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15/04/2015

In memoriam

Triste journée pour la littérature et pour la pensée de gauche, hier.

 

Outre le décès de Günter Grass, dont on a un peu parlé puisqu’il avait reçu le prix Nobel de littérature, il faut aussi déplorer la mort d’Eduardo Galeano, dont on a beaucoup moins parlé. Galeano est l’auteur de « Las Venas abiertas de America latina » (les veines ouvertes de l’Amérique latine), livre que j’avais lu à 22 ans et dont je n’étais certes pas sorti indemne, puisqu’il a été à la base de toutes mes convictions politiques.  Dans cet ouvrage, l’auteur démontre que le continent Sud-américain, après s’être péniblement soustrait au colonialisme espagnol lors des guerres d’indépendance, n’est jamais parvenu à atteindre la moindre autonomie politique ou économique. En effet, ses richesses ont continué à être exploitées par l’Europe puis par les Etats-Unis, tandis que le peuple, soumis aux pires dictatures à la solde de l’Occident, continuait à vivre dans la misère.   

 

http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/04/13/l-e...

 

http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/04/13/mor...

 

Littérature

 

 

 Littérature

00:05 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature

Commentaires

Eduardo Galeano disait: «  Ce qui est important dans un livre c'est son pouvoir de communication...Si le livre est vivant, il change le lecteur - son imagination, sa conscience politique, sa capacité de réfléchir...se développent. Si le livre est un ''cadavre'' , le lecteur ne change pas».
Vous confirmez que la création de Galeano ne laisse pas indifférent. Elle est, sans équivoque, bien vivante.

Écrit par : Halagu | 15/04/2015

@ Halagu : assurément Eduardo Galeano était un grand monsieur.

Écrit par : Feuilly | 15/04/2015

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