23/02/2010
Obscurité (8)
08:39 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : littérature
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08:39 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : littérature
Commentaires
Faites vos jeux ! Les paris sont ouverts... !
(j'espère que la suite est écrite parce que là...)
Écrit par : Cigale | 23/02/2010
@ Cigale : la suite n'est pas écrite, mais j'ai ma petite idée, sinon cela deviendrait invivable.
Écrit par : Feuilly | 23/02/2010
C'est magnifique, tout simplement magnifique !
Cette construction à flanc de colline, avec la partie arrière plus haute que la façade m'évoque autre chose... et c'est merveille que d'entendre ainsi quelque chose à l'œuvre chez l'écrivain qui nous ouvre les portes de l'atelier.
Écrit par : Michèle | 23/02/2010
Autre chose? Et quoi donc?
Écrit par : Feuilly | 23/02/2010
De fait il ne s'agit pas vraiment de la même chose, mais il y a aussi une histoire de "niveau".
En tout cas, en lisant, ce sont pour moi des images qui se sont télescopées :
"Pour mieux comprendre la topographie des lieux, il faut imaginer que l'excavation qui avait été faite pour construire la maison était exagérée par rapport à la surface de celle-ci. Les ouvriers s'étaient visiblement retrouvés avec un trou à devoir combler une fois l'habitation terminée et il me plait de penser que c'est par paresse qu'ils ont imaginé cette sorte de verrière qui venait donc prolonger la cave dans le sous-sol, mais qui en surface offrait l'énorme inconvénient de se situer au même niveau que la cour. Point de jeux de ballons pour l'enfant que j'étais, évidemment, car les carreaux auraient été immédiatement cassés. Je peux avouer aujourd'hui que cette situation m'arrangeait bien, car j'ai toujours eu pour les ballons une aversion viscérale et à vrai dire si profonde qu'elle doit être d'origine génétique, il n'y a pas d'autre explication. Il n'en restait pas moins que cette serre qui, à l'extérieur, se retrouvait de plain-pied avec le sol, constituait un véritable danger car quelqu'un d'un peu distrait ou qui aurait été victime d'un soudain étourdissement, se serait immédiatement retrouvé dans la cave après avoir été déchiqueté par la verrière."
(La serre)
Écrit par : Michèle | 23/02/2010
Ah oui, de fait. Mais dans "la serre" il s'agissait d'une maison réelle dans laquelle j'avais vécu enfant. La terrasse se prolongeait par une serre (au même niveau que le sol, mais en pente douce vers le mur quand même) qui éclairait la cave en contrebas.
Ici, la maison est imaginée, mais j’en ai vu beaucoup de cette espèce dans le Massif central. L’arrière donne souvent sur le vide et les fenêtres de la cuisine (laquelle est au rez-de-chaussée côté façade) donnent donc en hauteur à l’arrière et sont inaccessibles à partir du sol.
Pour le reste, la maison de ma grand-mère (dans une autre région) était encastrée dans la colline. Quand on allait dans l’ancienne écurie, les marches étaient taillées directement dans le rocher, qui restait apparent. C’est de cela que je me suis inspiré pour la description de l’écurie au début de ce récit. Avec le mur de schiste d’une épaisseur de 90 cm, la pénombre et une petite fenêtre qui ressemblait à une meurtrière (mais que les hirondelles empruntaient les années où le carreau était cassé). Comme quoi l’inspiration va souvent puiser ses racines bien loin dans notre vécu. Et on se dit aussi qu’on immortalise un peu ces endroits en les couchant sur le papier. Pas dans le sens que ce texte serait immortel mais dans le sens qu’ils ressuscitent et sortent du néant quand on partage leur existence avec les lecteurs.
Écrit par : Feuilly | 23/02/2010
C'est aussi ainsi qu'était construite la bergerie de mon enfance dans les alpes de haute provence... Bergerie transformée en habitation. La facade sur le devant comportait trois niveaux, mais sur l'arrière il n'y en avait plus qu'un avec des escaliers taillés dans la pierre... De la cave au grenier on passait de découverte en découverte... Bien entendu dans un pariel lieu l'imagination enfantine galopait sans retenue....
La suite, la suite .....
Écrit par : Débla | 23/02/2010
Il maîtrise de mieux en mieux sa technique feuilletonesque, notre Feuilly, et nous ménage un suspense à tout casser. Bravo!
Écrit par : giulio | 24/02/2010
Un énorme plaisir que cette lecture en direct, la sensation que quelqu'un me lit cette histoire. J'y suis complètement, oubliant la réalité difficile. Merci infiniment. Et mes félicitations, vous êtes en train de réussir quelque chose de bien, vraiment bien!
Écrit par : Natacha | 24/02/2010
@ Debla : « De la cave au grenier on passait de découverte en découverte.. » Oui, c’est la magie de l’enfance assurément et il n’y a plus que la magie de l’écriture pour nous la faire revivre.
@ Giulio : C’est comme dans Tintin, d’Hergé, qui était publié en revue. La dernière image de la page se termine souvent par une intrigue ou une question dont on n’aura la réponse que la semaine suivante (retournez-y voir, c’est pour les personnes de 7 à 77 ans). Quelqu’un comme Balzac avait publié certains de ses romans d’abord dans la presse. Cependant, les véritables romans-feuilletons sont plutôt liés aux noms de Dumas, d’Eugène Sue et de Zola. Pour ces trois-là, le roman est écrit en fonction de sa parution par tanches dans un journal.
@ Natacha : Heureux que cela vous plaise. N’étiez-vous pas de ceux/celles qui réclamaient une suite ? D’où peut-être cette impression qu’on vous lit cette histoire, puisqu’elle a été commandée par les lecteurs/trices.
Écrit par : Feuilly | 24/02/2010
Ouf ! Tout ça est tendu à l'extrême et tient drôlement bien la route. Comme dit Débla, la suite, la suite...
Écrit par : solko | 24/02/2010
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