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08/04/2008

Des blogues et des blogueurs(euses)

Ce que j’aime bien avec les blogues, c’est aller butiner à gauche et à droite sur des sites intéressants, en apprécier le contenu, en sentir l’esprit, et revenir chargé de toutes ces impressions, qui vous accompagnent finalement la journée et vous font réfléchir sur les sujets les plus variés.

Voici quelque temps, cependant, que je me rends compte que les auteurs des sites que je visite habituellement semblent se poser beaucoup de questions quant à la pertinence de leur expérience de blogueur, allant même jusqu’à remettre en question leur présence sur le Net.

A chaque fois ces personnes déplorent le fait suivant : venir exposer devant tout le monde les sujets qui leur tiennent à cœur ne débouche finalement sur rien. C’est vrai, évidemment. En fait, le problème tient au fait qu’il y a une inadéquation entre le désir initial de s’exprimer et les conséquences, qui elles sont nulles. D’un côté il y a ce que l’on a à dire et qui pour la personne est fondamental et de l’autre il y a le côté futile du blogue, qui finalement semble avoir bien peu d’impact si on le compare à la presse écrite par exemple.

Pourtant, l’écriture blogueste (c’est comme cela qu’on dit ?) permet d’aborder des thèmes qu’on n’aurait peut-être pas abordés dans la vie quotidienne ordinaire mais qui sont fondamentaux pour l’individu. On ne se voit pas parler d’intertextualité avec un inconnu dans le métro ni réfléchir sur ce qu’est la maturité dans une file d’attente à la Poste. Ce n’est généralement pas avec vos collègues que vous abordez les livres que vous avez lus et c’est rarement avec votre voisin que vous essayez de réfléchir à l’adéquation possible entre votre vie intérieure et votre « être au monde ». Je ne me vois pas, tout en tondant ma pelouse, poser des questions par-dessus la haie audit voisin sur la manière de traduire par des mots un malaise intérieur ni dialoguer sur la beauté des chants d’Hildegarde von Bingen dans la file d’un grand magasin. Or tout cela, Internet vous le permet. Je veux dire par-là qu’ils nous arrivent tous d’aborder dans nos blogues respectifs des sujets délicats ou pointus qu’on n’aurait pas eu l’occasion d’aborder dans notre vie quotidienne. Ou alors nous aurions développé intérieurement ces sujets, sans qu’aucun dialogue ne soit possible. Par certains côtés, donc, le blogue permet, comme toute démarche d’écriture, de réfléchir sur des sujets qui sont pour nous importants et qui correspondent à ce que nous sommes vraiment (par opposition à toutes les fonctions sociales et professionnelles que nous occupons par ailleurs, fonctions que nous assumons du mieux que nous pouvons mais qui sont avant tout des rôles). Donc, les blogues ouvrent sur nous-même une petite fenêtre qui permet aux autres de venir voir comment nous fonctionnons vraiment. Il y a là une sorte de confidence étrange puisqu’elle est publique. Certains en disent trop sur eux –mêmes et ils le regrettent, d’autres trouvent au contraire qu’ils ne parviennent pas à concilier leur être social avec leur être comme blogueur. Dans tous les cas, cependant, il est clair que chacun livre une part intime de lui-même (soit en parlant de soi, de ses problèmes, soit en parlant de sa manière d’être et de sa façon d’envisager l’existence, soit encore en parlant de ses centres d’intérêts : la lecture, la nature, etc.).

Le problème commence quand le blogueur constate qu’il est peu lu ou pis qu’il est moins lu qu’avant. Il pressent alors un désintérêt du public pour ce qu’il a à dire et il le vit donc comme une condamnation de son être intime. Il se demande alors s’il fait bien de continuer cette expérience qui manifestement ne débouche sur rien puisqu’elle semble soulever une indifférence générale.

Le blogueur, cependant, ne devrait pas se jeter la pierre (je suis sans intérêt) ou la jeter aux autres (personne ne comprend la gravité des faits que je dénonce). Sa déception est bien compréhensible, mais à mon avis elle provient de la nature même du blogue. D’un côté on y dévoile des choses fort personnelles (et par personnelles je veux dire essentielles, pas forcément de nature privée) et de l’autre on se retrouve dans un espace public qui ne débouche sur rien. En effet à part l’estime et la reconnaissance de mes lecteurs (mais cela peut aussi être l’inverse) ce que j’ai voulu faire passer comme message n’aura aucune conséquence concrète. Le monde continuera à tourner de travers, les riches continueront à exploiter les pauvres gens, la misère (matérielle ou existentielle) continuera à se répandre. Au-delà de la satisfaction d’avoir pu dire ce que je pensais (ce qui est déjà beaucoup, avouez-le) et au-delà du contentement d’avoir été lu (ce qui n’est pas mal non plus puisqu’il apparente ma modeste démarche à celle d’un véritable écrivain), aucune mesure ne sera prise pour concrétiser ce que j’ai dit. Quand un président de parti, un haut magistrat, un philosophe de renom prend sa plume et écrit un article dans le Monde, cela a tout de même un impact sur le cours des événements. Certes tout n’est pas modifié tout coup de crayon, mais le fait qu’ils aient marqué leur désapprobation sur un sujet précis va tout de même freiner le parti adverse, qui réfléchira à deux fois avant de poursuivre dans la même voie. Sur mon blogue, par contre, je peux certes dire tout ce que je veux (sur ma personne et mes centres d’intérêt mais aussi sur la marche du monde) mais cela n’a aucun impact, au mieux puis-je espérer que cela aura éveillé une petite lueur dans le fort intérieur de quelques lecteurs, mais encore n’est-ce pas sûr.

D’où le découragement de beaucoup, qui se demandent s’ils doivent continuer à poursuivre cette expérience étrange, qui leur laisse un goût amer. Cela me fait penser que le mien a juste un an (le quatre avril 2007, pour être précis). Il faudrait aussi que je me mette à réfléchir sur la pertinence de poursuivre l’expérience, qui me semble cependant intéressante...

11:57 Publié dans Blogue | Lien permanent | Commentaires (13)

Commentaires

Bon anniversaire de blog alors (avec un peu de retard).

J'espère que la dernière phrase est une boutade !

Écrit par : Cigale | 08/04/2008

Je trouve votre blog très interessant. Surtout ne l'abandonnez pas ! Ayant moi meme un blog je suis parfaitement d'accord avec votre article... on se pose des questions dès qu'on s'apperçoit que ça n'interesse absolument personne et c'est normal. Mais il faut dire qu'il y a tellement de blog sans aucun interêt...

Écrit par : Minim | 08/04/2008

C'est le temps qui ouvre et ferme votre note, le temps passé à lire les autres, à écrire, le temps passé à réfléchir, à laisser décanter, ou mûrir, germer, bifurquer puis connaître, partager, échanger. Le temps des impasses et des absences, aussi.
Je me sens bien dans cette dimension-là, mais il m'a fallu le temps... Accepter d'aller doucement, accepter de ne pas tout lire, de ne pas tout savoir, apprendre mes limites.

Écrit par : ellisa | 09/04/2008

@Cigale: oui, c'est une boutade. Il n'empêche que je trouve que l'expérience des blogues prend du temps. Pas tellement le temps consacré à écrire ici des notes, mais plutôt celui à aller lire celles des autres. Or cela semble fondamental d'aller lire ce qui se dit ailleurs, non seulement par politesse, mais aussi parce que l'essence même des blogues est le dialogue et le partage des idées et des impressions. Certes on limite le nombre de blogues visités, mais il n'empêche qu'il faudrait être chômeur ou pensionné pour faire tout cela convenablement. Du coup, ce que j'écris en commentaires un peu partout se fait au détriment d'une autre écriture qui est maintenant à l'arrêt depuis plusieurs années. Arrêter tout et revenir à cette écriture serait peut-être une solution mais pas vraiment non plus puisqu'elle n'a aucun lectorat, ce qui n'est pas le cas ici.
Alina Reyes, dans son livre "Forêt profonde" disait qu'Internet était un piège et un bourbier et que les véritables écrivains ne devaient pas s'y embourber". Elle a raison en ce qui les concerne. Imagine-t-on un Céline, s'il avait connu notre époque, qui n'aurait plus rien écrit sauf sur son blogue? Cela n'aurait pas de sens. Par contre, pour nous qui ne sommes de toute façon pas écrivains (ce que nous regrettons fort, ceci dit en passant), cette expérience offre une alternative intéressante.
Le dilemme est donc: rester dans le futile et l'éphémère ou miser sur une oeuvre plus ambitieuse mais qui restera dans mes tiroirs.

Joseph Orban, dont le site est en lien et qui est écrivain avait décidé d'arrêter son blogue à cause du temps qu'il lui prenait et qui l'empêchait de s'adonner pleinement à la rédaction d'un livre important. Je vois pourtant que malgré cette sage résolution il vient tout de même nous gratifier d'une note ou deux de temps à autre.

Alina Reyes, citée plus haut, et qui avait fermé ses blogues, les a finalement ouvert de nouveau. Elle les alimente chaque jour tout en continuant à écrire beaucoup (ceci dit je ne la suis plus beaucoup car elle est entrée dans une "approche" mystique qui me déroute un peu mais cci est un autre problème.

Du coup, j'ai répondu à Elisa sur sa remarque sur le temps. Je ne l'avais jamais vue ici, pas plus que Minim. Comme quoi on est parfois lu sans le savoir.

Écrit par : Feuilly | 09/04/2008

Bien sûr qu'on est lu sans le savoir et peut-être même beaucoup plus qu'on ne le pense.
J'ai pendant longtemps "discuté" sur certains forums. Il s'y était créé un petit cercle d'habitués qui faisait vivre et animait ces forums. Mais il ne faisait aucun doute qu'il y avait le double si ce n'est plus de lecteurs "anonymes" qui d'ailleurs sortaient du bois de temps à autre. Il en va de même pour l'écriture blog.

Que le blog soit un bourbier pour l'écrivain, c'est bien possible ! Cependant, le dilemme dont vous parlez (rester dans le futile et l'éphémère ou miser sur une oeuvre plus ambitieuse mais qui restera dans les tiroirs) reste valable aussi pour les écrivains ne serait-ce que pour "entrer - rester" en contact avec leurs lecteurs voire entretenir leur image.

A chacun de savoir où se place ses priorités.
Je crois que si j'avais le talent d'écrire mais pas la chance d'être éditée, je n'hésiterais pas à mettre en ligne, au moins pour que "ça vive". Bien sûr il y a la peur du plagiat mais bon...

Écrit par : Cigale | 09/04/2008

Dans mes premiers balbutiements de blogueuse, je trouve très intéressante votre analyse, qui me semble très juste.
Je découvre avec plaisir votre blog et d'autres sur ces sujets littéraires et l'écriture et je me régale à vous lire les uns et les autres, même si certains blogs m'accrochent plus que les autres.
Certains, correspondant sans doute plus à ma tournure d'esprit, à mes centres d'intérêts, m'apportent des réflexions, des ouvertures, qui comme vous le dites si bien n'existeraient pas autrement dans ma vie quotidienne.
Rien que pour cela, même si personnellement je n'écris pas beaucoup pour l'instant et n'ait peut-être pas énormément à partager finalement, le fait d'aller lire ailleurs les découvertes et les ressentis de personnes que je ne rencontrerai sans doute jamais est très enrichissant et source de réflexions personnelles.

Donc merci de partager.

Écrit par : calliprune | 12/04/2008

Bonjour Calliprune. Oui, des ouvertures qui sans cela n'existeraient pas, en effet, car nous serions mangés par notre vie quotidienne. Mais il faut que cela soit un moment de détente et de réflexion et éviter que cela ne devienne une nouvelle obligation. Personnellement, je ne le vis pas comme cela, mais parfois je reconnais que cela prend du temps sur la lecture.

Écrit par : Feuilly | 12/04/2008

Je ne suis pas sûre qu'un écrivain de prestige n'aurait pas tiré parti du blog. Le blog reste victime, décidément, du snobisme de l'édition papier que finalement, tout le monde entretient. Pourquoi ? Je ne sais pas... Poursuivre l'aventure d'un livre est apparemment plus intéressant que rester au ras de l'univers du blog.

Je pense que les écrivains qui restent fidèles à leur blog (quand leur blog n'est pas une vitrine publicitaire) ont compris (et ressenti) un certain plaisir, le plaisir qu'il y a à écrire son blog et à correspondre un peu, beaucoup ou passionnément sur des sujets qui nous sont communs.

Il est évident que les sujets traités dans ton blog me passionnent. Ils se trouveraient dans un journal, je les lirais encore plus fidèlement (car l'écran n'est pas un medium aisé pour la lecture, l'écran fatigue terriblement).

Mais ce que j'aime bien ici, c'est que je peux échanger avec Feuilly sur des sujets qui me passionnent aussi. Certains se passionnent pour les mêmes sujets mais sont allergiques au blog. Voilà maintenant que j'ai des discussions sur le thème de la langue, des langues, de la civilisation, de l'économie, de la politique, avec mon fils, mais mon fils est allergique aux blogs (il ne lit mon blog que pour s'assurer que je vais bien o;)

Finalement, - quand tu dis qu'on ne trouve rien au bout, oui et non; les blogs m'ont amené des choses et des gens, et des activités. Fréquenter le groupe d'artistes graphite, c'est venu en lisant et commentant les blogs d'un dessinateur de bd qui est devenu un copain. Et pourtant, ses blogs étaient un outil promotionnel, mais il s'investissait dans la lecture des autres blogs, des blogs qui lui plaisaient.

Juste un exemple...

Une réflexion qui m'intéresse et que je vais certainement développer, c'est finalement, qu'est-ce qu'être auteur, qu'est-ce qu'être écrivain, et pourquoi quand on est blogueur, n'a-t-on le droit ni de s'appeler écrivain, ni de s'appeler auteur-auteure, ni de s'appeler artiste ?

Du moins est-ce comme ça que je le ressens, peut-être erronément...

Écrit par : Pivoine | 14/04/2008

Qu'est-ce qu'un auteur? Popur moi cela reste lié au fait d'avoir publié au moins un livre. Même si celui-ci est inintéressant, on est auteur puisqu'un éditeur vous a trouvé bon. Je pourrais même écrire ici des textes de toute première qualité sur le plan littéraire, ce dont sans doute je suis incapable, et bien je ne serais pas un auteur. C'est contestable comme raisonnement, mais c'est comme cela que cela fonctionne.

Écrit par : Feuilly | 14/04/2008

"C'est contestable comme raisonnement, mais c'est comme cela que cela fonctionne."

Oui c'est contestable. De même, ce n'est pas parce qu'un éditeur publie qu'il trouve le livre bon ! Ce peut être tout simplement parce qu'il sait qu'il va se faire un max de blé avec CE livre (parce que ça va toucher un large public).

Il ne serait pas étonnant que la littérature ne soit "obligée" avec le temps (mais le verrons-nous ?) d'user de l'outil informatique. Ne serait-ce que parce que les jeunes - et les gens - utiliseront de plus en plus ce moyen pour lire. C'est déjà vrai pour l'information (que je trouve bien meilleure en ligne à condition de faire le tri plutôt que les journalistes "vendus"...)

Et je trouve formidable de pouvoir lire, sur les blogs ou en ligne, des personnes qui ont un vrai talent d'écriture mais qui ne seront probablement jamais éditées, ne serait-ce parce qu'elles ne le cherchent pas spécialement à l'être non plus...

Écrit par : Cigale | 15/04/2008

Cigale,
C'est vrai bien entendu. Mais le blogue reste un domaine d'amateurs ou en tout cas est vu comme cela. Si un écrivain par ailleurs publié met un de ses tetxes inédits en ligne, on dira qu'il fait une concession. Si un anonyme met le même texte, on dira certes que c'est bien écrit, mais cela n'aura aucun impact.

Ceci dit votre réflexion sur l'avenir de la littérature mérite d'être creusée. Peut-être bien, en effet, qu'à l'avenir les vrais littéraires seront sur le Net et les produits commerciaux en librairie. Le problème se posera alors de savoir comment conserver cette littérature, écrite sur du sable.

Écrit par : Feuilly | 15/04/2008

Justement, je crois que quelqu'un comme Valclair planche là-dessus. D'un autre côté, il y a des associations en ligne/associations de fait, style APA, qui recueillent des témoignages comme les journaux intimes, les films, les photographies, etc. Hélas! Il y a une soirée sur Virginia Woolf, diariste, le 19 à Paris... Impossible d'aller écouter ça à Paris, malheureusement...

Est-ce que tu gardes un exemple de tes textes? On pourrait très bien imaginer tirer une "somme" de certains textes que l'on publie sur nos blogs la photocopier, la relier, la diffuser. Pati a fait ça avec ses notes sur sa famille, elle l'a fait pour ses enfants. Pourquoi pas ?

L'ami qui se propose d'écrire un bouquin (avec moi, oh là là !!! L'est courageux, cui-là !!!) m'a déjà parlé d'un système d'édition au Canada ou USA... Par exemplaire unique. Et il paraît que ça fonctionne. On édite au fur et à mesure des commandes... (Via l'impression numérique, I suppose).

Écrit par : Pivoine | 16/04/2008

Oui, c'est ce qu'a fait B. Redonnet, qui nous rend parfois visite ici (voir lien): l'édition numérique. Dans certains cas on reçoit une copie à télécharger, dans d'autres on imprime et on relie l'exemplaire demandé. Cela fait peu de frais pour l'éditeur. Le problème, cependant, à mon avis est triple:

- qu'en est-il de la diffusion? Comment puis-je savoir que ce tetxe potentiel existe quelque part? Il faudrait donc que l'éditeur numérique assure un suivi et impose sa marchandise comme le font les éditeurs classiques.

- le risque, vu l'économie en frais de fabrication, c'est que tous les jeunes auteurs ne se voient condamnés à passer par ce système, les livres imprimés leur étant du coup refusés. On pourrait dire l'inverse aussi: que ce peut être une opportunité pour certains qui auraient d'office été refusés mais qui seront cependant acceptés ici parce que les frais son négligeables. Voir Manuscrit.com, etc.

- les habitudes des lecteurs n'ont pas encore asssez évolué (et je pense que personnellement j'évoluerai difficilement). On aime toujours feuilleter un livre que l'on va acheter, le tenir en main, le sentir. Puis plus tard, on aime le ranger dans sa bibliothèque. Si le point de départ est numérique, la démarche est différente. Surtout si ce que je reçois ressemble à un paquet de photocopies mal ficelé. Reste aussi la possibilité de lecture sur écran, mais c'est un autre débat (l'envie des éditeurs de réduire leurs frais à zéro est telle, qu'ils nous pousseraient bien dans cette voie-là).

Valclair? Tu veux dire qu'il pense à conserver ses notes de blogue ou que c'est un écrivain qui joue l'expérience du blogue (il avait parlé d'une certaine célébrité officielle. Je sais juste qu'il participe aux journées Roger Vailland, mais j'ignore qui il est).

Écrit par : Feuilly | 16/04/2008

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