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09/08/2010

Obscurité (41)

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07:00 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : littérature

Commentaires

Magnifique épisode que ce retour dans le pays natal, un beau pays qui plus est. Mais ce moment où nous étions au monde sans y faire réflexion, ne reste-t-il pas le plus beau pays, le pays d'enfance ?
Merci.

Écrit par : Michèle | 09/08/2010

Oui et le pays de l'enfance de chacun est différent.

Écrit par : Feuilly | 09/08/2010

Retour au pays de l'enfance, oui, mais en étant accusée du rapt de ses enfants.
La mère, depuis le début, se heurte à un monde mâle terrifiant, exception faite du serrurier, qui était un vieillard: le père, le chasseur, les gendarmes, le banquier et l'avocat. Où sont les femmes? Puisque l'histoire se passe aujourd'hui, il doit bien y avoir quelque part des femmes combattantes? Ou je rêve?
En tous cas, je trouve très intéressant que vous arriviez, après les temps magiques de la Creuse, à entrer dans le réel.

Écrit par : Natacha S. | 10/08/2010

Le pays de l'enfance de chacun est différent...Certes.
Mais, en même temps, ce que son évocation suggère, alimente, dit comme émotions, est universel.
C'est là le morceau de notre archéologie auquel nous sommes le plus attachés.
Peut-être parce que nous sommes tous à la recherche du paradis perdu, du moins de l'image de paradis perdu qui s'est inscrite par peur de la fuite du temps.
Peur de l'inéluctable mort.

Écrit par : Bertrand | 10/08/2010

@ Natacha : "un monde mâle terrifiant" En effet. Tout le texte est peut-être finalement indirectement un hommage aux femmes vcitimes de violence. Une critique de la manière dont la société, dans son ensemble, se comporte avec elles. Quant aux femmes combattantes, si elles ne sont pas dans le texte, elles se trouvent sans doute du côté des lectrices. Du moins je l'espère. Les victimes aussi, malheureusement.

Le temps du rêve, celui de la Creuse, est bien terminé, en effet. J'avais cela en tête depuis le début: la fuite, un moment de rêve, puis la dure réalité qui les rejoint.

@ Bertrand: oui, ce paradis est d'abord celui de l'enfance, de toute enfance. Parce que tout y était magique et la mort inconnue.

Écrit par : Feuilly | 11/08/2010

Formidable que d'aller fourrer ses héros dans des situations inextricables dont je me demande si tu sais déjà comment les dénouer... à moins que le glaive d'Alexandre soit déjà prêt? As-tu déjà dressé un plan d'ensemble, ou vas-tu, toi-même, un peu à l'aventure, te laissant parfois surprendre par l'évolution de l'histoire ?

Écrit par : giulio | 12/08/2010

Le seul plan que j'avais, c'est :

1) le départ
2) quelques jours de rêve (qui devinrent finalement plus ou moins un mois)
3) le dénouement après avoir été confronté à la réalité.

Pour le reste, tout s'invente au jour le jour (la clef, le chasseur, l'histoire de la musicienne...)

Ce sont donc les personnages qui me guident et qui écrivent leur histoire. Parfois je pense aller à gauche et ils me tirent à droite. Alors il faut beaucoup d'imagination pour me retrouver quand même à gauche trois épisodes plus loin.

C'est vraiment amusant en fait.

Écrit par : Feuilly | 12/08/2010

Les commentaires sont fermés.