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04/09/2020

Les chevaux de la mer

J’ai vu les chevaux de la mer courir sur le sable infini

Et j’ai senti sur mon visage les bourrasques marines

Qui déferlaient sur les falaises, là-bas, au bout du monde.

Des goélands criaient au croisement des équinoxes

Tandis que la marée montait à l’assaut des châteaux de notre enfance.

Dans les prés salés de nos larmes

Des moutons broutaient paisiblement,

Indifférents au bruit de l’océan

Emportant toutes les espérances. 

J’ai vu les chevaux de la mer, ivres d’embruns salés

Courir libres sur l’infini des sables

Et les soirs de tempêtes, quand l’océan mugit dans les grottes sous-marines

On croit entendre une musique étrangère

Qui dit le chagrin des femmes

Labourées par les chagrins d’amour.

 

Littérature

 

 

 

00:01 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature

Commentaires

Tout ce que j’aime. Ce sentiment de liberté intemporelle, et cette pointe de noirceur romantique qui vous va du bien...
splendide ode à la douceur aigre des choses...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆

Écrit par : Celestine | 04/09/2020

Euh...Qui vous va si bien...

Écrit par : Celestine | 04/09/2020

Oui, le romantisme a un petit côté sombre qui le rend charmant. :)))

Écrit par : Feuilly | 04/09/2020

Je vois un alezan et un gris monté par un cavalier :)

Écrit par : Michèle | 07/09/2020

Les commentaires sont fermés.