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01/05/2016

Contestation

Il y aura toujours quelque part un homme debout

Un homme qui dira non et qui fera trembler tous les gouvernements

Il y aura toujours quelque part des peuples qui se révolteront

Des peuples qui refuseront de se soumettre

Il y aura toujours certes des prisons pour enfermer les contestataires

Des prisons pour tenter de les faire taire

Mais il y aura toujours aussi des livres et des écrits pour dénoncer et pousser à la révolte

Des livres et des écrits pour faire réfléchir et pour dire non

 

Tant qu’il y aura de tels livres, tout espoir restera permis

 

Littérature

02:01 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature

Commentaires

La lucidité aboutit à la souffrance, la soumission aussi. Rester à mi-chemin? C'est un équilibre instable, ce n'est pas confortable. Il reste l'illusion.

Écrit par : Halagu | 04/05/2016

@ Halagu : de fait, comment réagir ? Etre lucide sape notre moral car nous ne pouvons changer le cours des événements et se résigner nous rend malheureux. On pourrait aussi ne rien voir, oublier et ne vivre que pour soi. C'est peut- être ce que l'on fait quand on lit ou qu'on écrit. Mais là aussi le monde resurgit à chaque page, avec ses injustices et ses misères.

L'idéal serait de rester lucide tout en étant en paix avec soi-même. Voir ce qui nous entoure mais être conscient de sa propre richesse intérieure. Voilà un travail d'aquilibriste qui n'est pas facile tous les jours

Écrit par : Feuilly | 04/05/2016

L'idéal est de s' impliquer, de s' engager, de ne pas laisser faire et dire. Pas d'autre choix possible sauf à se rendre complice des mauvais coups portés aux hommes.

Écrit par : Michèle | 05/05/2016

é Michèle : oui, il faut, il faudrait. Mais on finit par se rendre malade intérieurement quand on voit toutes les horreurs qui nous entourent. La loi sur le travail en France n'en est qu'un exemple. En Belgique ce n'est pas mal non plus puisque les 38 H/semaine peuvent devenir 45 H sans heures supplémentaires payées (selon un calcul non plus hebdomadaire mais annuel). Mais j'ai l'impression parfois de me battre contre des moulins à vent. Et les gens sont profondément égoïstes. Ils ne réagissent que si cela les concerne personnellement.

Il reste l'illusion, comme disait Halagu. Soit l'illusion de croire qu'on parviendra à faire bouger les choses, soit se réfugier dans le rêve et la littérature.

Maintenant tu me diras que si personne n'avait jamais réagi autrefois, on en serait encore à l'Ancien Régime de droit divin.

Écrit par : Feuilly | 05/05/2016

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