26/06/2016
Al Andalus
Il est là-bas des palais de rêves qu’ont construits des génies.
Dans la nuit andalouse, quand monte la lune dans le ciel noir,
Se découpent les créneaux d’une forteresse d’un autre temps.
Dans les jardins endormis, si tu prêtes l’oreille,
Tu entendras le murmure des fontaines
Et le doux chant de l’eau qui retombe en pluie dans les vasques bleues.
Murmure magique, douce mélodie
Dont les syllabes ressemblent aux paroles de celle que tu aimas.
Celle-là qui un soir s’en alla, magicienne du silence,
Au travers des arceaux arabes des palais andalous.
Reste la mémoire et les sanglots de la fontaine.
Mais parfois, quand la lune resplendit,
Il me semble voir une ombre qui se glisse, féminine et svelte,
Le long des murs de l’Alhambra.
Ce n’est sans doute qu’un rêve.
Pourtant, dans les jardins du Generalife, l’odeur entêtante des roses
Parle encore d’amour dans la chaleur enivrante de la nuit andalouse.
01:01 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature
Commentaires
j'aimerais être cette ombre furtive.
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : celestine | 26/06/2016
Écrit par : Feuilly | 27/06/2016
Très beau texte !
Écrit par : Laure Hadrien | 27/06/2016
Il me semble avoir écrit un texte autrefois où deux amoureux se laissaient enfermer dans l'Alhambra, qui leur appartenait pour une nuit entière.
Écrit par : Feuilly | 27/06/2016
Écrit par : Halagu | 28/06/2016
Écrit par : Feuilly | 28/06/2016
Écrit par : Pivoine | 05/07/2016
Écrit par : Feuilly | 27/07/2016
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