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15/11/2010

Obscurité (61)

 

 

 

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07:00 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : littérature

Commentaires

"Ailleurs".....C'est un mot de la langue française parfaitement défini car seul le hasard ou l'amour, ce qui revient au même, peuvent lui donner un nom.
Et, en dépit des circonstances et des apparences, on pourrait dès lors presque dire "qu'Obscurité" est un happy end.
Parce que sa fin ouvre.

Écrit par : Bertrand | 15/11/2010

"Ailleurs" : Dans ce récit adressé, partagé (sinon on serait dans le narcissisme), chaque lecteur trouve ce qui le regarde, ce qui le dépasse, ce qui le met à la fois au-dedans et en dehors de lui-même.

Écrit par : Michèle | 15/11/2010

magnifique final!

Écrit par : giulio | 15/11/2010

Va ton chemin, petit homme
Suis le vol de l'épervier
Tu trouveras l'arpeggione
A l'amour seras convié

Merci Feuilly, pour le plaisir de vous avoir suivi dans cette aventure. Un finale comme je les aime. Bis !

Écrit par : Le Photon | 16/11/2010

Oui, une fin sombre, mais qui s'ouvre sur l'espoir quand même. N'est-ce pas d'ailleurs ce que nous faisons la plupart du temps, espérer? La vie nous malmenant souvent, nous n'avons pas beaucoup d'autres alternatives.

Écrit par : Feuilly | 16/11/2010

Ce fut une belle aventure, que j'ai suivi avec grand plaisir. L'espoir ouvre le chemin de l'enfant, et c'est bien ainsi .... Oui, l'espoir nous tire en avant bien souvent dans nos vies, tant mieux.....

Écrit par : Débla | 16/11/2010

La musique, l'art délivre en quelque sorte celui qui crée , car il faut bien parfois que "ça " s'exprime d'une façon ou d'une autre...
Belle aventure que ce roman qui maintenant est élément à part entière de la blogosphère.
Toute mon admiration. Marie

Écrit par : ellesurlalune | 16/11/2010

J’ai l’impression qu’entre les personnages et vous, il s’est tissé des liens affectifs perceptibles. Le fait de « livrer » les épisodes sans délai, sans relecture, est une situation originale passionnante qui profite au lecteur qui aime l’écriture sans fardage malheureux (le réveil de l’enfant après le coma est décrit, dans l’épisode 60, avec maints détails d’une très grande justesse…). Cette écriture « à flux tendu » est imprégnée, à mon avis, d’une intimité et d’un attachement instinctifs ; dans cette situation, une partie de votre vécu fuse par capillarité d'une manière naturelle et spontanée. Le dialogue qui s’installe dans l’urgence n’a-t-il pas plus de chance de rester indemne des contentions parasites… C’est ce qui fait l’originalité et la beauté de cette aventure. Maintenant que vous l’avez abandonné, le petit garçon va se sentir doublement orphelin!

Écrit par : Halagu | 16/11/2010

Juste dire que le commentaire d'Halagu est bien senti, très juste.
En tout cas j'y souscris des dix doigts.

Écrit par : Bertrand | 17/11/2010

Et moi des deux mains :)

Ce commentaire d'Halagu me renvoie à mon ressenti de lectrice depuis plusieurs mois : le sentiment d'une dynamique interne au texte, qui n'avait plus besoin de commentaires et en même temps le souci de dire on est là.

Écrit par : Michèle | 17/11/2010

Les divers commentaires résument bien ma pensée et je trouve le petit poème de Photon tout à fait enchanteur !

Écrit par : Cigale | 17/11/2010

@ Cigale : merci !

Écrit par : Le Photon | 17/11/2010

Merci à tous pour vos commentaires. Je ferai le point dans une note à part.

Pour répondre plus précisément à Halagu, je dirai qu’en effet il s’était tissé des liens affectifs entre mes personnages et moi. J’essaie de me mettre à leur place et l’histoire avance ainsi. Il n’y avait pas de plan préétabli et comme il fallait rendre ma copie dans un délai raisonnable, je fonctionnais à l’instinct. Je suis d’ailleurs plus ou moins incapable de travailler artificiellement un texte. Je peux le recorriger sur le plan de la langue, mais je ne vais jamais passer trois heures sur un mot pour trouver le terme exact, car chaque fois que je me suis essayé à cet exercice, la deuxième version était moins bonne que la première. Plus artificielle, dirons-nous, moins spontanée.

Quant à savoir si mon vécu «fuse par capillarité d'une manière naturelle et spontanée », je n’en sais rien. Probablement, encore que je n’aie jamais connu une situation semblable à celle de cet enfant. Pour les paysages, par contre, il est vrai que je suis déjà allé dans la plupart des lieux cités (sauf Limoges et la plage des Landes sous la tempête). Mais Beynac ou Saint-Julien d’Arpaon, oui, j’y ai logé. Cela aide beaucoup pour tenter de rendre l’ambiance des lieux. Ce fut aussi pour moi l’occasion de renouer avec des souvenirs parfois oubliés, dont certains remontaient à l’adolescence. Mais l’écriture demande du recul, je crois, pour pouvoir transformer le réel, le vécu, en autre chose. Ecrire, c’est finalement tenter d’exprimer ce que l’on a ressenti devant telle ou telle situation, devant tel ou tel paysage. Il n’y a rien d’objectif là-dedans car la réalité, non seulement je la donne à voir avec mes yeux, mais en plus je la transforme au gré de mon imagination. Et c’est là, sans doute, que mon vécu et mon ressenti ressortent dans le texte, mais décalés.

Quant à savoir si « Obscurité » avait ou non besoin de commentaires, ma réponse est ambiguë. J’y reviendrai. Disons qu’ils furent nécessaires au début, parfois contrariants quand on tentait de me faire aller où je n’avais pas envie, et un peu angoissants à la fin quand ils annonçaient déjà la suite telle que je l’avais imaginée. Je répondais d’ailleurs moins à la fin, non par lassitude ou dégoût des commentaires, mais par prudence. De plus, disons que ce n’était pas à moi de venir donner des interprétations sur tel ou tel passage. Les lecteurs/trices pouvaient le faire mais pas moi en tant qu’auteur (car oui, pendant tous ces mois c’est donc bien l’habit d’auteur que j’ai revêtu, puisque j’étais lu), d’autant plus que le texte n’était pas achevé et que je n’avais vraiment aucune idée de ce qui allait se passer dans le chapitre suivant.

Écrit par : Feuilly | 18/11/2010

Tout bien considéré, c'est l'informatique qui autorise une méthode d'écriture aussi originale. C'est la face claire de cet outil. Il faut, cependant, allier l'audace et le talent pour tenter et réussir l'expérience... Il existe des écueils qui deviennent admirables!

Écrit par : Halagu | 19/11/2010

Revenant d'une longue absence, je découvre la fin du texte. Je pleure. Rarement un livre me fait pleurer, comme peut le faire un film.
La fin est admirable. Parfaite.

Écrit par : Natacha S. | 28/11/2010

@ Natacha: je vous avais pourtant prévenue ici même que la fin ne serait pas très gaie...

Écrit par : Feuilly | 29/11/2010

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