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24/10/2019

Automne

Le temps passe inexorablement

Et les vieilles tombes elles-mêmes ont perdu leur éclat.

Dans la brume de l’automne, les feuilles s’envolent vers d’autres rêves.

De mes mains s’échappent des nuages aux formes étranges,

Tandis que sur les falaises de l’infini des océans tempétueux viennent se fracasser inlassablement.

 

Il est dans les villages des églises aux formes floues et aux clochers incertains,

Des rivières qu’enjambent des ponts en pierres de schiste,

Et des passants courbés sous le poids de leurs déceptions.

 

Il est des forêts infinies, où des animaux sauvages survivent depuis l’origine du monde.

Au milieu d’une clairière, se dresse un monastère dont la porte est close.

Dans le silence, s’élève un chant beau et pur, qui dit la beauté de l’univers,

Mais derrière ces voix viriles on devine le désir de la femme éternelle,

Cette Marie des Evangiles, qui se donna par amour.

 

Sa silhouette reste gravée sur les vitraux,

Forme fragile et gracieuse qui rayonne de mille couleurs

Dans l’aube matutinale de l’hiver précoce.

Quand la gelée blanchit les herbes tendres de ma jeunesse. 

 

littérature

22:54 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature

Commentaires

Il y a du Chateaubriand en vous cher ami.
Un beau texte plein d'impressions vraies.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆

Écrit par : celestine | 29/10/2019

@ Célestine : Chateaubriand, rien que cela ? :)) Ca me donne envie de le relire, tiens, mais je suis plongé dans Balzac.

Écrit par : Feuilly | 29/10/2019

Les commentaires sont fermés.