09/02/2010
Obscurité (5)
09:00 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : littérature
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Commentaires
Espérons que la comparaison avec la petite chèvre ne sera pas de mauvais augure pour nos trois caprins en fuite et que leur histoire finira mieux que celle de Daudet.
Ah oui, parlons-en, de Daudet. Le connaissant, sa fable est avertissement: "Acceptez votre condition ou il vous en cuira!" Je ne pense pas que dans ces conditions on puisse parler d'idéal de chèvre. Blanquette refuse, justement, de rester de chèvre, se révolte contre sa condition, exactement comme nos trois héros qui mangent la pomme et verront qu'ils sont faibles et nus. En fait, monsieur Daudet, le père, le curé, l'autorité établie, dieu ou les dieux n'ont jamais apprécié les Ève, les Lilith, les Blanquette et ont toujours voulu les punir pour leur orgueil.
Note, cher Feuilly, cci n'est p
Écrit par : giulio | 09/02/2010
j'ai été coupé; étais en train d'écrire: ceci n'est pas une critique; c'est une simple réflexion. Mais peut-être bien, que le terme idéal de chèvre me dérange un peu. A moins que... tu ne situes symboliquement la chèvre quelque part entre le mouton et l'homme révolté.
Écrit par : giulio | 09/02/2010
Ah, la chèvre de Mr Seguin ! Je la cite souvent celle là .... Elle est pour moi le symbole de la révolte justement contre le piège d'une vie sans risques où l'on s'oublie ( parfois) pour se fondre dans la facilité..
Je suis cette fuite en avant et ses rebondissements ( alors que tout semblait avoir été dit dans le premier épisode) depuis le début et il me tarde la suite, comme toujours...
Écrit par : Débla | 09/02/2010
Interprétation prométhéenne et non paternaliste de la fable. Bravo!
Juste encore une question : dans "Je suis cette fuite...", suis est la 2e personne d'être ou de suivre?
et un clin d'oeil/rappel : à la fin du premier épisode tu ne parlais pas comme ça. Tu n'as cédé qu'aux nombreux bis. Vox populi, vox dei. A moins que...
courage, cher Feuilly, nous, tes lecteurs, ne sommes pas la suite, mais en tout cas, la suivons passionnément.
Écrit par : giulio | 09/02/2010
Juste encore une question : dans "Je suis cette fuite...", suis est la 2e personne d'être ou de suivre?
Si c'est à moi que vous vous adressez giulio alors, je suis, du verbe suivre ....
Quant à l'interprétation : prométhéenne, j'en rougis, mais je dois vous avouer que je suis allée chercher ce mot dans le dico.... J'ai une toute petite culture.... Mais ok, si c'est aussi de mon interprétation dont vous parlez, oui, il doit y avoir de ça.
Amicalement à vous.
Écrit par : Débla | 09/02/2010
@ Giulio :
« Espérons que la comparaison avec la petite chèvre ne sera pas de mauvais augure pour nos trois caprins » Ca, je ne sais pas. Il est évident que l’histoire a été citée pour inquiéter, comme le hululement des chouettes dans la nuit (dont l’obscurité profonde renvoie à celle de l’écurie initiale) ou encore le vol des moustiques, attirés par une lumière qui n’est qu’un leurre. Pour le moment, nos héros se sont échappés et ils découvrent la liberté. Mais l’avenir est plein de dangers. Nous verrons bien, je n’ai encore aucune idée (pas plus que vous tous) de la suite qui sera donnée à cette histoire. Je me laisse guidé par les personnages.
Mais je ne me veux pas moralisateur comme Daudet ("Acceptez votre condition ou il vous en cuira!") La chèvre du conte préfère la liberté à son enclos, même si la mort doit être le terme de l’aventure. Il y a quelque chose de grandiose la-dedans, justement. Je ne sais pas si mes personnages seront à la hauteur, on verra. En attendant, en effet, ils croquent une pomme, symbole de la connaissance selon la Genèse. Est-ce que cela impliquera aussi la sortie de cet éphémère paradis qu’ils connaissent depuis deux jours ?
@ Débla :
Je partage donc ton interprétation du conte de Daudet. Mais tu as raison, c’est à une fuite en avant qu’on assiste ici. Je suis bien ennuyé d’ailleurs d’avoir laissé mes héros perdus en pleine nuit sur un plateau désert. Où cela les mènera-t-il ?
En attendant, c’est vrai que ce premier épisode que je voulais unique nous permet de découvrir une suite qui m’étonne moi-même tant je n’imaginais pas qu’il pût y en avoir une. J’avoue que l’influence des lecteurs/trices a été déterminante et que je me suis plié d’un peu mauvaise grâce à ce qui n’était au départ qu’un défi à relever. Une sorte de jeu, quoi. Et puis voilà que j’y prends goût. Il me faudra pourtant bien trouver une fin.
Écrit par : Feuilly | 09/02/2010
Nos "caprins en fuite" (dixit Giulio), dans une "fuite en avant" (dixit Débla), sont pour l'heure arrêtés dans une forêt. Le texte dit "sous-bois" ; j'entends forêt. Sans doute à cause de l'altitude, de la terre mouillée de sources, salissante, hérissée d'ajonc et de genêt, plantée de vaches rouges. La forêt, dont le nom, à l'origine, est "foris", le dehors.
Et dans la grande nuit hantée de ce sous-bois, on écoute avec l'enfant la danse des infatigables aegipans, ces créatures à corps d'homme et pieds de chèvre...
Écrit par : Michèle | 10/02/2010
@ Feuilly: la fin? Prématuré d'en parler, non? Tes prélecteurs (*) attendent un vrai roman. Pas vrai Debla? N'est-ce pas Michèle?
... En attendant le lectorat de Flammarion Jeunesse.
(*) néologisme: pré + lecteurs (et non pr + électeurs)
Écrit par : giulio | 10/02/2010
Prématuré pour l'instant, je suis d'accord.
Flammarion Jeunesse? Tiens, c'est vrai que dès qu'on raconte les aventures d'un enfant on se retrouve classé dans cette catégorie. Pourquoi pas, cela nous rajeunit.
Écrit par : Feuilly | 10/02/2010
Moi j'aime bien cette façon d'écrire au jour le jour ... Cela me fait penser à Tony Gatlif ( c'est d'actualité de parler de lui) qui ne donne pas le scénario à lire à ses acteurs. Il leur remet la scène, ou les scènes du jour, ce qui permer de ne pas perdre le naturel en réfléchissant trop au jeu à donner. Une façon plus directe de rentrer dans la peau du personnage.
Et ceux qui me connaissent savent que j'aime le naturel, l'authenticité.
Giulio, j'aime beaucoup les mots, et ceux qui savent les tricoter pour en faire des nouvelles ou des romans ...
Écrit par : Débla | 10/02/2010
@ Feuilly : il n'est pas question de classer, mais de style, de constellation romanesque, de savoir-faire-savoir-parler à tout public, comme Marc Twain, Jules Verne, Henri Vernes ou Walter Scott. Ah, que je t'envie de savoir écrire comme-ça. Mon meilleur tirage a été de 1000, mon 2e de 600, d'autres ont fait 300 à 400 à tout casser et je crois sincèrement que madame Rowling mérite son succès. Les adultes lisent de moins en moins. il est vrai qu'entre maman Potter (tirage: quelques centaines de millions) et les 1ers Gide (300 exemplaires) j'ai espéré un moment faire ma niche. mais en écriture, je ne crois aujourd'hui plus qu'en mon plaisir et surtout pas à quelque gloire future, voire posthume dont profiteraient mes enfants. Je préfère découvrir, parrainer et encourager grâce à mes rares incursions sur le net et à mes articles dans la "Zeitung" ou dans le blog de Jalel, ceux qui savent (ou ont su) vraiment écrire sans perdre l'haleine et se mettre à déconner dès que ça dépasse 6 pages. À chacun son format. Et toi, je crois que tu ferais un marathonien très viable.
Écrit par : giulio | 10/02/2010
Chacun finit par se résigner à son niveau. Les uns de ne pas être édités, les autres de n'être pas beaucoup lus, d'autres encore de n'être pas lus davantage. Quant aux très célèbres, ils regrettent sans doute d’être trop grand public. Bref, personne n’est content. Enfin si, tu le dis, il reste le plaisir de lire et d’écrire et c’est en effet l’essentiel.
Oui j’avais lu chez Jalel ton article de la « Zeitung » sur Abdellatif Laâbi. J’invite mes lecteurs à aller faire un petit tour par-là :
http://jalelelgharbipoesie.blogspot.com/2010/02/abdellatif-laabi-prisonnier-numero.html
Pour le reste, j’arrive à huit pages Word (format New Roman, 11) avec cette petite nouvelle. J’ai donc déjà dépassé le nombre fatidique au-delà duquel, habituellement, on lasse. Visiblement ce n’est pas encore le cas, mais « Pourvou que ça doure » comme disait la mère de Napoléon en parlant de l’Empire. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire avec ces héros laissés en pleine nuit dans une voiture ?
Écrit par : Feuilly | 10/02/2010
C'est vrai qu'on attend que le voyage continue, et quand nos caprins (je garde le mot Giulio, me plaît trop) seront arrivés(?), je me sentirai orpheline.
C'était un pari cette écriture en direct (merci Natacha) et ça maaarche !
Quant au cataloguage, j'entends bien ce que dit Giulio mais je réagis comme Feuilly : il suffit qu'on parle d'un enfant pour être étiqueté littérature jeunesse. Je déteste la littérature jeunesse (exception pour le travail d'album), faite pour édifier, quelle horreur.
Écrit par : Michèle | 10/02/2010
@ Michèle : édifier ? Cela dépend comme on les lit ; vois justement la chèvre de monsieur Seguin.
Écrit par : giulio | 10/02/2010
Pardon Giulio, je ne pensais ni à la chèvre de monsieur seguin ni au chaperon rouge ni aux contes, qui n'étaient pas pour les enfants.
Je parlais de la littérature de jeunesse, contemporaine. Gnan gnan, insupportable.
Et c'est marrant, je m'aperçois que celle que j'ai lue gamine, la comtesse de ségur et toutes les séries pour les gosses, bibliothèque rose, bibliothèque verte et bibliothèque rouge & or, je ne les mets pas dans ce sac-là. Je suis bourrée de contradictions.
Écrit par : Michèle | 10/02/2010
même longueur d'ondes, Michèle. certains contes des frères Grimm, que je lisais à 8 ans sont d'un cynisme, d'une amoralité et d'une cruauté qu'on n'oserait pas publier de nos jours (même en littérature "normale". Hm, restons-en là, ou notre Feuilly pourrait encore l'impression que nous voulons l'influencer.
Écrit par : giulio | 11/02/2010
Je reviens au pays des blogues. J'ai bondi sur «Marche romane», imprimé et lu le tout, avec plaisir. Alors, où allons-nous? Je me réjouis de savoir.
Pour ce qu'il est des auteurs Jeunesse, mon gagne-pain étant de présenter des livres pour enfants dans un hebdo, je peux affirmer qu'il y en a de très bons. Je vois Feuilly parmi un de ceux-ci. J'aime ces récits qu'on peut lire à n'importe quel âge, qui emmènent le lecteur comme un enfant vers un rêve...
Je peine à pianoter sur le clavier, j'aurais encore beaucoup de choses à dire. A bientôt et bonne route!
Écrit par : Natacha | 11/02/2010
"J'aime ces récits qu'on peut lire à n'importe quel âge", dit Natacha. J'appécie cette formulation, et il faut à ces récits de solides qualités...
Mais je ne les classerais pas dans une catégorie, qui cible les lecteurs, et donc réduit.
Écrit par : Michèle | 11/02/2010
@ Giulio : cela me laisse un peu perplexe, cette littérature de jeunesse. Je n’avais pas pensé à cela, mais c’est vrai que cela reste une histoire simple, avec de l’aventure et qui met des enfants en scène. Donc…
Mais au-delà du voyage et de l’aventure, j’avais l’ambition, non pas de montrer une évolution de l’enfant vers l’état adulte, comme Ellesurlalune l’avait suggéré (cela demanderait tout un roman), mais du moins une quête. Pas une simple aventure donc, mais disons une recherche intérieure (se retrouver après avoir subi les coups du beau-père, retrouver un équilibre) plus évidemment une part de rêve et de merveilleux qui pour moi s’apparentait plutôt à la poésie qu’au délassement juvénile.
@ Michèle : je serais assez d’accord avec toi pour dire qu’un conte, qui en principe s’adresse aux tout petits, est en fait très complexe quand on le décortique. Les connotations sexuelles y sont d’ailleurs souvent explicites. Voyez ce que j’en disais ici :
http://feuilly.hautetfort.com/archive/2007/09/07/voyage-au-pays-de-l-enfance.html
http://feuilly.hautetfort.com/archive/2009/10/03/le-conte-du-chaperon-rouge-encore.html
http://feuilly.hautetfort.com/archive/2007/10/04/cendrillon-une-jeune-fille-en-pantoufle.html
Par contre, la littérature pour adolescent, outre le fait qu’elle éloigne les jeunes de la grande littérature (et pourtant La Gloire de mon père de Pagnol, les contes de Daudet, le Petit Prince de St Exupéry, etc. me semblaient abordables dès 12 ans par exemple) a trop tendance, à mon avis, à développer des faits de société (divorce, avortement, racisme, etc.), ce qui est bien aussi, évidemment, mais au détriment d’une approche strictement littéraire. Bon, je sais, il vaut mieux donner le goût de la lecture que de décourager en étudiant Corneille et Racine, mais… Mais si ce n’est pas un peu l’école qui introduit ces auteurs classiques, les jeunes n’iront jamais spontanément vers eux.
Et, Michèle, quand tu cites la comtesse de Ségur (que j’ai lue à 9 ans, bien que garçon, parce qu’une voisine avait toute la collection dans son grenier et que ses petites-filles ne lisaient pas), je suis d’accord pour dire que ce n’est pas la même chose. A cause du merveilleux, sans doute.
@ Natacha : bienvenue au pays des blogues et c’est un honneur de vous voir «bondir » sur le mien. Pour le reste, oui, c’est ici un récit qu’on peut lire à tout âge, je suis d’accord, mais ne serait-ce pas réducteur si on l’enfermait dans la catégorie de la littérature de jeunesse ?
Écrit par : Feuilly | 11/02/2010
@ Feuilly
Ce qui me chiffonne dans la littérature dite Jeunesse, c'est qu'on y écrit POUR les lecteurs (enfants ou adolescents).
Or un écrivain n'écrit jamais POUR ses lecteurs. Il écrit parce qu'il ne peut pas faire autrement.
Concernant l'édition, les critères me font parfois sourire. (De la même façon que les médias font l'opinion, les éditeurs ne font-ils pas...?). Pour ceux qui ont lu Hubert Mingarelli, j'aimerais qu'ils me disent la différence (de facture, d'écriture, etc.) qu'ils font entre "Le Bruit du vent", "La Lumière volée", "Le Jour de la cavalerie", "L'Arbre", "Vie de sable" (tous édités en Jeunesse) et ceux qui ont suivi : "Une rivière verte et silencieuse", "La Dernière neige", "La Beauté des loutres", édités en littérature adultes. Le suivant, qui pour la première fois n'avait pas un personnage enfant "Quatre soldats" a eu le prix Médicis. Eh bien je ne fais pas de différence entre "Vie de sable" (Jeunesse) et "Quatre soldats" (prix Médicis). Je dis clairement que les éditeurs se sont plantés : Mingarelli n'a jamais écrit POUR la Jeunesse. Il écrit.
Écrit par : Michèle | 12/02/2010
Voilà un mise au point bien intéressante.
Écrit par : Feuilly | 12/02/2010
Je viens de lire ton article sur Cendrillon, écrit en 2007. C'est très intéressant et ce qui m'a fait sourire, c'est de trouver "Redonnet" dans les commentaires, à vos (relatifs) débuts sur les blogues tous deux.
Écrit par : Michèle | 12/02/2010
Une partie de ma vie s'est passée dans une librairie ( la partie la plus douce à mon avis : enfance et jeunesse) , j'observais le travail de mes parents libraires, écoutais parfois les conversations entre les clients et mes parents , maman suggérait c'est tout et laissait le temps de musarder aux clients ( les clients grands et petits, les ronds et les carrés ...) , je n'ai pas le souvenir d'un " rayon jeunesse", d' un " coin" spécial pour les enfants ...
Je me rappelle d'une table dédiée aux meilleurs vendeurs, une autre dédiée aux coups de cœurs . Je me souviens du nombre impressionnant des livres du rayon poche, la place spéciale pour la Pleiade, puis au fond magasin les BD, ect ... ( je pourrais parler de mes impressions et souvenirs durant des heures mais bon. )
J'entendais beaucoup parler de lecture ou de littérature, selon ... J'entendais parler d'auteurs , d'écrivains, d'histoires, d'expériences, et d'envies, rarement du style ou du genre des lecteurs .
Voilà ...
Je reviendrais pour lire la suite :)
Écrit par : ellesurlalune | 12/02/2010
De grâce, ne le prenez pas mal! Est-il si dérangeant de se voir aux côtés d'auteurs qui ont été choisis par des éditions Jeunesse ou ont écrit pour elles, tels Vassilis Alexakis, Ian Bailey, Beatrice Beck, Italo Calvino, René de Ceccaty, Philippe Delerm... etc. (voir la liste sur le site www.ricochet-jeunes...). C'est une porte d'entrée dans l'édition pour d'innombrables nouveaux auteurs. La poésie y règne.
Vous recevez des compliments sur votre écriture, votre sens de la narration épurée, ne les boudez pas. De toutes façons, vous écrivez en ce moment pour les lecteurs de votre blog qui ont sûrement dépassé leurs 12 ans, alors, allez-y en toute liberté! Bon courage et amusez-vous à nous surprendre! Bien à vous.
Écrit par : Natacha | 12/02/2010
Ecrire pour un public particulier, c'est faire du marketing et finalement on n'écrit plus avec "ses tripes" puisque l'on doit se plier à un genre, on se formate. Or et cela est significatif, le droit d'auteur protège l'oeuvre de l'esprit sous réserve de son originalité. Or la jurisprudence définit la notion d'originalité par le fait que "l'oeuvre doit porter l'empreinte de la personnalité de son auteur" (c'est-à-dire qu'elle en est l'émanation!). Bref tout cela pour dire que l'auteur est choisi par un public mais lui ne choisit pas son public sous peine de n'être plus lui même.
Écrit par : Jean de Mezzaluna | 14/02/2010
@ Jean de Mezzaluna : je suis bien d'accord avec vous. Et c'est probablement le grand problème de la littérature contemporaine. Quand les éditeurs disent qu'ils savent ce qui est bon et ce qui ne l'est pas, inconsciemment ils pensent déjà à un public prédéfini qui serait susceptible de lire le livre qu'ils ont en main. Du coup tous les auteurs (enfin, un certain nombre) se plient à la règle et on n'a plus que des produits formatés. Sauf en poésie sans doute. Mais qui édite encore de la poésie? Et qui en lit?
Écrit par : Feuilly | 14/02/2010
@ Feuilly : Tout à fait! d'où l'intérêt d'Internet qui permet de s'affranchir de la norme "marketing" (établi par les "sachants" c'est-à-dire de ceux qui croient savoir ce qui doit être).
Écrit par : Jean de Mezzaluna | 14/02/2010
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