19/11/2022
Promenade nocturne
Regarder le ciel et les étoiles
Contempler l’immensité
S’interroger
Puis sentir le vent de la nuit
Frissonner
Imaginer la dérive des nuages
Là-haut dans le ciel vide
Rêver d’un grand feu
Qui réchaufferait l’âme
Rêver d’un amour
Qui effacerait toutes les cicatrices
Puis s’en aller sans rien dire
Seul sur le chemin
Marcher sous le firmament
Écouter le silence du temps qui fuit
Progresser dans la nuit
Affronter tous les gouffres
Imaginer tous les mondes
Et découvrir à l’aube
Le sommeil des montagnes
Dans la brume d’automne
En deviner le mystère et la beauté
Dire merci à la vie
Et continuer sur le chemin
Inlassablement
Eternellement
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13/11/2022
Les Causses
Sur les grands causses infinis de l’amour
L’automne est descendu.
Espaces déserts,
Collines jumelles,
Gorges profondes,
Où coule la source vive.
Je parcours lentement
Ce rêve infini,
Ces étendues d’herbes rases
Lisses comme la peau d’une femme,
Où le vent devenu fou
Vient caresser la terre nue.
Et là, tout au fond,
Coule la rivière primitive,
Celle des origines,
Dans laquelle on se perd
Quand renaît le désir.
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04/11/2022
Nocturne
D’un arbre à l’autre, l’œil erre avant de pénétrer dans cette grotte profonde qu’est la forêt.
Voici le dédale mystérieux où se terre notre peur.
Quelque part, enfouie sous les herbes, une stèle parle de morts inconnus.
A l’horizon, le couchant rougeoyant de sang dit la fin des mondes.
Puis lentement vient la nuit, qui n’est qu’absence.
C’est le grand silence des origines.
Face à la lune, au-dessus de l’étang, passe l’ombre obscure d'un oiseau.
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