27/04/2015
Il y a
Il y a, quelque part, une forêt immense.
Il y a un petit village, perdu dans cette immensité.
Il y a une place, une église et un pont.
Il y a sous le pont, une rivière qui coule.
Il y a des enfants qui jouent le long de l’eau
Et de grandes herbes qui les cachent en partie.
Il y a devant une maison, un chien qui me regarde.
Il y a sur la place un petit café tranquille.
Il y a le dimanche, une foule qui sort de la grand-messe.
Il y a une fille qui attire mon regard
Et qui est grande et belle avec des yeux noirs.
Il y a des champs de blé qui sentent bon l’été.
Il y a partout des chemins qui mènent vers d’autres lieux.
Il y a en moi comme un désir inconnu
Et une envie folle de découvrir le monde.
Il y a, assise contre un arbre, cette fille qui me regarde.
Il y a ses yeux tranquilles et un grand trouble en moi.
Il y a l’odeur de l’herbe où l’on s’est couché
Et celle de sa peau nue, que je n’oublierai plus.
13:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature
Commentaires
Le plaisir de lire vos poèmes n'est, à aucun moment, compromis par les métaphores dont nos abreuvent ad nauseam certains poètes contemporains, au point de ne plus entendre et retenir que des mots et des images extravagantes. C'est une qualité parmi d'autres qui fait la beauté de vos poèmes. C'est l'avis modeste d'un amateur-consommateur de poésie.
Écrit par : Halagu | 30/04/2015
Écrit par : Feuilly | 01/05/2015
Écrit par : Michèle | 02/05/2015
Écrit par : Feuilly | 02/05/2015
Les commentaires sont fermés.