Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/02/2010

Obscurité (4)

Quand il se réveilla, la voiture était arrêtée sur un parking d’autoroute et sa mère dormait, la tête appuyée sur le volant. Pauline aussi dormait et en voyant comme elle était belle, il repensa à son rêve troublant de la veille et surtout à sa fin horrible. Dehors, le soleil se levait et ce qu’il vit l’étonna au plus haut point. 

 

La suite est à lire dans le livre paru aux éditions Chloé des Lys

 

F1010004070093.jpg

 

 

Image Internet

08:23 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature

Commentaires

Toujours aussi passionnant? Feuilly! Curieux de voir si ta faconde romane marche aussi bien en Ar...verna qu'en Ar...duenna.

Écrit par : giulio | 05/02/2010

Dans le texte, la mère parlait d'Astérix, pour faire comprendre le mot "celtique" à ses enfants. J'aurais pu citer l'Arverne Vercongétorix et le plateau de Gergovie

http://www.carte-france.info/photos/images/maxi/vue,du,plateau,de,gergovie.jpg

Écrit par : Feuilly | 05/02/2010

Toujours cette manière heureuse d'insérer le récit dans une géographie réelle, de frôler le lien qu'entretient le territoire avec les vécus fantasmatiques.

Dans ce beau passage où l'enfant sur le parking d'autoroute retrouve la mémoire de la forêt hercynienne, j'entends cet autre enfant adossé à l'arbre d'une grande plaine et qui regarde passer l'Histoire.

Écrit par : Michèle | 07/02/2010

Alors que tout texte est une fiction dans lequel l'auteur peut tout se permettre, absolument tout, il y a une fâcheuse tendance chez la lectrice que je suis à quelquefois rechercher dans ce qui est écrit tel ou tel renseignement. Les choses les plus idiotes, tu en conviendras, avec la remarque que voici :

Le petit déjeuner au restoroute, c'est (selon l'âge) café ou cacao...
Pas de thé ? (sourire)

Écrit par : Michèle | 08/02/2010

Non, pas de thé.
Mais si on commence à chercher des éléments biographiques dans une oeuvre de fiction...

Écrit par : Feuilly | 08/02/2010

Lire cette histoire en découvrir chaque étape à chacun de mes retours , départ, début, un but .

Écrit par : ellesurlalune | 08/02/2010

Si je voulais savoir si tu bois du thé je te le demanderais, tu me répondrais ou pas, et point.

La couleur que cela prend dans un texte c'est autre chose, à cause des résonances, de l'allure donnée aux phrases, qui font que tout s'y entend autrement. Dans un système d'échos et d'harmoniques tissés au plus près de sensations et de souvenirs jamais stabilisés. C'est dans ce mouvement-là que se glisse la lectrice qui questionne le texte.
Cherchant, mais c'est son affaire, plus celle de l'auteur, du côté de la madeleine trempée dans la tasse de thé, qui est cette tartine de pain grillée trempée dans le chocolat.

Écrit par : Michèle | 08/02/2010

@Ellesurlalune: chaque lecture que nous faisons, n'est-elle pas finalement un nouveau départ? Je suis content de voir que vous poursuivez votre propre voyage avec mes personnages de fiction.

@ Michèle: oui, la résonance. Dans un texte chacun cherche forcément ce qui lui parle. C'est la magie de l'écriture et de la lecture. Comment, à partir d'un ressenti personnel, celui qui écrit développe une histoire plus générale, qui à son tour sera interpértée par chaque lecteur en fonction de son propre ressenti.

Écrit par : Feuilly | 09/02/2010

Les commentaires sont fermés.