22/06/2010
Obscurité (34)
07:00 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : littérature
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Commentaires
Outre d'aller retrouver celle qui pourrait être la fille du chasseur, mais pas nécessairement du même chasseur dont quelque privauté - peut-être un mouvement d'égarement au sein d'un grande solitude - avait un peut vite fait un monstre aux yeux de la mère et des enfants, donc outre sa quête de la fille ou non de ce chasseur, ou d'un autre, notre petit poucet n'essaierait-il pas de retrouver un père, qu'il n'a ni eu ni connu, à un âge, où, à défaut de grand frère, le père peut dramatiquement manquer à un garçon? Quitte à ce que ce père soit un peu ogre sur les bords et que ceette nouvelle adoption désirée fasse de la grande fille une soeur adoptive - comme la petite - et double les options d'un inceste sinon programmé, du moins programmable...
Écrit par : giulio | 23/06/2010
Pas mal comme interprétation...
Écrit par : Feuilly | 23/06/2010
Oh la la! Je n'arrive à planer si haut (si bas) dans les interprétations trop sigmundiennes pour moi.
Une inquiétude: le garçon ne va quand même pas perdre sa petite soeur dans les bois?
Écrit par : Natacha | 23/06/2010
@ Natacha: J'avais pensé, en effet, que Pauline resterait près du gué pendant que l'enfant irait conter fleurette à la jeune fille, puis que finalement elle se perdrait. Mais non, elle est fûtée et elle en a décidé autrement (car chez moi ce sont les personnages qui décident. Marche romane est la dernière démocratie).
Écrit par : Feuilly | 23/06/2010
(car chez moi ce sont les personnages qui décident. Marche romane est la dernière démocratie).
Très bon...Excellent, même.
Et j'espère, san même en douter une seconde, que c'est une démocratie d'inspiration anar, où les élus sont révocables à tout instant, s'ils viennent à faillir à leurs engagements...
Écrit par : Bertrand | 24/06/2010
Bien sûr. Point, ici, de politicien de métier ni de vénalité des offices.
Écrit par : Feuilly | 29/06/2010
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