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05/08/2010

Obscurité (40)

 

 

07:00 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérature

Commentaires

Virage vers le réel, affrontement du concret, plus d'étoiles ni de chouettes. L'histoire tient bien la route.
Bonne rentrée!

Écrit par : Natacha S. | 05/08/2010

Bon retour Feuilly! Mais commment feras-tu pour qu'ele ne soit broyée par la machine. Il y plus de 60 ans, ma mère fit le même truc avec ma soeur et moi-même, mais ne put s'en tirer qu'en s'expatriant. Bonne chance pour la suite!

Écrit par : giulio | 08/08/2010

Bonjour à tous.

C'est cela, l'affrontement du concret. Fini le rêve. Comment fera-t-elle pour ne pas être broyée? J'ai bien peur qu'elle ne le soit, en fait.

Écrit par : Feuilly | 08/08/2010

"La nuit commençait à tomber et on entendait le chant des cigales dans les arbres derrière le mur du camping. Il faisait plus chaud qu’à La Courtine et l’enfant expliqua à Pauline que c’était dû à la différence d’altitude et pas du tout au fait qu’ils étaient un peu plus au Sud, comme elle le croyait naïvement."

J'aime ces considérations climatiques, qui m'évoquent 'l'Auvergnat' du "Géographiques" de Bertrand :

"(...) ça n'est plus la position par rapport à un pôle ou a l'équateur, position géographique stricto sensu définie dans l'horizontalité, mais la position par rapport au niveau des mers, la position dans l'atmosphère, la verticalité. Le climat mis devant le fait accompli d'un bouleversement de la fin de l'ère primaire et bien forcé de s'en accommoder. Tenez, à tel point qu'il peut différer d'une vallée à l'autre, d'un versant même à l'autre, adret chaud et sous les rayons du soleil, ubac froid et tout enveloppé d'ombre."

Écrit par : Michèle | 12/08/2010

Intertextualité, peut-être. Ou approche semblable, tout simplement.

Écrit par : Feuilly | 12/08/2010

Je ne voulais pas comparer, je voulais simplement dire le bonheur pour un lecteur, en tout cas pour moi, chaque fois que je rencontre cette approche.
Les paysages pour dire notre histoire.
J'ai suivi l'itinéraire de nos trois cabris, en allant regarder ce que dit de ces régions, Paul Vidal de La Blache, dans son "Tableau de la géographie de la France" (La Table Ronde, Paris, 1994).
Et puis je suis allée relire un peu "Géographiques", pour voir aussi comment Bertrand en parle. Et c'est ce qui m'a amenée à ce commentaire.
C'est pour moi (Obscurité), une autre belle façon de voyager. Traverser la France en lisant un roman. Cela ne me gênerait pas qu'ils naviguent encore un peu...
Je les retrouverai à mon retour dans quelques jours.

Écrit par : Michèle | 12/08/2010

Et bien, bon voyage à celle qui prend la route. Attention aux chasseurs, quand même...

Écrit par : Feuilly | 12/08/2010

Le commentaire de Michèle me fait penser à la géopoétique de Kenneth White. C'est d'ailleurs un peu ainsi que j'avais ressenti les "Géographiques" de Bertrand Redonnet, mais avec une approche moins "théorique". Bien à vous.

Écrit par : Le Photon | 17/08/2010

Je me susi souvent dit que notre état mental dépend en partie de l'endroit géographique où on se trouve.

Écrit par : Feuilly | 17/08/2010

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