20/04/2016
Aube
Il était là, le vivace et le bel aujourd’hui du poète.
Il était là dans cette frondaison émergeant de la brume matinale de mes rêves.
O toi, l’arbre, qui portait tous les printemps du monde,
Je te salue.
J’ai quitté le chemin, je me suis approché et j’ai caressé ton écorce,
Cette peau rugueuse avec laquelle tu avais franchi tant de siècles.
C’est à ce moment, quand le brouillard s’est levé,
Que j’ai su que nous nous comprenions,
Comme deux êtres frères issus de la grande création.
Car un arbre n’est-il pas vivant lui aussi,
Au même titre que moi ?
Ne vit-il pas lui aussi au rythme des saisons
Et ne finit-il pas par mourir quand sa tâche est accomplie,
Après avoir proclamé toute la beauté du monde ?
Merci à toi, mon frère, d’avoir égaillé ma journée.
Merci d’avoir été là, sur mon chemin,
Pour me faire comprendre que le printemps était de retour dans ma vie.
00:05 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature
Commentaires
Aujourd'hui métamorphosés, nous nous évadons
promptement comme la Nature s'évade.
Nous sommes la Nature, longtemps nous avons été absents,
mais à présent nous revenons,
Nous devenons plantes, troncs, feuillages, racines, écorce.
Nous sommes encastrés dans le sol, nous sommes rochers,
Nous sommes chênes, nous poussons côte à côte dans les clairières.
Écrit par : Halagu | 21/04/2016
Écrit par : Michèle | 24/04/2016
Écrit par : Feuilly | 24/04/2016
Écrit par : Michèle | 25/04/2016
Écrit par : Feuilly | 25/04/2016
Merci de votre passage chez moi. je me permets de remettre votre commentaire à sa juste place, sur le billet de l'arbre.
Bien à vous
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : celestine | 30/04/2016
Écrit par : Feuilly | 30/04/2016
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : celestine | 30/04/2016
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