Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/04/2010

Obscurité (20)

 

20060625_0452_route_de_nuit-g.jpg

 

 

 

Sanglier.jpg             

08:30 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérature

Commentaires

Notre petit homme vient donc de franchir une nouvelle étape dans son parcours initiatique. Que cela se fasse sous le symbole du sanglier me réjouit. Pour sûr, je suivrai cette histoire jusqu'à la fin... cochon qui s'en dédit !

Écrit par : Le Photon | 16/04/2010

@ Photon : Mais y aura-t-il jamais une fin ? Feuilly est parti pour une longue saga.
@ Feuilly : J'ai connu il y a longtemps dans les Cevennes, vers Nogaret, quelqu'un qui chassait le sanglier comme ça, avec une estafette aux pare-chocs blindés.
La rencontre de cet enfant avec la mort est poignante.

Écrit par : solko | 17/04/2010

Et cette rencontre de l'enfant avec la mort se fait dans l'opacité de la forêt nocturne, renouant avec une invisibilité fondamentale, plurimillénaire, et elle se fait dans le silence , contagieux chez toutes les espèces, de bec en bec et d'aile en aile, la nuit tombée.
Seule la torche de Limoges, avec sa manivelle, troue cette nuit.

Écrit par : Michèle | 17/04/2010

Les sangliers sont tellement «bruts» (comme préhistoriques), c'est normal qu'ils signifient la mort.
L'arrivée d'un homme (peut-être bienveillant) fait peur. On devient sauvage dans cette histoire!
J'aime beaucoup. Bonne route (si j'ose dire!)

Écrit par : Natacha | 17/04/2010

C'est vrai que cette rencontre est poignante. Moi j'imagine très bien la terreur du sanglier...(pas de hihihi c'est une remarque on ne peut plus sérieuse)

Écrit par : Cigale | 19/04/2010

@ à tous : je crois que cette vision d'un animal en train de mourir remonte loin chez moi. je devais avoir trois ou quatre ans. Il s'agissait d'un oiseau, d'un geai, plus exactement. qui avait été pris dans des lacets de tenderie. Je revois encore ses yeux paniqués quand on a voulu le dégager et puis l'instant d'après son regard était vide, incroyablement vide, alors que le corps était encore tout chaud.

Écrit par : Feuilly | 19/04/2010

J'adore cette cette expression, vraiment, que j'ignorais complètement, je disais des rets, des filets :

"des lacets de tenderie."

Écrit par : Bertrand | 20/04/2010

Non, pas un filet. Ici, c'est un noeud coulant fait à partir de crin de cheval. Le tendeur déposait cela dans les buissons avec du sorbier comme appât.

Écrit par : Feuilly | 20/04/2010

En voyant ce 'sus scrofa' chez mon amie Frasby, je n'ai pas résisté :

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b3/Sus_scrofa_ies.jpg

Écrit par : Michèle | 29/07/2010

Les commentaires sont fermés.