16/11/2008
Devinette
Quel est l’auteur (il faut bien l’appeler ainsi, puisqu’il a écrit) qui a en tout et pour tout rédigé trente-deux pages dans sa vie, qui n’était ni romancier ni inventeur, mais employé de banque et qui, avec ces trente-deux pages (et surtout grâce au titre qui leur a été donné) est devenu mondialement célèbre, non seulement de son vivant, mais encore aujourd’hui. La preuve, c’est que nous prononçons son nom (ou du moins le nom qui a été formé à partir du sien) couramment.
Personne, dans l’histoire de l’humanité, n’a connu un tel succès avec une œuvre aussi mince. Pourtant, il faut reconnaître que ce qu’il a dit (car il a dit, il n’a rien fait) a bouleversé bien des croyances. A sa manière (et malgré lui), ce fut donc un révolutionnaire.
00:15 Publié dans Langue française | Lien permanent | Commentaires (71) | Tags : langue française
Commentaires
Écrit par : Eric | 16/11/2008
Écrit par : Feuilly | 16/11/2008
Je repasserai un peu plus tard, lorsqu'il y aura plus d'éléments...
Écrit par : solko | 16/11/2008
Voyons....Redonnet ? Non, c'est pas ça. Ca se saurait...
Bon, je repasserai itou, comme l'ami Solko...
Employé de banque, ça fait assez contemporain, c'est déjà une piste...
Écrit par : B.redonnet | 17/11/2008
l'homme pour qui l'argent n'avait pas d'odeur ...
(comme les banquiers quoi !)
Écrit par : alainx | 17/11/2008
Il y eut d'abord deux ou trois feuillets qui furent édités (sans que l'auteur ne le sache) et qui ont circulé, déjà avec un titre "révolutionnaire". C'était une correspondance entre notre "auteur-banquier" et son patron, à qui il rendait des comptes sur ce qu'il avait vu, là où on l'avait envoyé travailler. Ce genre d'écrit, paradoxalement, était très recherché par le public (et donc par les éditeurs).
Il faut donc comprendre pourquoi on s'intéressait à ce genre d'écrit.
Écrit par : Feuilly | 17/11/2008
Écrit par : B.redonnet | 17/11/2008
Le tout est de savoir dans quelle affaire... Si on trouve cela, on a la clef de l'énigme par déduction.
Écrit par : Feuilly | 17/11/2008
Écrit par : B.redonnet | 17/11/2008
Écrit par : Feuilly | 17/11/2008
Écrit par : B.redonnet | 17/11/2008
Écrit par : solko | 17/11/2008
Si tu dis vrai, demain, si je cause, je m'enregistre et le soir je fais le tri de tout ça, voir si apparaît dans mes propos anodins (je ne connais cependant personne qui réponde au doux prénom de Nodin), voir si dans mes propos, disais-je, surgit le nom de cet épistolier...
Écrit par : B.redonnet | 17/11/2008
Il s'agit donc bien d'un nom qui a été formé à partir du prénom de notre "auteur".
Autre indication: le patron banquier était italien.
Écrit par : Feuilly | 17/11/2008
Bon, bravo pour ce jeu/torture fort plaisant... Mais comme mes petits camarades, je sèche, non sans honte de me sentir et de me savoir à ce point inculte...
Écrit par : MV | 17/11/2008
Cette devinette m'empêche de penser!
Donnerez-vous la solution?
C'est trop dur!
Écrit par : Natacha | 17/11/2008
Encore une indication: notre "auteur" aussi était italien. Et son patron banquier vivait à Florence.
Écrit par : Feuilly | 17/11/2008
Bon, mais revenons à nos p'tits moutons. L'auguste personnage aurait-il à tout hasard une dimension religieuse ou ecclésiale ?
Écrit par : Marc | 17/11/2008
Non, pas du tout. C'était un petit employé de banque, fort honnête au demeurant. C'est pour cela que son patron, le financier de Florence, l'avait envoyé dans un autre pays où une succursale de la banque avait connu des difficultés. Une fois là, bien entendu, les portes étaient ouvertes pour de plus vastes aventures. Le patron florentin misa de l’argent dans une affaire fort hasardeuse mais qui pouvait rapporter gros. Notre employé lui fit des rapports. C’est un de ces rapports qui a été publié (à son insu). Dans ces feuillets, il disait quelque chose d’absolument extraordinaire. Et tout le monde alors a compris qu’il avait raison et la face du monde en fut changée.
Mais concentrez-vous sur Florence, doctes lecteurs ! Car la réponse, vous la connaissez, bien entendu. Florence, cela évoque quoi ?
Écrit par : Feuilly | 17/11/2008
Écrit par : Marc | 17/11/2008
Écrit par : Feuilly | 17/11/2008
Écrit par : Marc | 17/11/2008
Les Médicis. Cela situe l'époque. Cela dit tout.
Il est vrai que vous êtes un peu seul à chercher. Il y en a qui se contentent d'attendre la réponse
Écrit par : Feuilly | 17/11/2008
Écrit par : Marc | 17/11/2008
Écrit par : Marc | 17/11/2008
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Écrit par : Marc | 18/11/2008
En tout et pour tout, le public eut donc connaissance de cinq lettres.
Trois d'entre elles ont longtemps été considérées comme fausses (à tort semble-t-il) tandis que les deux autres (destinées à Lorenzo di Pier Francesco di Medici), ont vu l’authenticité de leur contenu mise en doute.
C'est qu'un large débat s’ensuivit. Personne ne nia que notre « auteur » n’ait eu raison sur le fond, mais certains lui reprochèrent d’avoir exagéré son rôle et même d’avoir usurpé la gloire d’un autre.
Bon, je ne peux en dire plus sans dévoiler toute l’affaire.
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Je consulte et je reviens.....
Florence, ça me rappelle une copine de lycée, mais ça doit pas être ça...
Écrit par : B.redonnet | 18/11/2008
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Pour revenir à l'épistolier..Je sèche...J'ai pourtant essayé de tricher un peu - tu vois je suis un tricheur honnête - Je suis allé relire toute l'histoire de cette famille de voyous sur Google et je n'ai rien trouvé qui m'éclairât vraiment...
L'achat des grains polonais à bas prix pour les revendre à prix d'or à l'Europe affamée ? Non ?
Écrit par : B.redonnet | 18/11/2008
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Ces dames s'avouent-elles vaincues dès le départ ou trouvent-elles que la forme ludique de la devinette ne convient pas à leur tempérament sérieux?
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Je ne fais pas me faire des copines avec ça...
La succursale en difficultés, c'était à Bruges ?
Écrit par : B.redonnet | 18/11/2008
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Écrit par : Cigale | 18/11/2008
Au secours...
Plus bas que Bruges ? C'est vague...Y'a quasiment plus rien en haut !
Écrit par : B.redonnet | 18/11/2008
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Écrit par : B.redonnet | 18/11/2008
Écrit par : Débla | 18/11/2008
Avignon ? le palais du pape ? le textile? pfffff!!!!
Écrit par : Débla | 18/11/2008
Est-ce que l'on trouve facilement ces 32 pages en librairie, aujourd'hui ?
Le fameux rapport émane peut-être d'un lointain descendant de Jérôme Kerviel ?
Écrit par : Marc | 18/11/2008
N'y aurait-il pas un rapport avec la cité de Calvin, les banques genevoises, l'invention du prêt ou du crédit?
Natacha
Écrit par : Natacha | 18/11/2008
Écrit par : Marc | 18/11/2008
Je salue par ailleurs l'arrivée de ces dames ...qui hélas ne trouvent rien non plus.
Le problème, c'est que chacun cherche dans sa zone personnelle. Bertrand parle de blés polonais, Débla de sa Provence et je ne serais pas étonné que la petite nouvelle, Natacha, gravite autour de Genève.
Bon, encore deux indications, sinon on va y passer tout le mois de novembre (sourire).
Puisqu'on parlait de Genève: JJ Rousseau a largement contribué à diffuser une des idées de notre auteur.
Lequel, de Florence, avait été envoyé en Espagne et plus particulièrement à Séville par son patron. Là, vous savez tout. Que se passait-il à Séville à cette époque ? C’était la plaque tournante de quoi ?
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Écrit par : Andrea Maldeste | 18/11/2008
Écrit par : Marc | 18/11/2008
Et champagne obligatoire pour Andrea Maldeste qui, d'une intervention une seule, nous a illuminés.
Écrit par : Marc | 18/11/2008
Ah, comme je suis content de ne m'être pas fâché avec toi, l'autre jour ! Heureusement que je ne t'ai pas écouté, toi qui voulais absolument te fâcher !
Bravo...
Bon, feuilly, tu nous dis ?
Écrit par : B.redonnet | 18/11/2008
Vespucci, en effet, qui donna son nom à l'Amérique et qui fit de l'ombre à Colomb.
Dans ses lettres, il dit clairement que c'est un nouveau continent que l'on vient de découvrir (alors que Colomb s'acharne jusqu'à la mort à prétendre qu'il est allé en Inde).
Il décrit la vie des sauvages comme un nouveau paradis sur terre (idée reprise par Rousseau dans le mythe du bon sauvage).
Il a participé à 4 voyages mais comme commerçant, pas comme capitaine ou comme explorateur.
J'en dirai plus dans une note à venir.
Bravo à Andrea Maldeste, qui s'est montré aussi discret qu'efficace.
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Écrit par : Andrea Maldeste | 18/11/2008
Bertrand… j’aime également trop te lire pour vouloir me fâcher avec toi…
Bon allez je retourne bosser… me voilà l'esprit en paix...
Écrit par : Andrea Maldeste | 18/11/2008
Merci de cette vacharde devinette.
On peut enfin retourner à nos moutons (dans les alpages rousseauistes).
Natacha
Écrit par : Natacha | 18/11/2008
Écrit par : Débla | 18/11/2008
J'étais un grand bateau descendant la Garonne
Farci de contrebande et bourré d'Espagnols
Les gens qui regardaient saluaient la Madone
Que j'avais attachée en poupe par le col
Un jour je m'en irai très loin en Amérique
Donner des tonnes d'or aux nègres du coton
Je serai le bateau pensant et prophétique
Et Bordeaux croulera sous mes vastes pontons
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
J'avoue que l'idée ne m'a jamais effleuré.
J'étais loin de Séville et des Amériques...Plutôt concentré sur un terme d'opérations bancaires...
En tout cas, c'était un beau jeu.
Merci.
Écrit par : B.redonnet | 18/11/2008
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Écrit par : B.redonnet | 18/11/2008
Mais pas de précipitation. Attendons de voir...
Écrit par : Feuilly | 18/11/2008
Écrit par : Pivoine | 19/11/2008
Tout à fait vrai.
J'ai horreur de ça.
Et j'ai bien fait de venir plus tard.
Écrit par : Rosa | 20/11/2008
Écrit par : Feuilly | 20/11/2008
Écrit par : Pivoine | 20/11/2008
Allez savoir pourquoi !
Écrit par : Rosa | 20/11/2008
Écrit par : Feuilly | 20/11/2008
Écrit par : B.redonnet | 21/11/2008
Écrit par : Feuilly | 21/11/2008
Amicalement
Écrit par : B.redonnet | 22/11/2008
Écrit par : Feuilly | 22/11/2008
http://www.andreamaldeste.com/
Écrit par : Michèle | 19/11/2012
Écrit par : Feuilly | 19/11/2012
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