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05/06/2015

Mon roman "Obscurité" (promotion)

Sur le blogue des éditions Chloé des Lys, un extrait de mon roman "Obscurité".

Cliquez ici.

 

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Commentaires

Me souviens très bien de ce passage...
Es-tu mis au courant des ventes ?

Écrit par : Bertrand | 08/06/2015

@ Bertrand : en gros, à titre personnel, une petite cinquantaine. Pour le reste (livres directement commandés chez l'éditeur) je n'ai aucune idée.
Cela peut sembler peu, mais cela me rend déjà très content.

Écrit par : Feuilly | 08/06/2015

Et tu as raison. L'état actuel des choses fait qu'à une ou deux centaine d'exemplaires, c'est presque un succès.
On est déjà à une autre époque que celles de " Brassens, poète érudit" ( 2000 ex.) et "Zozo", ( 1500 ex.)
Misère !

Écrit par : Bertrand | 08/06/2015

@ Bertrand : mais "Zozo", c'était hier, voyons. La différence est liée à l'éditeur et à ses capacités de diffusion, c'est tout.

Écrit par : Feuilly | 09/06/2015

Certes, certes... Mais pas seulement.
Et j'en veux pour preuve que deux ans après, "Géographiques" a fait 500 exemplaires. Même éditeur, même diffuseur.
Même chiffre pour le "Théâtre des choses", éditeur parisien et diffuseur sérieux.

Quant à "Brassens", l'éditeur faisait lui même la diffusion.
Alors ?
Je maintiens que les choses se sont dégradées à la vitesse grand V en l'espace de cinq ans.
Une autre preuve : un excellent éditeur comme Monti, justement, jugé comme tel par tous les autres éditeurs et les libraires est au bord du gouffre.
Re-alors ?

Écrit par : Bertrand | 09/06/2015

Je ne sais pas. Pourtant les livres papier sont toujours bine présents dans le public. Ce n'est pas le numérique qui les a tués.

Écrit par : Feuilly | 09/06/2015

Non,le numérique n'y est pour pas grand chose.
Quoique Roland me disait, il y a quelque temps, que les jeunes auxquels il enseigne , lisent d'abord et surtout des livres qu'ils ont téléchargés sur leur smartphone.
Reste à savoir quels livres ils lisent.
Je doute que ce soit Maupassant, Flaubert ou Hérodote:)
Je doute qu'il s'agisse de ce que nous appelons "la littérature."
Mais absolument rien ne m'autorise à affirmer ce doute.
Je crois surtout que les lecteurs ont été éparpillés par l'inflation galopante de l'édition... Regarde la rentrée dite littéraire avec ses six ou sept cents romans, dont plus de la moitié ira au pilon dans les six mois !
Dans cette marée montante des livres parus, quel lecteur peut s'y retrouver ?
Enfin, je n'en sais rien, tout compte fait.
Mais j'énonce quelques causes qui peuvent faire en sorte que...

Écrit par : Bertrand | 09/06/2015

Je ne sais pas. Mais ce ne sont pas les ados qui lisent beaucoup de toute façon. Même s'ils lisent sur leur tablette, ça ne doit pas bouleverser complètement les ventes des livres papier. Quant aux 600 romans de la rentrée, on en parle depuis 20 ans. Je n'ai donc aucune explication.

Écrit par : Feuilly | 10/06/2015

Il y a quand même depuis vingt-cinq à trente ans un gros travail de la critique littéraire et des "événements livres" - Les Etonnants Voyageurs à Saint-Malo ; le Festival de Bron ; Les Ecrivains en bord de mer à La Baule ; Le Banquet du livre à Lagrasse dans l'Aude ; Lettres d'automne à Montauban, et tous ceux que je ne connais pas - qui construisent un public de connaisseurs.

Il y a de nombreux écrivains "connus" des lecteurs, et pour ceux-là, il y a une fidélité, des réseaux. Pour les autres, les encore inconnus, le chemin est difficile. Sans une bonne couverture médiatique, une distribution sans faille, il y a en effet, peu de chances qu'ils "percent" de leur vivant. C'est terrible et c'est ainsi.

Je vois mal le rôle que jouent les bibliothèques là-dedans. On a peu de renseignements sur leurs publics, chacun étant cantonné dans ce qu'il sait de son "coin". Je me demande si le concept de "troisième-lieu" étendu aux bibliothèques par une thésarde va jouer le rôle qu'on veut lui assigner...

Écrit par : Michèle | 10/06/2015

"qui construisent un public de connaisseurs."

Je pense que c'est faux. En tout cas que ce public est tellement restreint qu'il ne peut avoir la curiosité ou (et) les moyens de "faire vivre la littérature."
Il achètera ce que le libraire lui dira ce qui vaut la peine d'être acheté, le libraire, lui, saura ça parce que le distributeur l'aura seriné bien comme il faut dans ce sens, et ce distributeur se sera fendu en quatre, lui, parce que ce sont les grands éditeurs, les grands groupes qui le font vivre.
Doit-on rappeler que la Sodis appartient au groupe Galiimard, par exemple ?

Je parle là de directement vécu, pas de sornettes supposées. Depuis que nous nous sommes essayés à faire les éditeurs, nous sommes tombés sur des murs de béton infranchissables. Des fins de non-recevoir partout, même de petits distributeurs indépendants !
Et notre distributeur sur la Bretagne rencontre de grosses difficultés parce qu'il est petit, justement.

Alors "le public de connaisseurs" ne connait que ce que l'on veut bien qu'il connaisse, désolé, chère Michèle.
J'ai bien d'autres exemples à l'appui, mais bon, ce sont toujours les mêmes portes ouvertes qu'on a l"impression de vouloir défoncer sur le sujet.
J'ai rencontré à Varsovie où je suis intervenu lors de la Grande foire du livre (France invitée d'honneur) des écrivains qui, même connus, dont un avait été sélectionné pour le rix Goncourt, ne disaient pas autre chose.

Écrit par : Bertrand | 11/06/2015

@ Michèle : Oui, « Les Etonnants Voyageurs » à Saint-Malo, je connais, ils m’envoient leur publicité. Mais je n’y suis jamais allé . Quant aux bibliothèques, c’est difficile à dire. Elles doivent trouver un équilibre entre les auteurs à succès, les livres dont on parle (sur Charlie Hebdo, sur Hollande ou Sarkozy), les auteurs locaux et les bons auteurs (Michon, Sylvie Germain, Pascal Quignard, etc.). Pour le reste, je suis d’accord avec Bertrand. Malheureusement, dirais-je.

Écrit par : Feuilly | 11/06/2015

Les commentaires sont fermés.