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02/10/2013

Passion

Fantôme blanc enroulé dans la nuit de mes songes

Je te revois,

Étendue au travers des draps de l’amour,

Gémissant, lèvres entrouvertes,

Tandis que mes doigts profanes parcouraient la nudité de ta passion.

A l’oreille, je te murmurais des mots doux et chauds,

Des mots humides et tendres,

Comme nos langues qui se cherchaient dans des baisers d’éternité.

Dehors, éclataient de terribles orages

Et nous, apeurés par notre amour,

Nous écoutions les grands battements de nos cœurs.

C’est alors que sur tes lèvres, j’ai déposé des mots nus, 

Et qu’une fleur rouge s’est épanouie sur la neige des draps blancs. 

00:16 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature

Commentaires

Quand la passion assouvie trouve les mots du ressentir !

Écrit par : saravati | 03/10/2013

@ Saravati : mais les mots sont bien faibles, parfois, à rendre une réalité qui les dépasse.

Écrit par : Feuilly | 03/10/2013

Les commentaires sont fermés.