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07/11/2012

Reflexion existentielle

Nous sommes tous prisonniers.

Prisonniers des rôles que nous avons à tenir dans la société, rôles que nous avons pourtant acceptés à une certaine époque, lorsque nous étions plus jeunes, et que l’idée d’être un membre actif de cette société nous séduisait.

Aujourd’hui, il est passé pas mal d’eau sous les ponts et les désillusions sont venues, les unes après les autres. Pour peu qu’on ait un rien d’esprit critique, on finit par douter de la pertinence de nos actions et on se dit qu’il existe finalement  un abîme entre nos aspirations réelles et ce que nous faisons au quotidien. Notre «être » intérieur ne trouve que bien peu d’occasions de s’exprimer dans ces rôles qui nous collent à la peau. Nous voudrions être « ailleurs », mais surtout pas ici. Reste que cet « ailleurs » reste souvent chimérique et si par hasard nous l’apercevons à portée de la main, nous n’osons pas y croire et nous laissons passer l’occasion.

19:04 Publié dans Errance | Lien permanent | Commentaires (5)

Commentaires

"L'ailleurs" une fois investi devient l'ici de notre existence. Dans lequel nous n'avons déplacé que nous-même. Reste à savoir si le motif du déplacement change quelque chose de fondamental en nous...

Écrit par : Michèle | 07/11/2012

@ Michèle : de fait, si cet "ailleurs" n'est que géographique, rien de fondamental ne changera.

Écrit par : Feuilly | 07/11/2012

Ce n'est pas "l'ailleurs" entendu comme tel qui change la vie. Prendre sa voiture, le train, l'avion, sa valise, ou les jambes à son cou, ça, tout le monde peut le faire dans un moment de lucidité.
C'est "l'autrement" qui décide de la qualité de vie. Et ça, c'est une autre paire de manches. Vivre sans les garde-fous sociaux-culturels et sans le parapluie des idéologies... C'est une telle autre paire de manches que bien peu parviennent à assumer cet "autrement", sinon sur le papier, sur l'écran ou dans des vains espoirs.

Je partage votre existentielle réflexion.

Écrit par : Barnabé | 08/11/2012

@ Barnabé : voilà, cet "autrement" ne fait que s'exprimer timidement ici, sur les pages de nos blogues, mais cela n'a pas beaucoup de suite. Parler de nos espoirs est donc un simple dérivatif qui nous permet de survivre, mais qui ne permet pas de réaliser ces espoirs.

Écrit par : Feuilly | 08/11/2012

Quoique, l'espoir formulé par l'écriture, la musique ou tout autre forme d'art - disons au lieu d'espoir, la vision d'un monde et des hommes y vivant mieux leur bonheur- c'est toujours mieux que la résignation du silence.
Dire, c'est déjà assumer une part de sa révolte, quelle qu'elle soit.

Écrit par : Barnabé | 08/11/2012

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