27/08/2014
Enfance du désir
L’eau descend, claire et pure,
Cascadant sur les rochers noirs.
Dans le ciel, un nuage passe, nonchalant,
Chargé de tous les rêves d’enfance.
Au cœur de la forêt courent les loups,
Aux longues foulées inquiétantes.
Quelque part, un chien aboie
Dans le silence du soir.
Derrière l’église, Marie m’attend
Dans sa petite robe bleue.
Ses yeux de louve me fixent,
Quand je caresse sa joue
Dans le silence du soir.
00:45 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature
Commentaires
Écrit par : Halagu | 28/08/2014
Mais ce poème n'est pas autobiograhique, il est purement imaginaire;
Les loups représentent la forêt profonde, la liberté. Ils ont un côté sauvage, indompté.
Écrit par : Feuilly | 28/08/2014
Là où les images convergent entre les loups et le charme d'un regard ...
La nature semble pourtant prendre le pas sur un seul prénom...
Écrit par : saravati | 29/08/2014
Écrit par : Feuilly | 29/08/2014
Écrit par : Michèle | 29/08/2014
Écrit par : Feuilly | 30/08/2014
Écrit par : george | 02/09/2014
Écrit par : Feuilly | 03/09/2014
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