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11/10/2014

Automne pluvieux

Il pleut.

Sur la vitre, coulent les larmes de l’automne.

Je regarde, indécis, une tasse de café à la main.

Dehors, un oiseau tente de s’abriter sous une branche de sapin.

Il pleut.

Des pensées m’assaillent, des rêveries inconsistantes.

Devant mes yeux défilent des paysages autrefois parcourus,

Des montagnes, des collines, des plaines,

La forêt en plein été, l’océan au cœur de l’hiver…

Ma pensée vagabonde et un visage aimé apparaît.

C’est le tien, comme toujours, surgi du passé,

Surgi de cette époque lointaine où nos corps s’enlaçaient.   

Les gouttes d’eau glissent toujours sur la vitre,

Dehors, l’oiseau est parti.

  

Littérature

13:45 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature

Commentaires

Ceci me fait penser au fait que j'aime aussi rester "à ne rien faire" et contempler. Laisser venir les images, les souvenirs, les pensées, les visages... C'est de la poésie -dans la tête. Il me faudrait prendre un crayon et du papier et prendre des notes. C'est exactement cela, mais toi, tu l'as mis en mots, et j'aime beaucoup, ce contraste entre tes différentes productions, une poésie très romantique, parfois nostalgique, simple et soignée, (rien d'alambiqué ni d'obscur), tes textes politiques -celles sur la langue française (pour lesquels j'avais un faible) et les "sagas" - que j'aurais été incapable d'écrire...

Écrit par : Pivoine | 11/10/2014

Pivoine a tout raflé, il me reste le silence... comme celui qui se dégage de ce poème et nous invite à l'écoute des mots et à la rêverie.

Écrit par : Halagu | 13/10/2014

@ Pivoine . Malheureusement la vie active me donne peu d'occasion de rêvasser ainsi, à ne rien faire. Pourtant j'adore et c'est important. Les idées se mettent en place, les souvenirs aussi. Je ne sais pas s'il faut prendre des notes dans ces moments-là. Ce n'est pas utile. Les choses importantes reviendront à la surface de toute façon et il n'y a plus alors qu'à rédiger le poème (ou la nouvelle) car tout est déjà à l'intérieur de nous.

Différentes productions, oui, car chaque individu a plusieurs facettes, non ?

Écrit par : Feuilly | 13/10/2014

@ Halagu : il est des silences qui nous parlent et c'est l'essentiel, non ?

Écrit par : Feuilly | 13/10/2014

Les commentaires sont fermés.