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06/11/2014

Un enterrement pas ordinaire (4)

Plus personne ne pensait à aller manger. Au contraire, tout le monde était dehors et attendait. Les conversations, cela va sans dire, allaient bon train. Certains ricanaient : et si Victor s’était perdu ? Lent s’empara de la foule. On se sentait revivre !

(...)

01:29 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : littérature

Commentaires

Ah Dieu ! que l'espèce est jolie

Écrit par : Michèle | 07/11/2014

Dans un échange qui avait suivi une "visite" dans un abattoir, une sociologue demandait à un tueur à quoi il occupait ses loisirs. Il avait répondu A la chasse.

Écrit par : Michèle | 07/11/2014

Ne critiquons pas trop les abatteurs. c'est un boulot de merde et j'en connais un qui ferme les yeux quand il envoie la masse sur le crâne du condamné à mort. Le problème de la démocratie "véritable" : qui fera les tâches dites de merde. Peut-pon par exemple s'épanouir pleinement à ramasser les poubelles ? Qui fera madame pipi ? Qui s'occupera des cadavres ?
Les abattoirs existent, malheureusement odieux bouffeurs de viande que nous sommes...Faut bien que des gens s'en occupent
L'exposition du corps de Victor devant l'église, la viande froide qui se passe de transsubstantiation est une bonne idée, Feuilly, je trouve, très "belle" image.

Écrit par : cleanthe | 07/11/2014

Cleanthe, je ne me serais jamais permis de critiquer si je ne le faisais pas "de l'intérieur". Je connais bien la question, non de l'abattage, mais du désossage et de la découpe. Où la seule différence est que les bêtes ne sont plus vivantes.
Et je ne renonce pas à l'idée qu'on peut et découper des cochons et lire "Terminus radieux", de Volodine. Si c'est incompatible, alors il faut arrêter de bouffer de la viande, oui, et pourtant une côte à l'os, qu'est-ce que c'est bon.
Quant aux cadavres et à leur préparation dans les morgues, oui, nous sommes des centaines de milliers à être incapables de le faire. (Je ne parle évidemment pas de la médecine légale).

Écrit par : Michèle | 07/11/2014

Quant à la sociologue que j'ai entendu raconter ce que je rapporte, elle avait dit juste avant qu'elle avait quitté la salle d'abattage avant de tourner de l’œil.
Cela s'appelle une société de classes, dont les luttes ont malheureusement bien perdu de leur vigueur, la consommation faisant croire aux gens qu'ils sont tous pareils puisqu'ils mangent la même chose. Même si certains connaissent mieux Fauchon que le discount.

Écrit par : Michèle | 07/11/2014

Michèle :

http://www.reseau-salariat.info/0fb14e1d6c23508c04af34164c17ddac?lang=fr

Bernard Friot et Frédéric Lordon

Écrit par : cleanthe | 07/11/2014

Merci Cléanthe, je vais écouter ça.
Bernard Friot, je ne connais que l'écrivain (qui a écrit entre autres "Histoires pressées"), je vais découvrir le sociologue.

Frédéric Lordon, j'apprécie beaucoup son travail. Je l'avais écouté il y a trois ou quatre ans dans un petit village du Gers où il était invité. J'ai des copains qui ont "monté" sa pièce "D'un retournement l'autre" (comédie sérieuse sur la crise financière En quatre actes, et en alexandrins).

Écrit par : Michèle | 07/11/2014

Quand même, Feuilly, déplacer ce corps après ce qui semblerait une mort violente... Est-on sûr seulement qu'il est mort ? Que fait la police ? A la chasse aux sangliers ?

Écrit par : Michèle | 08/11/2014

@ Michèle : on arrive à la fin, un peu de patience. A ce stade on sait que Victor est mort s'un arrêt cardiaque et qu'un médecin l'a confirmé. Que veux-tu de plus ?

Écrit par : Feuilly | 08/11/2014

Bon d'accord. Il est mort. Je me le tiens pour dit :)

Écrit par : Michèle | 08/11/2014

Les commentaires sont fermés.