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29/11/2007

Tribunaux en grève.

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Est-ce une idée où l’étau n’est-il pas en train de se resserrer autour de notre ami Sarkozy ? Après les grèves de la SNCF, de la RATP, des enseignants, des fonctionnaires, des universités, voilà que ça brûle de nouveau dans les banlieues. A peine parti en Chine pour nous décrocher quelques contrats (à ce propos on ne sait pas si les firmes françaises bénéficiaires de ces contrats ne vont pas finalement se délocaliser en Chine, ce qui réduirait à la fois les frais de transport et les frais de production), il faut qu’il revienne bien vite afin de menacer de la prison les fauteurs de troubles. Il n’a pas tort, évidemment. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, ce sont les juges eux-mêmes qui sont dans la rue afin de manifester leur mécontentement contre les réformes. Donc, si on arrête quelques jeunes incendiaires, il faudra bien attendre que les juges reviennent dans leur tribunal avant d’entamer la procédure de comparution immédiate...

Ceci dit, je me demande si, en cas de manifestation, la police recevra l'ordre de charger et de procéder à des arrestations administratives.

Je me demande aussi ce qui se passera quand les policiers, à leur tour, se mettront en grève.


Mais ne vous inquiétez pas, tout cela va s’arranger. Nicolas, qui n’est tout de même pas bête puisqu’il est président de la République (c’est en effet impossible qu’autant de personnes se soient trompées sur son compte en votant pour lui) a décidé de prendre le mal à la racine. Ce qui coince, c’est le pouvoir d’achat. Cela coince deux fois d’ailleurs, car en devenant plus pauvres les Français non seulement manifestent bruyamment leur mécontentement, mais en plus ils consomment moins, ce qui ralentit l’économie et met en péril la santé de nos entreprises (et, même s’il ne l’a pas dit, c’est tout de même pour augmenter les bénéfices de ces entreprises que Nicolas est venu au pouvoir). Donc, seule solution qui s’offre au Calife : augmenter le pouvoir d’achat. Le problème c’est que les caisses sont vides (on est même en déficit et l’Europe n’arrête pas de le rappeler) et qu’elles ne risquent pas de se remplir puisqu’on vient de faire des cadeaux aux entreprises (toujours elles). A moins d’un miracle, on ne voit donc pas comment Nicolas va s’en sortir. Et pourtant, fidèle à lui-même, il a déjà programmé une belle émission de télévision durant laquelle il va détailler ses recettes pour sortir tout le monde de l’impasse. Emission à ne pas rater pour une fois, car elle risque d’être du plus haut comique.

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