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15/04/2014

De l'Egypte

J’ai parlé beaucoup ici de l’Ukraine et de la Syrie, mais j’ai un peu négligé l’Egypte, qui avait été autrefois le fer de lance du panarabisme et de la fierté arabe avec Nasser.

Je vous invite à lire l’article ci-dessous, qui explique clairement la situation :

  • La volonté de l’Occident d’imposer les Frères musulmans sous le couvert d’une révolution populaire.
  • La manière de préparer cette révolution, en utilisant par exemple des organismes comme Amnesty International ou HWR (Human Rights Watch), dont je me méfie depuis leur rôle en Serbie et que je me garderais bien de financer. Ce n’est pas que les faits que ces organisations dénoncent soient faux. Non, le problème c’est qu’elles ne servent qu’à discréditer les régimes en place (souvent corrompus c’est un fait) dans l’espoir de les renverser et de leur substituer des régimes pro-occidentaux, lesquelsi se moqueront pas mal du bonheur du peuple. Les droits de l’homme ne sont donc qu’un prétexte pour permettre au capitalisme international de s‘imposer partout. C’est surtout de cela dont nous devons prendre conscience.
  • Le type de régime que voulaient instaurer les Frères musulmans et le président Morsi.
  • La réaction populaire à cet état de fait (ce qui n’avait pas été prévu par Washington, d’où son hésitation après la prise du pouvoir par l’armée)
  •  La haine de l’Occident qui est en train de naître chez les Egyptiens depuis qu’ils se sont rendus compte que nous avions cherché à les manipuler.    

 http://www.afrique-asie.fr/component/content/article/75-a...

 

Egypte

 

Commentaires

Merci pour le lien, l'article est édifiant. Les mêmes méthodes partout à l’œuvre... Mais le peuple est souvent intelligent et courageux.

Écrit par : Michèle | 16/04/2014

Ce qui est désespérant c'est cette manière de provoquer ces révolutions puis de les détouner de leur but. Car au départ, les revendications du peuple qui se soulève sont pertinentes. Combien ne sont pas morts sur la place Tahrir ? Pour rien donc. Heureusement qu'il y a eu un deuxième soulèvement contre les Frères musulmans, mais pour se retrouver avec un régime militaire. Beau paradoxe. Comme si, dans un tel contexte, la prise du pouvoir par l'armée devenait encore plus démocratique que le gouvernement des Frères.

Écrit par : Feuilly | 17/04/2014

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