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01/03/2013

Hiver

On est bien peu de chose

Et les fleurs déjà sont fanées dans le jardin des rêves.

Coupés par l’hiver, les chemins ne mènent plus nulle part

Et la neige a recouvert les tombes de ceux qui se sont tus.

Dans le froid et le silence gelé, un oiseau quelque part a crié.

Reste la forêt, immobile et nue,

Seul espoir d’un printemps qui tarde à venir.

00:05 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature

Commentaires

Les temps de grand froid prêtent à la nostalgie et pourant il y a toujours un demain à renaître.

Écrit par : saravati | 02/03/2013

@ Saravati : oui, le climat joue sur notre moral, c'est évident. Mais le printemps arrive, avec plein de promesses. Un peu comme l'amour, quoi :))

Écrit par : Feuilly | 02/03/2013

Que devient la neige quand elle a fondu :)

Écrit par : Michèle | 05/03/2013

La neige ? Sa beauté s'en est allée, éphémère par nature. Un peu comme nous, quoi.

Écrit par : Feuilly | 06/03/2013

Les commentaires sont fermés.