30/12/2022
Rêverie
Fermer les yeux, oublier tout, n’être rien.
Rien qu’un oiseau qui vole dans le vent
Rien qu’une barque qui vogue sur l’étang
Rien qu’un parfum dans le jardin d’été
Rien qu’un fruit défendu dans le verger d’automne
Rien qu’un flocon de neige déposé sur tes lèvres
Rien qu’une fleur dans le printemps de l’amour
Rien qu’une aube éternelle dans ton regard étincelant.
Fermer les yeux, oublier tout, n’être rien.
A jamais.
20:50 Publié dans Littérature, Poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : litterature
Commentaires
Ca arrivera en son temps. Le repos éternel, comme disait ma mère, qui y aspirait parfois - comme tout le monde!
Écrit par : Edmée De Xhavée | 08/01/2023
Ouch... Justement, je viens de lire une série de posts (sur fcbk) sur la mort d'Yves Navarre (que je n'ai point lu...) (un suicide, en l'occurrence). Cela ne m'a pas rendue très gaie, je dois bien le reconnaître. Donc, j'essaie de me changer les idées o:-)
Écrit par : Pivoine | 25/01/2023
Il ne faut pas voir ce poème comme une entrée dans le néant, mais plutôt comme un oubli passager de soi pour mieux s'ouvrir aux éléments extérieurs.
Écrit par : Feuilly | 26/01/2023
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