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17/02/2018

Aube marine

Là-bas il y aura la mer derrière la dernière dune

La mer la plage et le sable

Et puis l’infini du monde

Dans le vent planeront des oiseaux aux cris de tempête

A l’horizon disparaîtra un dernier navire en partance pour les îles

La nuit le vent soufflera sur la lande et quand l’aube se lèvera sur les champs de la mémoire

Nous raconterons nos batailles, nos peines et nos peurs

Nous raconterons nos espoirs nos amours et nos morts

Et puis tout ce qu’il a fallu oublier pour continuer à vivre

 

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00:10 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

« Et puis tout ce qu’il a fallu oublier pour continuer à vivre »
cette phrase dit tout...
Faire ressurgir les souvenirs, pour mieux les assimiler, et donc les oublier c'est un peu le but d'une thérapie...
J'aime cette aube pleine de promesses...
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | 17/02/2018

Le futur... qui donne à l'action le poids du destin... de quelque chose d'inéluctable...

Un futur qui éloigne, qui déréalise l'action (puisqu'elle n'a pas eu lieu), qui la rend fantasmée en même temps que réelle...

Une scène ralentie, onirisée...

Écrit par : Michèle | 18/02/2018

@ Célestine : assimiler les choses vécues, en retirer la substantifique moelle, ne se souvenir que du bonheur qu'elles nous ont apporté et pour le reste oublier et passer à autre l'étape suivante, plus riche d'expérience.

Écrit par : Feuilly | 18/02/2018

@ Michèle : oui, un futur imaginé, mais présenté comme certain et inéluctable.

Écrit par : Feuilly | 18/02/2018

Les commentaires sont fermés.