10/01/2009
Un autre Israël?
Pour terminer cette évocation de la guerre au Proche-Orient, je voudrais préciser, après avoir bien critiqué ici la position du gouvernement israélien, qu’il ne faudrait pas non plus, par nos propos à tous (qui partent certes de bons sentiments) en arriver à diaboliser l’une ou l’autre nation et donc indirectement contribuer à aviver la haine. En d’autres termes, je voudrais dire, comme je l’ai déjà fait dans le passé, qu’il ne faudrait pas assimiler l’ensemble des Israéliens à la politique de leur gouvernement (de même que tous les Américains ne pensent pas comme Bush ou tous les Français comme Sarkozy, loin s’en faut).
Voici donc un article qu’une connaissance m’a envoyé et qui prouve à suffisance qu’en Israël même il est des personnes qui osent prendre la parole pour dénoncer ce qui se passe, tout en ayant la clairvoyance de dire que du côté palestinien tout n’est pas très clair non plus dans la politique qui est menée.
"Israël a manqué un rendez-vous avec l’histoire"
Ce qui est fascinant, c’est que je retrouve dans cet article beaucoup de points qui ont été soulevés ici. La différence, c’est que c’est un Israélien qui le dit et cela fait plaisir. Tout espoir n’est peut-être pas perdu.
Uri Avnery est né en Allemagne en 1923. Ecrivain et journaliste, il est membre de la Knesset.
Sa famille fuyant Hitler, est arrivée en Palestine en 1933 (tiens, tiens). A quatorze ans il est membre de l’Irgoun de Menahem Begin et combat les Britanniques. Il quitte cette organisation dès 1941, car il se rebelle contre ses positions anti-arabe et anti-sociale. Il fera la guerre de 1948 comme soldat, puis devient journaliste. Il quitte le quotidien Haaretz, estimant qu’on ne le laissait pas parler à sa guise de l’expropriation des terres appartenant aux Arabes. Il rachète alors l'hebdomadaire israélien Haolam Hazeh, journal qui critiquera l’opération militaire de Sharon contre le village de Qibya, ce qui vaudra à Uri Avnery un passage à tabac par des militaires ayant participé à l’opération. Plus tard, c’est un attentant à la bombe qui vise le siège du journal suite à un article contre le maire de Haïfa.
En 1965, il est de ceux qui fondent le parti Haolam-Hazeh et il deviendra député à la Knesset . En 1982, il va rencontrer Arafat au Liban. En 1933, il fonde le « Bloc de la paix ». (Gush Shalom en hébreu). C’est un mouvement israélien, fort à gauche, qui milite pour la paix et en vue de la création d'un Etat palestinien (un peu comme Shalom Archav)
01:18 Publié dans Actualité et société | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : israël, gaza, gush shalom
Commentaires
L'épouvantail islamiste...
En octobre 1981 le président sadate est assassiné par un groupe de jihâdistes prônant un retour au source de l'islamisme.
En 1979, en Afghanistan, est lancé par une alliance politique des forces se réclamant de l'islam politique, l'appel au jihâd contre l'occupant russe.
Ce jihâd sera financé et appuyé idéologiquement par l'Arabie Saoudite, et armé par les Etats-unis qui livreront à ces groupes le meilleur de l'armement sophistiqué us pour combattre les chars et l'aviation russes.
Le Pentagone livra notamment les fameux missiles individuels et portables Stinger, capables de mettre hors de combat, sans aucune infrastructure particulière, si ce n'est la nuque et les épaules solides d'un jihâdiste, le plus puissant matériel volant russe engagé contre la résistance afghane. (En comparaison les missiles iraniens que tirent aujourd'hui le Hamas sur Israël, sont des armes meurtrières mais ne représentant aucun saut qualitatif stratégique dans l'armement des djihâdistes palestiniens)
La CIA et ses instructeurs se sont aussi chargés de l'instruction et de l'entraînement des mujâhidins dans des camps mis à disposition par le gouvernement et l'armée pakistanaise.
C'est dans ces camps que Ben Laden a appris son métier de terroriste, et c'est là qu'ont été formés les tueurs du GIA algérien et de plusieurs organisations du même accabit.
C'est aussi en 1979, cette même année que l'Arabie saoudite a été elle-même la cible d'un groupe extrémiste nouveau, inconnu jusqu'alors, se réclamant du Jihâd. Ce groupe occupa pendant deux semaines la grande mosquée de La Mecque, le lieu le plus saint de l'Islam.
Cette alliance contre nature entre Etats-uniens, saoudiens et intégristes musulmans ne devaient en rien gêner les deux parties. La manipulation de la religion à des buts politiques n'a jamais rebuté la CIA, en quoi l'islam subissait le même traitement que le christianisme sous d'autres latitudes.
Quand le président Reagan comprit tout le parti que les Etats-unis pouvaient tirer de l'enlissement soviétique en Afghanistan, l'idée d'utiliser à cet effet des combattants musulmans ne devait pas heurter outre mesure sa sensibilité républicaine et catholique.
Pour les jeunes musulmans qui s'étaient engagés dans cette aventure, le combat contre l'occupation soviétique de l'Afghanistan primait sur tout. Cette occupation n'était
pas moins abjecte que les autres, et le régime fantoche d'Afghanistan ressemblait par bien des aspects à certains régimes arabes qui les opprimaient et qui étaient soutenus par les soviétiques.
Une internationale intégriste s'est alors mise en place, une grande école du terrorisme soutenue par les Etats-unis et applaudie par tous les occidentaux au nom de la lutte contre l'expansionnisme communiste et la défense de la liberté.
Le socle idéologique des djihâdistes, sur lequel tous ces groupes ont pris naissance, consiste en cette idée que l'islam est une doctrine totale, donnée une fois pour toutes, et qui apporte des réponses à tous les problèmes que se posent les êtres humains en tout lieu et en tout temps.
Un des buts politiques principaux de ces groupes est de bloquer la sécularisation du Monde Arabe, de combattre les tendances modernistes des états arabes à la laïcisation de leurs société, laïcisation majoritaire aussi dans les mouvements de libération de la décolonisation d'après guerre dont l'Organisation de Libération de La Palestine (OLP).
Un des éléments essentiel de cette idéologie politico-religieuse est la stigmatisation de la différence d'essence entre "nous" et "eux", entre les musulans et les non-musulmans. Cette dichotomie recouvre l'opposition très courante Orient/Occident et on la retrouve dans le discours nationaliste de l'authenticité ethnique.
L'essence des musulmans, selon ces théories, aurait été contaminée à travers les siècles et le rôle des vrais musulmans est de rétablir dans sa pureté première, de la débarrasser des "innovations blâmables", de la protéger des tentations de la modernité et des sortilèges de l'Occident. Il faut revivifier "l'Age d'Or de l'Islam".
Un couple infernal s'est alors formé entre le despotisme des régimes féodaux ou post-féodaux arabes et l'islamisme politique radical. Ce couple a prospéré sur les décombres du nationalisme arabe et surtout du communisme et du socialisme. Ce sont des ennemis complémentaires car chacun cherche à apparaître comme le meilleur antidote de l'autre.
Tous les tyrans du monde arabe prétendent devant leur peuple et devant le monde entier qu'ils sont le dernier rempart contre la barbarie de l'islamisme radical.
Tous les mouvements islamistes radicaux recrutent leurs militants en se présentant comme les ennemis les plus déterminés de l'horreur despotique.
Quel espace politique entre ces deux forces qui dominent les sociétés arabes peut avoir un courant démocratique et moderniste ? Et qui en Occident va-t'-il le soutenir ?
L'histoire contemporaine va nous révéler encore bien des surprises.
Bon, Feuilly, merci pour votre patience devant les élucubrations d'un vieux croyant au progrès dans les relations entre les peuples et les hommes.
Je retourne dans mes casernes fourbir mes armes de la critiques des armes. Je plaisante bien sûr. Tschüss. philip
Écrit par : Philip Seelen | 10/01/2009
Encore une autre voix en Israël, celle de Gideon Levy, journaliste au quotidien de gauche israélien Ha'aretz.
Gideon Levy:
Cette guerre, peut-être plus que les précédentes, montre le vrai visage de la société israélienne. Le racisme et la haine, le goût de la vengeance et la soif de verser le sang. Les correspondants militaires soulignent à la télévision que les "inclinations des commandants" dans les « Forces de défense israéliennes » sont désormais de « tuer le maximum de personnes. » Et même si cela ne concernerait que les combattants du Hamas, ces « tendances » font froid au dos.
L’agression et la brutalité sans limite des militaires sont présentées comme des moyens d’éviter des pertes israéliennes : le rapport effrayant en matière de pertes humaines soit 100 morts palestiniens pour chaque israélien tué, ne soulève même pas de questions comme si nous avions décidé que leur sang a 100 moins de valeur que le nôtre, ce qui est la preuve de notre propre racisme.
Les gens de droite, les nationalistes, les chauvinistes et les militaristes sont les seuls à occuper les devants de la scène et ne les ennuyez pas avec les principes humanitaires et la compassion. C’est seulement à la périphérie du camp [de la guerre], qu’une protestation illégitimée, mise à l’écart et ignorée des médias, peut être entendue, une voix venant d’un petit groupe de Juifs et d’Arabes courageux.
Parallèlement à tout cela, s’élève une autre voix, peut-être la pire de toutes. C’est celles des « Juste-Hypocrites ». Mon collègue, Ari Shavit, semble être leur éloquent porte-parole. Cette semaine, Shavit a écrit dans Haaretz du 7 janvier qu’« Israël doit doubler, tripler, quadrupler son aide médicale à Gaza" pour ajouter ensuite que : "l’offensive israélienne dans la bande de Gaza est justifiée ... Seule une initiative humanitaire immédiate et généreuse peut prouver que, même au cours de la guerre brutale qu’on nous a imposée, nous n’oublions pas qu’il y a des êtres humains de l’autre côté. "
Pour Shavit, qui a justifié cette guerre et qui a insisté pour qu’elle ne soit pas perdue, son prix est sans importance tout comme le fait qu’il n’existe pas de victoires dans de telles guerres injustes. Et il ose, dans le même souffle prêcher "l’humanité".
Shavit, souhaite-t-il de nous voir tuer et de tuer encore, et ensuite de nous voir mettre en place des hôpitaux de campagne et d’envoyer des médicaments pour soigner les blessés ? Il sait que la guerre contre une population impuissante, peut-être la plus démunie du monde, qui n’a nulle part où s’enfuir, ne peut être que cruelle et ignoble. Mais des gens comme lui veulent toujours s’en sortir de façon élégante.
Nous larguons des bombes sur des immeubles résidentiels, et ensuite nous allons soigner les blessés à Ichilov, nous lançons des obus sur une population réfugiée dans des écoles des Nations Unies, et nous allons ensuite rééduquer à Beit Lewinstein les personnes que nous avons rendues handicapées. Nous tirons sur des gens et ensuite nous pleurons sur leur sort, nous tuons et ensuite nous nous lamentons, nous déchiquetons comme des « machines automatiques à tuer » des femmes et des enfants, et nous devons préserver notre dignité ensuite.
Le problème est que cela ne fonctionne pas de cette façon. Cette hypocrisie auto-justificatrice est scandaleuse. Ceux qui font des appels enflammés pour plus de violence sans égard pour les conséquences de cette violence sont au moins honnêtes.
Vous ne pouvez pas tout avoir. La seule « pureté » de cette guerre est la "purification prônée par les terroristes" qui signifie l’ensemencement de terribles tragédies. Ce qui se passe à Gaza n’est pas une catastrophe naturelle, un tremblement de terre ou une inondation, pour lesquels il serait de notre devoir de tendre une main secourable à ceux qui en sont touchés, d’envoyer des équipes de sauvetage, comme nous aimons le faire avec amour.
Tout ce qui se passe actuellement à Gaza de pourri et de catastrophique est la faute des hommes, Notre Faute. L’aide ne peut être offerte par les mains tâchées de sang de ceux que l’on veut secourir. La compassion [pour les victimes] ne peut germer à partir de la brutalité [des bourreaux].
Pourtant, il y a des gens qui veulent gagner sur les deux tableaux. D’un côté, tuer et détruire sans discernement et de l’autre montrer un bon visage et une conscience propre : aller au devant des crimes de guerre sans aucun sens de la lourde culpabilité qu’ils impliquent. Cela demande du culot. Toute personne qui justifie cette guerre justifie en même temps tous ses crimes. Toute personne qui prêche pour cette guerre et qui croit en la justesse de ses tueries, n’a aucun droit de parler de moralité et d’humanité.
Il n’existe pas quelque chose qui peut être en même temps le crime et son contraire. Cette attitude est le reflet fidèle de la base [société israélienne], dédoublement de la personnalité qui nous marque pour toujours : commettre une erreur, mais se sentir pur à nos propres yeux. Tuez, détruisez, affamez, emprisonnez, humiliez mais de grâce soyez droits et ne parlez pas de bien [humanité].
Les Justes en période de guerre ne seront pas en mesure de se permettre ce luxe.
Toute personne qui justifie cette guerre, justifie tous ses crimes.
Toute personne qui la considère comme une guerre défensive doit porter la responsabilité morale de ses conséquences. Toute personne qui encourage maintenant les politiciens et l’armée à continuer cette guerre, doit aussi à porter sur son front après la guerre la marque de Caïn.
Tous ceux qui soutiennent la guerre, soutiennent aussi l’horreur.
Écrit par : Philip Seelen | 10/01/2009
Je ne sais plus qui a dit:``sous le sol d'Israël, il y a la Palestine et sous le sol de la Palestine, il y a Israël``. Tout le malheur est là! Le reste est un rapport de forces qui change régulièrement de camp pour former le terreau nourricier de l'Histoire.
Écrit par : halagu | 10/01/2009
Bien vu Halagu.
Donc, Philip, cela expliquerait pourquoi l'Egypte ferme ses frontières. Comme semi-dictature, elle est visée par les islamistes radicaux contre lesquels elle lutte à son tour. Elle a donc intérêt à ce qu'Israël se charge de leur élimination.
Le paradoxe, c'est qu'en défendant les civils palestiniens comme nous le faisons ici, ce qu'il faut évidemment faire (non pour arrêter cette horreur car nous sommes bien impuissants mais pour au moins condamner de tels actes de barbarie), en défendant les civils palestiniens, dis-je, nous faisons le jeu du Hamas qui n'est qu'un groupement militaire d'extrême droite qui prône le racislme tout en se basant sur la religon. Peut-être qu'il s'arrange lui-même pour se servir de la population civile. D'une part cela permet de protéger les soldats de Dieu et de l'autre, plus il y a de victilmes, plus le sapys étrangers feront pression sur Israël.
Israël qui, de son côté, n'hésite pas à bombarder aveuglément et cherche à provoquer la panique.
Cela fait un an que je dis qu'ils "coincent " les Palestiniens en les enfermant à Gaza dans l'espoir d'une réaction de leur part, ce qui permettrait des frappes aériennes d'envergure. C'est exactement ce à quoi nous assistons.
Écrit par : Feuilly | 10/01/2009
Ami Feuilly,
Nous approchons de l'extrême complexité de la situation et des stratégies en oeuvre dans le conflit israélo-palestinien qui se démultiplie en conflit-israélo-arabe, en conflit israélo-iranien, en conflit arabo-palestinien et en dernier ressort en conflit inter-palestinien.
C'est pour cela que tout jugement hâtif et figé n'avance en rien notre compréhension de ce qui se joue à la face du monde ces derniers jours.
Vous n'êtes pas sans savoir que l'Autorité Palestinienne issue des négociations de paix (Oslo) en 1993 représentait les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza. Suite aux premières élections au suffrage universel, en 1996, Arafat fut élu Président. Cette Autorité était alors entièrement contrôlée par le Fatah, cet organisation de libération nationale historique, fondée par Arafat en 1959, il y a donc déjà 50 ans.
Arafat était le leader incontesté du Fatah. Le Fatah était l'organisation hégémonique de la résistance historique palestinienne et à ce titre contrôlait tous les rouages de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine), sorte d'Etat palestinien en exil, de parlement aussi, où se retrouvaient toutes les composantes politiques essentielles du peuple palestinien.
Le retour d'Arafat en héros dans les territoires concédés par Israël en 1996, Gaza et des parties de la Cisjordanie, fit "éclater" l'OLP et les organisations historiques de la résistance. Le pouvoir autocratique d'Arafat et de son entourage, utilisant les sommes allouées par l'ONU, les pays arabes, l'Union Européennes, souvent au seul profit de leurs affidés, les graves affaires de corruption et de trafic d'armes dans lesquelles était impliqués des proches d'Arafat, favorisèrent lentement mais sûrement la montée en politique du Hamas.
Remontant au début des années 80, avec des financements généreux de la part de la famille dictatoriale d’Arabie Saoudite, soutenue par les Etats-Unis, les ancêtres du Hamas ont commencé à émerger en créant des écoles, des cliniques médicales, des organisations de services sociaux et autres entités qui mettaient l’accent sur une interprétation ultra-conservatrice de l’Islam. Jusque-là, une telle interprétation de l’Islam n’était pas chose commune au sein de la population palestinienne. L’espoir était que si les gens passaient plus de temps à prier dans les mosquées, ils seraient moins prompts à s’inscrire dans les mouvements nationalistes de gauche mettant en cause l’occupation israélienne.
Le Hamas, acronyme de Harakat al-Muqawama al-Islamiyya (Mouvement de Résistance Islamique), a été fondé en 1987 par le Cheik Ahmed Yacine, qui avait été libéré de prison lorsque Israël conquit la Bande de Gaza 20 ans auparavant. En réprimant la contestation palestinienne durant cette période, les priorités d’Israël étaient révélatrices : en 1988, Israël a forcé à l’exil le militant palestinien, Moubarak Awad, un pacifiste chrétien qui défendait l’usage d’une résistance à la Gandhi contre l’occupation israélienne et la paix israélo-palestinienne, tandis qu’ils ont permis au Cheik Yacine de faire circuler une littérature haineuse anti-juive et qui appelait publiquement à la destruction d’Israël par la force des armes.
La politique américaine n’était pas très différente : jusqu’en 1993, les fonctionnaires étasuniens du bureau consulaire à Jérusalem rencontraient périodiquement les dirigeants du Hamas, tandis qu’il leur était interdit de rencontrer quiconque de l’OLP. Cette politique a continué malgré le fait que l’OLP, déjà en 1988, avait renoncé au terrorisme et reconnu unilatéralement Israël.
Mais comme toujours les manipulations politiques ont leurs limites et la vie réelle, surtout celle d'un peuple aussi divers et compliqué que le peuple palestinien, a abouti à une radicalisation du Hamas et à son implication toujours plus grande dans la vie politique palestinienne jusqu'à remporter les élection de 2006 à Gaza et dans certaines villes de Cisjordanie.
Cher Feuilly j'arrête là pour le moment. Mais j'ai encore deux ou trois choses à dire concernant la nature du Hamas, la nature actuelle de l'Autorité palestinienne, le rôle de la 2ème Antifada, la liquidation par Ariel Sharon du Président Arafat et la guerre civile entretenue et sans cesse ravivée, y compris en ces jours dramatiques entre le Hamas et le Fatah.
A plus. Philip
Écrit par : Philip Seelen | 10/01/2009
Merci de ces précisions. Nous attendons la suite.
Écrit par : Feuilly | 10/01/2009
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