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31/03/2016

De la disparition de la ruralité

Une interview de Pierre Bergounioux :

 


00:05 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : bergounioux, littérature

Commentaires

Ce texte est ancien. Il y a lurette que Pierre Bergounioux ne regarde pas ses notes quand il donne une conférence. C'est toujours un bonheur de l'entendre, l'immense, le sévère Bergounioux. Il vient de sortir le quatrième volume de ses Carnets de notes (commencés en 1980, les trois premiers couvrant chacun une décennie) : "Carnet de notes 2011-2015", chez Verdier. Il y consigne en plus de 200 pages chaque fois, des faits journaliers, des réflexions, ses lectures (innombrables, jamais vu quelqu'un lire autant, si ce n'est Jean-Louis Kuffer). Bergounioux lit les ouvrages les plus divers. En dresser la liste constituerait un volume...
Merci pour cette vidéo.

Écrit par : Michèle | 01/04/2016

Un texte ausis ancien que la ruralité ? :))

Oui, sur cette vidéo Bergounioux est encore relativement jeune.

Écrit par : Feuilly | 01/04/2016

C'est un personnage hors du commun. Fascinant parce que sa vie est en adéquation totale avec ses idées. Il fait ce qu'il dit. Sans relâche depuis cinquante ans.

Ici, ce qu'il disait, après la publication du troisième Carnet (en 2010) :
http://www.telerama.fr/livre/pierre-bergounioux-l-ecrivain-qui-veut-follement-conserver-la-memoire,77598.php

Écrit par : Michèle | 01/04/2016

Très intéressante analyse.
merci.
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | 01/04/2016

Pour qui connaît Bergounioux, cette vidéo est émouvante car il y a les yeux rieurs de quelqu'un qui s'amusait presque de ce qu'il délivrait...

Ce texte, qu'il a bâti et qui lui ressemble tant, est magnifique. Et ces derniers mots :
"C'est aux livres qu'il appartient de donner aux enfants leur dû imprescriptible, d'images, d'errance, de beauté."

Écrit par : Michèle | 01/04/2016

@ Michèle : oui, cette dernière phrase est magnifique.

Bienvenue à Célestine :))

Écrit par : Feuilly | 01/04/2016

Dans l'article que tu donnes en lien, je retiens que Bergounioux met en avant un paradoxe : pour comprendre la ruralité dont il parle tant aujourd’hui, l’écrivain a dû partir, étudier, quitter ce monde agricole, faire siennes d’autres valeurs pour enfin parvenir à comprendre qui il était et de quel monde il venait.

Et sur le style (dont nous parlions l’autre jour ) : « Quiconque ignore l'histoire de la partie qui est sienne s'expose à des candeurs qui ne pardonnent pas. Les innocents n'ont jamais les mains pleines. Il est indispensable de savoir ce qui a été accompli pour trouver son propre style. Le style qui est une manière de voir, d'être, de ressentir, de dire, mais rarement une manière d'écrire. Le style n'est pas un artifice, une sorte d'excipient formel qu'on ajouterait à un contenu. » Le style, c’est donc voir avec des yeux neufs et exprimer le point de vue de son époque.

Écrit par : Feuilly | 01/04/2016

Les commentaires sont fermés.