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13/05/2016

Manque de temps

J'ai peu de temps, ces jours-ci et je suis occupé de tous côtés : le boulot, le potager et des salons du livre.

Lors de ces derniers, on croise peu le public mais on fait des rencontres étonnantes avec d'autres auteurs. J'ai donc lu leurs livres et en ai fait un petit commentaire sur ma page Facebook. Ben oui, je n'aime pas Facebook, qui contient tout et n'importe quoi (et où il y a rarement de grands articles de fond comme on en trouve sur les blogs) mais je m'y suis mis pour être visible comme auteur débutant car il paraît que c'est là que tout se passe. Bon, ne soyons pas naïfs non plus et comme disait je ne sais plus qui, "Avoir beaucoup d'amis sur Facebook, c'est un peu comme être riche au Monopoly".

Bref, tout ça pour dire que je me suis amusé ces derniers jours à rédiger quelques critiques de livres, ceux des auteurs rencontrés ou ceux qui sont édités comme moi chez Chloé des Lys (articles publiés dans ce cas sur le blog de l'éditeur). A chaque fois, je dois dire que j'ai été agréablement surpris par la qualité des recueils. Comme quoi, on peut découvrir quelques perles chez les petits éditeurs et il n'est pas mauvais de sortir des sentiers battus. 

Bref, ayant peu de temps à consacrer à Marche romane, je vais publier ici dans les jours qui viennent les quelques critiques dont je viens de parler. 

 

Bien-rédiger-web.jpg

00:00 Publié dans Blogue | Lien permanent | Commentaires (16)

Commentaires

Et j'ai lu tes notes de lecture avec plaisir - et te remercie encore pour celle qui me concerne. J'aime aussi rencontrer des auteurs et les lire. Je ne peux le faire avec tous faute d'argent, de temps et aussi il m'arrive encore d'avoir envie de lire un livre plus commercialisé..

Facebook est ce qu'il est. Pour le moment il est incontournable. Et il faut faire le tri... et ne pas "compter sur nos amis Facebook", surtout!

Écrit par : Edmée De Xhavée | 13/05/2016

@ Edmée : la note sur ton livre repassera ici aussi, ça fera un peu de pub :))
Pour les livres, il y a aussi tous les grands classiques à ne pas oublier, on n'arrive jamais vraiment au bout, tellement il y en a.

Facebook, oui, je le vois comme une vitrine pour être visible (et donc lisible).

Écrit par : Feuilly | 13/05/2016

"Facebook incontournable "?
Mon dieu, dans quelle époque vivons-nous ? Et si ceux qui prétendent à la littérature en sont là c'est dire d'un mot où en est la littérature !

Écrit par : Bertrand | 14/05/2016

J'avoue avoir un peu de mal à te (re)connaître, Feuilly. Mais sûrement ne te connaissais-je pas du tout. Si Facebook est une pauvre chose, un blogue n'est pas davantage une garantie :) Dommage.

Écrit par : Michèle | 14/05/2016

Bon, visiblement il y a malentendu : Il ne s'agit pas d'écrire sur Facebook, mais que mon nom y soit mentionné à des fins publicitaires (puisque c'est là que le public se trouve). Sur un blog on peut faire de longs développements et être lu et commenté. Sur Facebook, ça semble plus compliqué.

Écrit par : Feuilly | 14/05/2016

Ouais Bertrand quelle époque vivons nous..
Chaque son chemin avec entre parenthèse
La langue de chez nous sans jeux de mots merde
Excusez moi mon père aurait nom de dieu
J'espère que vous me répondrez tant de choses a faire
Prendre le temps de vivre
Au plaisir de vous lire quand je peux tout simplement

Écrit par : george | 15/05/2016

«puisque c'est là que le public se trouve »
Mais de quel public parles-tu, enfin ? Est-ce ce public-là auprès duquel tu recherches un regard de reconnaissance ?
Moi non plus, je ne te reconnais guère....
Tu fais vraiment fausse route… Tu commences par la fin, en quelque sorte. Les écrivains, que je connais et qui ont quelque crédit, ne sont pas venus se faire connaître sur cette foire « du tout et du n’importe quoi, » : ils y sont venus avec déjà un public acquis à leur talent.
J’espère que tu vois la différence….
« Ton nom en publicité »…. Mauvais choix également. On rencontre d’abord un livre puis, après, le cas échéant, un nom.
Surtout pas le contraire. Sinon dans les médias les plus pourris du système où c’est le nom qui fait le livre.
J’ai appris une chose : au début que je publiais, il y a quand même déjà quinze ans, je n’avais que ça en tête : j’veux être lu ! j’veux être lu ! j’veux être lu !
Connerie et vanité ! Maintenant, mon leitmotiv, c’est : J’veux (essayer de) écrire un livre, un beau livre, un livre puissant et tant pis si je ne suis lu que de quelques-uns !
Alors facebook et l’Exil des mots et Marche romane, c’est du pipi d’chat…. Vraiment.
Ne le prends pas en mauvaise part : nous ne sommes pas là pour nous passer Rhubarbe et Séné….

Écrit par : Bertrand | 15/05/2016

Eh bien... Facebook ne fait pas recette o;)

Pour moi, dans une certaine mesure, ça peut être comme les blogues - quand je les découvrais. Combien de pépites (j'ai commencé sur skynet) (et que je lis toujours d'ailleurs) pour des blogues avec des gifs animés, bref, assez vides de contenu ?

Je suis d'accord que sur les pages d'infos, par exemple, il y a vraiment - dans les commentaires, et même de journaux qui tiennent, le pire et le meilleur, et plus souvent le pire, car qui irait mettre un commentaire sensé au milieu des horreurs qu'on voit défiler ?

Amis, c'est une terminologie un peu idiote, genre gentil membre ou gentil organisateur comme au club Med, contacts est plus juste. Et dans les contacts, comme sur les blogues, il y a des personnes qui peuvent devenir des ami(e)s - je reconnais que ce n'est pas facile, de simples relations, tout dépend des centres d'intérêt.

Par exemple, quand fcbk me propose de suivre la page de son fondateur, franchement, ça ne m'intéresse en aucun cas (rien que de voir sa tête, je suis allergique, ce qui est injuste, parce qu'il ne s'est pas fait lui-même, enfin, je me comprends). C'est le seul réseau social que je fréquente, les autres sont trop invasifs, (twitter), et j'ai relativement peu de contacts, genre anciennes condisciples d'école, une institutrice que j'ai retrouvée, des amis qui aiment Bruxelles et son histoire (mais là aussi j'ai fait un tri, à la longue, on n'est pas tous d'accord, exemple, le piétonnier de Bruxelles qui fait couler beaucoup trop d'encre), et quand c'est too much, je pousse sur le bouton déconnexion.

Des amis blogueurs aussi, mais trop peu, car, comme nous utilisons des pseudos sur nos blogues, comment nous retrouver en vrai ? Bon, là, je suis en train de te chercher Feuilly, mais ne te trouve pas encore !

Écrit par : Pivoine | 15/05/2016

Ceci dit, ça ne remplace évidemment pas l'écriture, je distinguerais l'écriture pour soi, en-dehors même du blogue, l'écriture du blogue... Et puis facebook, c'est tout à fait différent... Avec des phénomènes à étudier, sociologiquement...

Écrit par : Pivoine | 15/05/2016

@ George Toujours un plaisir aussi George de marcher avec vous même si les neiges d'antan ne sont plus ce qu'elles étaient. Bien sûr d'accord avec vous pour l'espace entre les points-virgules mais là mon chien court les prés et là dois-je vous laisser à votre temps perdu car le mien reste pour demain.
Avec mille gratitude.

Écrit par : cleanthe | 15/05/2016

@Cléanthe et Georges ; oui, vous avez tous les deux raison : les pommes de terre étaient bonnes, chauffées au four et à l'ail. Manquait un petit vent de l'ouest pour faire tourner la manivelle du puits mais, bon, c'est pas grave, merde, comme aurait dit mon grand père quand il disait quelque chose.
Mon chien à moi, il est parti je ne sais où... AH, tant pis !

Écrit par : Bertrand | 15/05/2016

Beaucoup de choses à dire.

Tout d’abord je ne m’attendais pas à une telle levée de bouclier à partir du moment où j’avais clairement prévenu que Facebook n’était pas ma tasse de thé. En effet, il est quasi impossible d’y développer de grands sujets de fond. J’ai donc cru, dans un premier temps, qu’on m’accusait de passer mon temps à des futilités (du genre : parler de moi, de ma vie privée, mettre une photo de ma pelouse, du dernier barbecue, du voisin, du chien, etc.) Là, j’avais une réponse toute prête : je ne joue pas à ce jeu-là. Sur Facebook, quand j’y vais, c’est pour donner des indications sur une exposition de peinture, un salon du livre, ou relayer un peu de pub pour des auteurs aussi inconnus que moi.


Mais à première vue, les critiques n’étaient pas de cet ordre. On me reproche en gros de faire de la pub pour mes bouquins, de vouloir être célèbre. C’est ridicule. D’abord je n’ai vraiment pas cette ambition-là, ensuite ce n’est pas par ce moyen qu’on devient célèbre (il faudrait à tout le moins passer sur TF1 ou A2).

« Mais de quel public parles-tu, enfin ? Est-ce ce public-là auprès duquel tu recherches un regard de reconnaissance ? » dit Bertrand. Mais sache, cher ami, que je ne vise pas n’importe quel public. Tous ceux qui sont dans mes contacts (terme que je préfère aussi à celui d’ami) ont écrit des livres ou sont des lecteurs assidus. Il est donc un peu curieux de les mépriser d’emblée sous prétexte qu’ils ne pourraient être que nuls parce qu’ils sont sur Facebook. Ceci étant dit, si quelqu’un qui n’est pas un lecteur hors pair décide de me lire, j’en serai content aussi, pas pour avoir un lecteur de plus, mais parce que ça me fait toujours plaisir quand je vois quelqu’un qui ouvre un livre.

« On rencontre d’abord un livre puis, après, le cas échéant, un nom. » Certes, certes. Il n’empêche que si tout le monde se rue sur les écrivains qui ont eu un prix, c’est à cause de leur nom et non à cause de leur œuvre. On dira que dans ce cas le jury est supposé avoir opéré un tri et que l’œuvre couronnée est sans doute déjà un chef d’œuvre. Tu sais comme moi qu’il n’en est rien.

« au début que je publiais, il y a quand même déjà quinze ans, je n’avais que ça en tête : j’veux être lu ! j’veux être lu ! j’veux être lu ! » Disons qu’après 15 mois, j’en suis à ce stade-là )

@ Pivoine : « Ceci dit, ça ne remplace évidemment pas l'écriture, je distinguerais l'écriture pour soi, en-dehors même du blogue, l'écriture du blogue... Et puis facebook, c'est tout à fait différent... » Ben voilà. On écrit pour soi, dans la solitude de sa maison, un manuscrit qui un jour, on l’espère, sera publié. C’est cela que j’aime, cela qui me procure du plaisir et de la joie. A côté de cela on peut avoir un bloque comme celui-ci, soit pour dire ce qui nous chagrine dans l’actualité, soit pour donner quelques textes aussi et dialoguer un peu. Enfin il y a ce Facebook qui n’est qu’une vitrine.

Si je suis un artisan qui aime son métier, je peux fabriquer un beau meuble dans mon atelier, aller boire un verre au café du coin avec des copains pour parler de l’‘actualité et par ailleurs avoir une vitrine dans une galerie Auchan pour vendre mes meubles. Ca ne veut pas dire que j’aime ça (je préfère être dans mon atelier à polir et affiner mes meubles), mais il faut bien passer par-là si je veux qu’on voie ma production.

@ George : désolé, mais je ne comprends rien du tout à vos propos.

Écrit par : Feuilly | 15/05/2016

Tu exagères.... Que tu le veuilles ou non, ça aussi, c'est un peu étonnant, "cher ami" :))
Tu exagères car je ne vois nullement de boucliers levés dans ce qui est dit là, sauf à considérer que dire autre chose que ce que tu penses et faire autrement, c'est lever un bouclier. Et là, quand même, je pense te savoir un peu pour penser en même temps que ce n'est pas le cas...
D'ailleurs, un bouclier, que je sache, ça sert à se défendre, pas à attaquer et c'est donc toi qui, te croyant attaqué, lève ce bouclier.
Je remarque aussi que dans tes dix commentaires, il 3 seulement sont critiques, celui de Michèle et les deux miens.


Tu dis :
"Mais sache, cher ami, que je ne vise pas n’importe quel public. Tous ceux qui sont dans mes contacts (terme que je préfère aussi à celui d’ami) ont écrit des livres ou sont des lecteurs assidus. Il est donc un peu curieux de les mépriser d’emblée sous prétexte qu’ils ne pourraient être que nuls parce qu’ils sont sur Facebook."
Hé ben alors, s'il sont ainsi, pourquoi ne les contactes-tu pas par un autre canal, le mail, par exemple ?
Je vais te dire pourquoi : parce sur les réseaux sociaux il est de bon ton d'afficher ses contacts, leur nombre surtout... Plus on est d'imbéciles et plus on paraît intelligents. J'ai ouvert un compte twitter - qui n'est guère plus fin - il y a quelques années... Je n'y vais jamais. Quand je publie un billet sur l'Exil, je coche twitter et c'est tout... Je ne sais pas qui me lit, qui s'abonne, qui fait quoi... J'ai même oublié le mot de passe. Tout ça, c'est de la bouillie pour les chats.
Des chats pas difficiles, s'entend.

Je ne vois pas non plus où tu lis qu'on te reproche de vouloir devenir célèbre.... Ne confonds-tu pas, un peu quand même, être lu et être célèbre ?

Écrit par : Bertrand | 16/05/2016

@ Bertrand : oui, à te lire, je me rends compte que j’exagère. Ce qui se passe, c’est que mon commentaire ici n’est pas uniquement une réponse à ce qui s’est dit sur Marche romane, mais aussi aux mails que j’ai reçus en privé et qui eux étaient beaucoup plus virulents. Sans le remarquer, j’ai donc davantage répondu à ces mails inconnus du public qu’aux commentaires.

Erreur de cible. D’où le bouclier défensif. Mais dans l’Iliade, Achille lui-même n’usait-il pas d’un bouclier remarquable, sur lequel était peint l’univers entier ? http://www.histoire.ac-versailles.fr/IMG/pdf/L_univers_mental_des_Grecs_le_bouclier_Achille.pdf

« Hé ben alors, s'ils sont ainsi, pourquoi ne les contactes-tu pas par un autre canal, le mail, par exemple » Sauf que j’en ai connu certains via ce site Facebook. Mais pas tous, en effet.

« sur les réseaux sociaux il est de bon ton d'afficher ses contacts » Bof… Non, Marche romane est bien lié à « Paperblog » et je ne vais jamais lire les statistiques des article qui sont lus là-bas. Mais le but était bien d’être lu davantage, ça oui (et pas d’afficher un palmarès de chasse). Tu sais, n’importe quel ado qui a un compte a mille fois plus « d’amis » que nous, alors…

« Tout ca, c'est de la bouillie pour les chats. » Probablement car rien ne dit que ces « amis » vont aller lire mes livres.

« Je ne vois pas non plus où tu lis qu'on te reproche de vouloir devenir célèbre.... » Pas ici, en effet, mais en privé.

Écrit par : Feuilly | 16/05/2016

" D’où le bouclier défensif. Mais dans l’Iliade, Achille lui-même n’usait-il pas d’un bouclier remarquable, sur lequel était peint l’univers entier ?"

Tout à fait et voilà un argument bien poétique.

Écrit par : Bertrand | 17/05/2016

Homère, toujours, revient hanter nos souvenirs. Il avait déjà tout dit.

Écrit par : Feuilly | 17/05/2016

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