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03/09/2008

Que doit-on dire ou ne pas dire dans un blogue?

Quel est le sens de tout ce que l’on dit sur nos blogues ? Nous parlons, nous nous exprimons, (cela fait du bien, il n’y a pas à dire), parfois nous râlons (cela fait encore plus de bien,) nous avons des lecteurs (et même de plus en plus), nous pouvons d’ailleurs échanger des idées avec eux (ce qu’un écrivain n’a pas toujours l’occasion de faire, finalement). Et puis après ? Tout cela forme une masse de mots importante, qui vogue au gré d’Internet et dont on suit mal les aboutissements.

Qu’écrit-on sur ces blogues ? Certains y parlent de leur vie privée ou de leurs soucis (ils courent vite le risque d’être lynchés par quelques âmes malveillantes), d’autres, comme moi, y parlent plus de sujets qui leur tiennent à cœur (en quoi ils se dévoilent à peu près autant puisqu’en disant ce qu’ils aiment, ils disent ce qu’ils sont et donc qui ils sont). Cependant, l’absence de référence à leur vie quotidienne, voire à leur état civil, peut entraîner à son tour des confusions car chaque lecteur voit ce qu’il a envie de voir dans ce qu’il lit. Ecrire participe donc à notre insu à un brouillage de pistes qu’on n’avait pas voulu. Ecrire serait donc mentir ? Ecrire dans la discrétion serait finalement mentir par omission ?

Et puis écrire sur des sujets extérieurs à notre personne, c’est bien (l’édition, l’actualité, les livres lus, etc.) mais n’est-ce pas là, finalement, une activité qui relève du bavardage ? Une sorte de café du commerce un peu plus relevé parce que les thèmes choisis sont réputés culturels ? Et si on parle de soi, de ses doutes existentiels, qui pourra comprendre ? Chacun a sa propre expérience et le dialogue qui s’instaurera alors pourra bien ressembler à un dialogue de sourds. Pourquoi dès lors en parler ? N’y a-t-il pas là quelque chose d’incommunicable, un je ne sais quoi d’inaccessible qui fera que nous resterons tous des étrangers les uns pour les autres ? Ne vaudrait-il pas mieux se taire, replonger dans ses livres et y chercher des réponses à nos questionnements ? Tenter un dialogue entre un auteur inconnu (peut-être même décédé il y a des siècles) et nos propres positions ? Continuer seul notre cheminement en sachant que de toute façon notre solitude est la seule certitude que nous ayons, que cette solitude nous accompagnera notre vie durant et qu’à l’ultime moment elle manifestera toute sa puissance ?

Pourquoi parler (je n’ai pas dit pourquoi écrire, car on peut écrire pour soi, de manière cathartique), pourquoi vouloir échanger si tout est incommunicable ? Pour échanger vraiment, il faudrait exposer son être profond. Ne le faire qu’à moitié a-t-il un sens ? Non. Le faire entièrement non plus (pourquoi se livrer ainsi à la curiosité du public ?). Ne pas le faire, c’est se replier sur soi. Alors ? Que peut-on dire dans un blogue ? Ou est la limite entre le public et le privé ? Pourquoi voulait-on être lu ? Pour exister, manifestement. Mais existe-t-on plus si on est lu ? Sans doute. Disons qu’on a alors fait porter une partie du fardeau sur les autres. On a l’impression d’être compris, on se sent moins seul pendant un instant. Et après ?

Finalement, on en dit toujours trop ou jamais assez. Pourquoi demeurer dans cet entre-deux ? N’est-ce point là un signe de médiocrité ? Pourquoi s’exprimer, alors, si on ne parvient pas à aller jusqu’au bout ? Il aurait fallu dire plus que de vagues impressions, lesquelles ne servent qu’à dessiner les contours de notre pensée, à appâter le public, sans jamais donner de solution. La solution, ce serait de pouvoir dire qui on est (sur un plan existentiel, j’entends), mais il semble bien que cela soit impossible, nous ne pouvons pas aller aussi loin (soit par pudeur, soit parce que les mots nous manquent, soit parce qu’on ne sait pas toujours qui vient lire et qu’on n’a pas envie de se dévoiler devant des inconnus). Alors pourquoi écrire sur un blogue ? Le silence ne serait-il pas préférable ? Plus digne, en quelque sorte…


01:11 Publié dans Blogue | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : blogue

Commentaires

Pourquoi lire sur un blogue ? Oui, on peut se le demander ? car lire de cette façon est un temps volé à la lecture d'un livre et ce n'est pas un livre. Pourquoi lire sur plusieurs blogues ?
La question, récente, comme cette nouvelle activité récente, je me la suis posée, souvent depuis 4 mois.
Car on peut lire sans écrire , écrire sera encore une autre étape.
Lire, je l'ai fait sur plusieurs blogues, y revenir sur certains, seulement, pourquoi ?
Comme dans un livre j'ai résonné d'abord à une langue, une écriture plus qu'à un contenu car ce dernier est souvent divers. Rares sont les blogues qui n'abordent pas , au fil du temps plusieurs sujets, approchant en cela une sorte de journal autobiographique. l'auteur exprime ce qu'il pense de ...la littérature, l'actualité, un homme... Cela, c'est très intéressant et s'approche un peu d'une chronique tenue dans un journal par un journaliste. Un blogue serait comme une quintessence d'un auteur correspondant parfois à l'intérêt d'un ou plusieurs lecteurs.
Et puis arrive ou n'arrive pas le fait d'écrire pour intervenir à partir de cette écriture. C'est un bien grand mystère... Accepter d'entrer en dialogue avec un(e) inconnu(e) ou simplement avec les lecteurs de cet(te) inconnu(e). - car certains auteurs de blogue ne répondent pas ou peu.
L'acte devient d'autant plus vertigineux que souvent nous ne connaissons que peu de choses sur l'auteur et que cette rencontre se fait à l'envers de la vie, la parole précédant la rencontre , voire n'étant que la seule rencontre avec l'autre qui demeurera sans corps, sans visage, sans identité", sans âge...
Que se passe-t-il alors ? dans le temps de ces rencontres virtuelles ? Peut-on parler d'amitié ?

Écrit par : Christiane | 03/09/2008

Non, le silence n'est pas préférable ! Revenez vite, cher Feuilly et laissez là ces idées noires !
Internet, c'est la nef des fous...
Mieux vaut être à son bord, avec ses limites, plutôt que dans le silence des tombeaux !

Écrit par : Christiane | 03/09/2008

A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de chœur porte un saint sacrement ?

Écrit par : Georges Brassens | 03/09/2008

Bonne réponse de tonton Georges.

Écrit par : Feuilly | 03/09/2008

Bonjour Georges,
ravi de ton échappée et de ton retour parmi nous.
Dites donc pourriez-vous m'aider à convaincre (et surtout ne lui chantez pas cette chanson !) le sieur Feuilly que n'étant ni sa femme, ni son docteur, mais une de ses lectrices, ses chroniques "pudiques" font partie des bonheurs du jour ou de la nuit. Tout dépendant en ce domaine de l'heure où l'on se trouve devant l'écran.
Que nul comité de lecteurs ne le traîtera de menteur, que personne ne lui demandera s'il est monogame ou polygame, s'il a de nombreux enfants ou pas du tout, s'il a vingt ans ou cent ans, ...bref ! Dites-lui, cher Georges que ses chroniques c'est un peu le pain de l'auvergnat.
Saluez, à votre retour le grand Ferré et dites-lui que lui aussi serait le bienvenu sue le blog de Feuilly.
Allez cher ami, mettre un peu d'espiéglerie là-haut ! et surtout revenez...

Écrit par : Christiane | 03/09/2008

Bon, désolée, je dois me sauver. Je vous laisse entre copains. La matinée commence bien et je lirai tout cela en rentrant.
Au fait, très chouette blog !

Écrit par : Christiane | 03/09/2008

Effectivement, je suis a l'universite de Tunis. Ecrivez-moi à mon adresse : elgharbi.jalel(arobase)yahoo.fr

Écrit par : EL GHARBI | 03/09/2008

Oh, Feuilly est en bonne santé, ne vous inquiétez pas !
Ca se voit à son écriture....
D'ailleurs, je l'ai entendu fredonner il y a quelque temps:

J'ai perdu mes bajou's, j'ai perdu ma bedaine,
Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine,
Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas,
Qui se rit d'Esculape et le laisse baba.

Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette
Durant les moments creux dans certaines gazettes,
Systématiquement, les nécrologues jou'nt,
À me mettre au linceul sous des feuilles de chou.

Or, lassé de servir de tête de massacre,
Des contes à mourir debout qu'on me consacre,
Moi qui me porte bien, qui respir' la santé,
Je m'avance et je cri' toute la vérité.

Toute la vérité, messieurs, je vous la livre
Si j'ai quitté les rangs des plus de deux cents livres,
C'est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon,
Et bien d'autres, j'ai pas la mémoire des noms.

Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C'est que je .....(Là, il a murmuré et je n'ai pas compris....)
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut',
Je suis hanté : (Là aussi, il a murmuré et je n'ai pas compris....)

Écrit par : B.Redonnet | 03/09/2008

Le commentaire d'El Gharbi ne peut se comprendre qu'en lisant son texte consacré à un poète des Ardennes ou comment l'essence évanouie d'un village se perpétue dans la mémoire et dans les mots:

http://jalelelgharbipoesie.blogspot.com/2008/08/pome-de-j-el-gharbi-illustr-par.html

Écrit par : Feuilly | 03/09/2008

Se dévoiler est toujours, dans la vie, une imprudence ou une stratégie...

Écrit par : Aédia | 03/09/2008

Bonsoir à tous.
Ayant pas mal voyagé aujourd'hui, je pensais que c'était épatant de ne rien connaître ou presque de l'auteur d'un blogue. C'est un délicieux mélange entre réalité et fantasme. On peut inventer tout d'une partie de la vie de celui qui ne se livre pas et même changer tous les jours, une sorte de défilé d'hétéronymes qui auraient tous la même voix mais pas la même identité. Cela m'a mise de bonne humeur pour la journée ! Un peu comme dans ces jeux d'enfant où l'on peut interchanger les costumes, les coiffures, les yeux, les jambes, le corps... Ce n'est pas de la faute à mimi, à lisette, à ninon mais bien de la mienne !

Écrit par : Christiane | 03/09/2008

Je n'ai pas honte de l'avouer moi j'ai un blogue "café du commerce" car j'en ai besoin. Je recherche la convivialité et le partage...cela m'est venu au moment de mon départ à la retraite, les discussions du style "autour de la machine à café", (autre variante du café du commerce) j'aime bien.
Mais j'apprécie de venir, quand j'en découvre, sur des blogues d'un niveau plus relevé on va dire "café du XVIIIè siècle" comme celui-ci.

Écrit par : Rosa | 03/09/2008

Rosa, si vous souhaitez que l'on vous rende visite, comment faut-il faire ?

Écrit par : Christiane | 03/09/2008

Cliquer sur son pseudo, tout simplement.

Écrit par : Feuilly | 03/09/2008

Merci, Feuilly. Je reviens. Je suis en train de parler avec JLK de Calligraphie chinoise.

Écrit par : Christiane | 03/09/2008

Voilà, de retour ! Quelle soirée... J'ai laissé venir en moi les images, la musique, l'atmosphère de ce film dont parlait JLK, "mère et fils" d'alexandre Sokourov et alors que je n'arrivais pas à en parler. Trop de beauté tue la parole. (Vous disiez il n'y a pas longtemps que parfois il ne reste que le silence.)
Donc, j'étais dans ce silence, cette émotion du film et pan ! je tombe sur le dossier qu'il a fait sur une peintre-calligraphe que j'apprécie : Fabienne Verdier. Et là, Pan ! les mots reviennent pour raconter la naissance du geste du calligraphe, son accord au monde, la fulgurance de son tracé et comment à notre tout on va habiter la toile( ou la feuille) remontant de la tache au geste en se reposant sur les vides de la toile. Enfin ça doit paraître un peu confus, expliqué comme cela.
Et parlant de ce peintre, je libérais ce que j'avais ressenti de plus dur et de plus pur dans le film, cet instant où la mère meurt, où l'amour du fils est exactement équivalent à cette mort, où il y a échange profond entre l'un et l'autre.
C'est juste comme la calligraphie.
Parfois les mots, c'est une jouissance terrible, n'est-ce pas ? car ils permettent d'extérioriser la sensation, de la rendre partageable.
C'est quand même bien qu'ils aient inventé l'écriture, l'écriture et la parole... ah, ça c'est bien ! aussi important que le feu ...
et comme c'est bon de partager cela avec vous et vos amis, ici. Mais au fait, de quoi parlez-vous ? j'ai juste lu votre dernière phrase sur l'adresse de Rosa et je voulais vous faire partager un peu de ces heures pleines de beauté grâce à ce film....

Écrit par : Christiane | 03/09/2008

Nous parlions ici du désir qu'ont les blogueurs de se dévoiler, du danger qu'il y a à le faire ainsi que de celui qu'il y a à ne pas le faire.
Et puis tous ces mots, cette mer de mots, je me dis finalement que le silence serait préférable. Pas un néant, mais un silence habité après tous ces mots. Après tout, les mains de Gargas sont muettes et les étoiles qui brillent au firmament sont silencieuses. C'est peut-être pour cela qu'elles sont si belles les unes et les autres.

Écrit par : Feuilly | 03/09/2008

Je ne suis pas certaine d'être d'accord. c'est tellement bon ces mots qui vont de l'un à l'autre avec la légèreté des petites choses que l'on s'offre sans questionner intimement l'autre, sans cesser de comprendre qu'il a une vie ailleurs et autrement. Mais ici est une sorte d'escale où l'on vient librement butiner, écrire puis s'en aller vers d'autres choses que sont nos vies.
Il y a tant de paroles qui restent enfermées en nous car la vie quotidienne au travail ou à la maison est faite, par l'habitude, d'une économie de mots, de gestes , de silences accordés, de sourires , de solitude et brusquement,
cette invention (les blogues), permet de venir poser ce trop plein de mots qui fait mal si on le garde en soi comme un fruit que personne ne cueillerait.
Et comme l'a écrit Dominique Autié, un jour , il y a ce miracle que quelqu'un vous réponde et un lien mystérieux se crée sur cette terre, venu parfois de très loin.
Il y a des milliers de blogs en tous genres. J'en fréquente disons, une dizaine. ceux que j'ai choisis ont une parole singulière, pudique, fine, aucun ne ressemble à l'autre. Celui qui me fatigue est celui de Pierre Assouline pas par ce qu'il écrit( ça j'aime vraiment beaucoup) mais par la surabondance des commentaires. Il y en a de trop , beaucoup trop mais comment interdire à ceux qui le désirent d'écrire ? J'y écris quelque fois , rarement plus de 4 ou 5 commentaires, aujourd'hui 2 ,je crois. Il y a des êtres que j'aime y retrouver, d'autres que je saute, des pages entières que je saute.
Ici, je n'ai envie de sauter ni les commentaires, ni les pages parce que c'est tranquille et posé. Vous donnez un tempo agréable, jamais détruit par les interventions. Il y a du respect ici, comme sur ceux de vos amis qui sont inscrits en bas de votre blog. Sauf les3 derniers que je n'ai pas compris.
Le vôtre, ce n'est pas du bavardage, c'est une pensée qui se construit qui se frotte au monde des livres, des hommes, des évènements. Et les amis qui vous rejoignent ici, ont une belle qualité d'âme. Alors je crois que vous devez continuer puisque vous avez la chance de savoir le faire avec doigté et sincérité.
J'aime aussi votre éthique humaniste et exigeante, comme celle de Bertrand et JKL, et celle de la douce et vibrante Angèle.
C'est un devoir de semer cette beauté là, comme l'homme qui plantait des arbres de Giono...
Celui-ci est un homme pudique comme vous. Je l'ai rencontré un jour de basses-eaux et il m'a planté un grand soleil dans le coeur qui me réchauffe encore les pensées.
Non, je crois que cela serait triste (et un peu égoïste) de ne plus écrire. Vous avez créé des liens... Mais ce n'est pas grave quand vous vous reposez et que vous vous éloignez un peu pour laisser les mots monter en vous.
Enfin, vous êtes libre de décider de vous taire pour toujours, ici, mais comme ça serait triste, tiens, comme une de vos étoiles qui meurt. Dominique lui est mort en vrai, si non, je suis sûre qu'il serait encore là...

Écrit par : Christiane | 04/09/2008

Oui vous êtes libre et alors faites-vite avant que je sois trop attachée à ce blogue !
C'est vrai que pour moi la fermeture de certains blogues a été un traumatisme même si certains trouvent que c'est exagéré. Un deuil à faire, c'est certain.
En ce qui concerne celui de Dominique Autié on peut continuer de l'explorer et de s'y ressourcer donc ce n'est pas la mort du blogue et la personne continue de vivre.
En revanche quand un blogueur ferme définitivement son blogue il provoque parfois regret et tristesse.

Ceci dit la question que vous vous posez, tout blogueur se la pose un jour ou l'autre.

Écrit par : Rosa | 04/09/2008

Rosa, pour Dominique Autié, vous avez raison, on peut s'y ressourcer mais lui ne peut plus écrire, aucune date ne suivra celle fatidique de sa mort. Feuilly, ce serait très difficile s'il ne revenait plus ici, là aussi je suis d'accord avec vous.
Bonne fin d'après-midi.

Écrit par : Christiane | 04/09/2008

En passant, comme ça... Il y a eu un temps où je dialoguais passionnément avec mon cher Odilon-Jean Périer, j'avais 23 ans (c'est tout à fait inintéressant comme info) et il y a ce temps où je lis des blogueurs. Peut-être pas des écrivains professionnels, mais des gens comme vous et moi qui partageons les mêmes préoccupations, ou des préoccupations rapprochantes.

Je trouvais aussi la notion de "partage" importante, quand j'ai commencé mon blog. Je l'ai commencé dans le même esprit que lorsque j'écrivais des articles ou des dossiers pédagogiques, mais avec plus de fantaisie, en me laissant être moi-même. Chose qu'on ne peut pas être dans une écriture strictement professionnelle.

Mais l'idée de partage de connaissances était importante, c'est d'ailleurs ce qui était au centre de ma démarche pédagogique quand j'étais prof ou éducative avec mon fils.

Écrit par : Pivoine | 09/09/2008

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