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23/04/2010

obscurité (21)

 

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08:30 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : littérature

Commentaires

À ce moment précis ça va devenir très compliqué ...

Écrit par : ellesurlalune | 23/04/2010

Et Pauline ? J'espère qu'elle est toujours dans la voiture, qu'ils ont vérifié, qu'elle n'était pas allée faire pipi dans la forêt. Elle va avoir un sacré réveil !

Écrit par : Michèle | 23/04/2010

J'ai mis beaucoup de temps à comprendre la signification de la dernière image ! Je croyais que c'était...non rien...

Cette petite famille n'a vraiment pas de chance, on se demande quand leurs déboires vont cesser.

Écrit par : Cigale | 23/04/2010

@ ellesurlalune: pas de panique, ils vont bien finir par s'en sortir...
@ Michèle : Pauline est bien dans la voiture puisqu'elle était endormie.
@Cigale : L'image? L'arrière d'une 206 Peugeot avec les feux de position allumés. Cela illustre

- soit la scène où les deux personnages ne sont plus sur la route dans la lumière des phares mais derrière la voiture;
- soit le départ en catastrophe de la voiture.

Vous aviez cru quoi?

Écrit par : Feuilly | 23/04/2010

@ Cigale : j'ai lu ce que vous disiez de l'effet que vous procuraient les lieux supposés peuplés et de fait assez vides, et que vous n'iriez même pas y chercher un Stradivarius en leur centre. Vous citiez les Abattoirs de Lyon (on pourrait citer ceux de Toulouse, Centre d'Art contemporain, et d'autres).
C'est, en lien avec cette histoire que nous lisons, le mot "abattoirs" qui m'a fait penser à ce qu'en disait un jour la sociologue Danièle Linhart : elle s'était, pour les besoins d'une enquête sur "le travail" (son terrain de réflexion), rendue dans des abattoirs où elle avait eu le plus grand mal à supporter la violence qui émanait de ce lieu ; violence sur les bêtes, et en écho violence sur les hommes. Bref, elle avait dû sortir et puis s'était obligée à revenir parler avec l'un des "tueurs". Et dans l'interview qu'elle faisait, elle lui a demandé "Dans vos loisirs alors, qu'est-ce que vous faites ?". Il lui a répondu "Je chasse".

Je crois que j'imagine ce qu'on peut voir dans la dernière image (que j'y vois) ...

Écrit par : Michèle | 23/04/2010

Atroce cette histoire du boucher-tueur-chasseur...

Pour la voiture, moi je n'y vois toujours qu'une voiture. Vous imaginez quoi? Le sang d'une victime?

Écrit par : Feuilly | 23/04/2010

J'y vois un gros coeur palpitant.

Écrit par : Michèle | 23/04/2010

Il me semble que la mère est un peu sotte. Peut-être n'a-t-elle jamais connu la solitude et la débrouille. Mince! Les voilà avec un sale ennemi sur le dos. Est-ce qu'un roman, c'est comme la vie, cela ne peut que se terminer mal, et le pire n'est pas encore arrivé... Re-mince!

Écrit par : Natacha | 23/04/2010

J'aime les observations qui précèdent, car elles démontrent une fois de plus que ni lettre, ni poésie, ni oeuvre d'art ou pièce musicale n'a la même signification pour son créateur que respectivement pour ses lecteurs, contemplateurs ou auditeurs. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'une création ne vit que par ses destinataires, mais ceux-ci en multiplient en tout cas la force d'expression... Il y aurait encore beaucoup à dire là dessus, mais restons-en là pour l'heue. Et bravo Feuilly pour ce chapitre percutant!

Écrit par : giulio | 23/04/2010

@giulo: la lecture est création comme récréation.

Écrit par : Natacha | 23/04/2010

@ Natacha: la mère est un peu sotte? Je dirais plutôt naïve dans cette circonstance. Elle était certainement embêtée pour sa voiture et voilà qu'on lui propose gentiment de la réparer gratuitement. Elle se sent soulagée et sourit à l'inconnu. Peut-être cmprend-il mal ce sourire, qu'il prend pour une invitation. Quand il veut aller plus loin, elle recule, se sauve et lui réagit comme on l'a vu. Je ne dirais donc pas qu'elle est sotte, mais naïve et imprudente, oui.

@ Giulio: en effet on sent que chaque lecteur a sa manière de voir les choses.

Écrit par : Feuilly | 23/04/2010

@ Natacha: bien trouvé! Et ajoutons-y "recréation"

Écrit par : giulio | 24/04/2010

Les commentaires sont fermés.