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24/04/2014

Réflexion

Il est quand même curieux que la France, qui soutient ouvertement l’opposition au président Bachar el Assad (ce qui veut dire plus clairement qu’elle finance et arme des djihadistes enragés qui viennent d’Afrique du Nord ou d’Europe et qui donc n’ont rien, mais absolument rien à voir avec une « opposition syrienne») puisse accepter sans broncher que cette même « opposition » kidnappe quatre de ses journalistes. Pourtant, quand on lit notre presse, celle-ci ne fait qu’encenser l’opposition soi-disant démocratique et condamner le régime syrien.

On ne comprend d’ailleurs pas pourquoi elle ne dit pas un mot des exactions et des atrocités commises par ces fameux djihadistes que nous soutenons, mais poser la question, c’est en même temps y répondre…

Bref, notre presse fait l’éloge de tout ce qui tire sur l’armée régulière syrienne et pourtant ce n’est pas l’armée qui séquestre nos journalistes, mais cette opposition qu’elle encense tous les jours.

On pourrait admettre une erreur, mais alors nos journalistes auraient dû été libérés après quelques jours et pas après quasi une année. Il faut donc en déduire que la sympathique opposition a réclamé de l’argent et des armes en échange de la vie de ses prisonniers. Cela signifie que les amis de Monsieur Hollande (lui qui dans sa campagne électorale promettait déjà de s’en prendre à Bachar el Assad) sont bien peu sympathiques et même carrément dangereux. Cela signifie aussi qu’il ne les maîtrise pas du tout et qu’en croyant les utiliser pour servir ses intérêts (en gros, débarrasser Israël d’un voisin un peu trop puissamment armé) ce sont eux qui l’utilisent pour imposer un régime islamique au Moyen-Orient. 

On se demande ce qui va se passer quand ces sympathiques amis vont revenir dans l’Hexagone. Heureusement pour François, il ne sera certainement plus à l’Elysée, mais réfugié dans sa Corrèze profonde.

 

Syrie

Commentaires

Le président français qui s'inquiétait si fort du sort du peuple syrien, ne fait rien pour les 150 réfugiés syriens qui campent dans un jardin public de la région parisienne.
Ce président est à vomir.

Écrit par : Michèle | 24/04/2014

Ce président, en qui les gens ont cru car il venait après Sarkozy et sa droite décomplexée, a fait deux guerres coloniales (Mali et Centrafrique), a décidé de faire tomber le régime syrien (pour le plus grand profit d'Israël), en n'hésitant pas, pour se faire, de soutenir et d'armer de véritables criminels qui massacrent des populations civiles innocentes, de soutenir l'extrême-droite en Ukraine pour grignoter l'ancienne aire soviétique et imposer le libre marché mondial, de prélever 50 milliards sur le revenus des familles pour respecter les règles européennes (rigueur pour le peuple et profit maximum pour certains) et de donner 30 milliards au patronat. C'est ce qu'on appelle aujourd'hui le socialisme.

Écrit par : Feuilly | 24/04/2014

"Ce président est à vomir" dit Michèle.
C'est un raccourci fulgurant, condensé, de tout ce que tu dis dans ton texte.
D'ici, (car le monde est petit), j'ai la même nausée.
La duplicité, les trahisons de cet homme, sont hallucinantes. Preuve, encore une fois, que la politique, qui devrait être l'art désintéressé de conduire le bien commun, ne s'apprend pas à l'ENA.
Et quand je vois qu'il s'entoure des tous ces merdeux, de tous ces gommeux du discours, justement promus à l'ENA, je me dis : soit il le fait exprès, soit il est bête comme un cochon.

J'ai été, je suis, je le reconnais sans ambages, moins sensibilisé par la Syrie. C'est une connerie grandiose, car la Syrie et l'Ukraine subissent, à peu de choses près, le même sort : elles sont mises en charpies par des vautours dont Hollande est le complice bêlant.
Mon dégoût - pour cet homme que silencieux mépris - est venu de ce qu'il s'est empressé de recevoir à l’Élysée des gens qui n'ont jamais caché leurs sympathies pour le nazisme.
RÉDHIBITOIRE.

Écrit par : Bertrand | 25/04/2014

Rectif :

[...] Mon dégoût - je n'avais jusqu'alors pour cet homme que silencieux mépris - etc...

Écrit par : Bertrand | 25/04/2014

Le problème, ce sont les mots, qui n’ont pas le même sens pour tous. Ainsi les Américains des années 50 accusaient de communisme des gens qui nous semblent à nous fort à droite. Récemment, un député US a traité Obama de marxiste, ce qui me laisse personnellement fort perplexe. Ici en France, le peuple voit dans le socialisme une certaine image de la gauche, généreuse et sociale. Il faut croire que pour les dirigeants du PS le mot « socialiste » désigne autre chose. Il m’avait pourtant semblé, lors de la campagne électorale, que la définition qu’ils en donnaient correspondait à celle du peuple. Il faut croire que le pouvoir favorise l’évolution sémantique de la langue.

Écrit par : Feuilly | 25/04/2014

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