Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/10/2014

Un enterrement pas ordinaire (3)

...en travers de sa route, le destin s’en chargerait peut-être lui-même.

 

 

 

00:10 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : littérature

25/10/2014

Un enterrement pas ordinaire (2)

(...)l

Quant à ses fils, n’en parlons pas. Ils avaient été élevés à la dure, c’est le moins que l’on puisse dire. J’entends par là qu’ils avaient littéralement été roués de coups quand ils étaient enfants. Là aussi, il aurait fallu porter plainte, mais qui aurait osé ? Un jour pourtant, l’instituteur, n’y tenant plus, avait décidé de parler à Victor. Il était allé jusque chez lui mais n’avait même pas eu l’occasion d’entrer. L’autre l’avait repoussé si violemment sur le seuil même de la porte que le pauvre était tombé des quatre marches du perron et s’était cassé un bras. Ce soir-là, pendant qu’il était à l’hôpital pour se faire soigner, son logement de fonction avait mystérieusement pris feu. Les pompiers avaient trouvé près du poêle le bidon d’essence que l’enseignant laissait toujours au garage et qu’il destinait à sa voiture. Il y avait eu une enquête, bien entendu, mais les gendarmes avaient conclu à une négligence, même si l’instituteur n’arrêtait pas de dire à qui voulait l’entendre que jamais, au grand jamais, ce fichu bidon n’avait quitté le garage. Une fois l’année scolaire terminée, dégoûté, il demanda sa mutation et on ne le revit plus jamais.

 

 

00:05 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : littérature

20/10/2014

Un enterrement pas ordinaire

Voir l'opuscule paru chez Lamiroy en mai 2019

21:13 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature

11/10/2014

Automne pluvieux

Il pleut.

Sur la vitre, coulent les larmes de l’automne.

Je regarde, indécis, une tasse de café à la main.

Dehors, un oiseau tente de s’abriter sous une branche de sapin.

Il pleut.

Des pensées m’assaillent, des rêveries inconsistantes.

Devant mes yeux défilent des paysages autrefois parcourus,

Des montagnes, des collines, des plaines,

La forêt en plein été, l’océan au cœur de l’hiver…

Ma pensée vagabonde et un visage aimé apparaît.

C’est le tien, comme toujours, surgi du passé,

Surgi de cette époque lointaine où nos corps s’enlaçaient.   

Les gouttes d’eau glissent toujours sur la vitre,

Dehors, l’oiseau est parti.

  

Littérature

13:45 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature

03/10/2014

Automne nostalgique

Je marche sur les sentiers de l’automne

Comme je marche dans ma vie

Sans trop savoir où je vais.

Je regarde les couleurs, qui lentement se fanent,

Le ciel qui pâlit et le jour qui tarde à naître en des matins de brume.

J’écoute le chant de rares oiseaux

Tandis qu’un vent encore tiède

Me parle de pays lointains que je ne connais pas.

Devant moi détale un lièvre, effarouché déjà par tout ce qu’il pressent.

Une feuille d’un profond vert sombre frémit sur  sa branche.

Bientôt elle s’envolera,  paillette d’or dans le ciel pur,

Pour retomber sur le chemin que la pluie détrempera.

C’en sera alors fini de toute cette beauté éphémère,

Il ne restera que la boue des chemins

Où n’apparaîtra même plus la trace de mes pas.

 

Littérature

 

15:38 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature