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05/02/2008

La première dame de France gagne son procès contre Ryanair.

Attaquée au tribunal pour avoir exploité une photographie du couple le plus médiatique de la planète, la société Ryanair a été condamnée à payer un euro à Nicolas I, roi, par la volonté du peuple, de la grande Sarkozie (lequel, bon prince, a tenu a préserver la dignité de sa fonction en ne se montrant pas bassement matérialiste) et 60.000 euros à sa douce moitié.

Il est vrai que celle-ci avait demandé 500.000 euros et que le juge a revu ses prétentions à la baisse. Ceci dit, si c’est en tant qu’outrage à la première dame qu’on juge son affaire, il y a erreur, car au moment des faits elle n’était encore que Carla Bruni. Nicolas l’avait dit d’ailleurs : « vendre son image, c’est son métier de mannequin. Elle subit donc un préjudice et c’est pour cela qu’elle réclame une somme plus importante. » En octroyant 60.000 euros, le juge a sans doute donc estimé que le première dame n’était plus mannequin à temps plein mais bien à temps partiel (puisque le code civil l’oblige à passer ses nuits avec son mari). Le préjudice étant moindre, il n’a pas accordé la totalité de la somme réclamée. Mais comme par ailleurs, la première dame continue à poser en petite tenue (bottée et baguée) pour la presse espagnole, il a bien dû, tout de même, accorder un petit dédommagement qui arrondira les fins de mois.

C’est sans doute pour cela qu’elle n’a pas accompagné le président en Roumanie mais qu’elle s’est fait remplacer par son père (ce qui, pour Nicolas, rend le voyage nettement moins romantique, on en conviendra). Elle avait sans doute quelques séances de photos à terminer.

Pour ceux parmi vous qui sont passionnés de littérature, ils ne manqueront pas de se précipiter sur les trois derniers livres sortis, tous consacrés comme il se doit à Carla Bruni.

-Carla Bruni, Qui est-elle vraiment? paraît aux éditions Privé, avec un premier tirage à 55.000 exemplaires

-Carla Bruni, La dame de coeur est annoncé chez l'éditeur belge Luc Pire. Tiré à 20.000 exemplaires, il a déjà été réimprimé à 5.000 pour faire face à le demande, selon la maison d'édition.

-Carla et Nicolas, Chronique d'une liaison dangereuse des journalistes Chris Laffaille et Paul-Eric Blanrue, paraît aux éditions Scali. 40.000 exemplaires et le livre est également en réimpression, selon la maison d'édition

On plaint l’ex-première dame, Cécilia, dont les biographies vont se faire détrôner par ces nouveautés, alors qu’elle était en tête des meilleures ventes.

Et on dira encore que les éditeurs ne lisent pas les manuscrits envoyés par la poste…





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Commentaires

60 000 euros : de quoi payer une petite partie du voyage de noces. Cela dit, pourquoi tant consacrer d'intérêt à ces gens et à toute cette littérature de ragots et potins, qui n'en est pas une, dont ils se délectent comme les courtisans de la Cour de Louis XIV se délectait de l'attention que leur accordait le Roi. ?

Écrit par : solko | 05/02/2008

Pourquoi? Par ironie pure parce que bien entendu ces gens n'ont aucun intérêt ni les livres que l'on sort sur eux. Et je méprise les éditeurs qui commandent de tels ouvrages.

Et puis rire permet de survivre, par une mise à distance bénéfique.

Écrit par : Feuilly | 05/02/2008

Que nos rires, donc, ne nous jettent pas de leurs côtés.
Et que la mise à distance soit telle
Qu'on finisse par les oublier.

Écrit par : solko | 05/02/2008

L'oubli est en effet un des seuls remèdes contre les douleurs de la vie. Celle-ci étant courte, employons-la au mieux. Comme de plus c'est la nôtre et que nous en sommes responsable, ne laissons pas ces êtres médiatiques nous envahir. Ils ne sont qu'une façade sans consistance, vivant dans l'instant et n'existant que par le regard des autres.

Certes, en parler c'est peut-être se faire piéger. Mais ne pas décortiquer leur manière d'agir, c'est prendre le risque de finir par accepter leur présence.

Écrit par : Feuilly | 05/02/2008

Le pompon de ton article, pour moi, c'est la parution d'un de ces navets chez l'éditeur Luc Pire. Voilà qui en dit long sur la politique éditoriale de nos éditeurs. Je n'ai pas poussé très loin mon enquête, mais je me suis déjà demandé si, si, si... Rien, je devrais peut-être chercher plus avant, avant d'affirmer quelque chose.

Luc Pire n'a pas toujours été opportuniste, à moins que l'on soit opportuniste de naissance? Ou non? Et qu'on cherche tous les moyens professionnels de permettre à l'opportunisme de se manifester? Le monde de l'édition en est un bel exemple. Vois-tu, de Ryanair et de la suite des événements, on n'a rien de spécial à attendre... D'un éditeur qui publiait des trucs sérieux, du moins le croyait-on, on pensait pouvoir attendre quelque chose...

Peut-être un jour quittera-t-elle Nicolas Sarkozy pour un éditeur ? Bien que ce coup-là, il ait déjà été fait...

Écrit par : Pivoine | 05/02/2008

" Mais comme par ailleurs, la première dame continue à poser en petite tenue (bottée et baguée) pour la presse espagnole..."
Vous voulez dire que ces photos sont récentes ??
Je croyais qu'elle allait un peu se calmer (sur le nu) depuis sa relation avec Sarko (et 1ère dame encore plus !)

Non vraiment, "shocking" comme disent nos voisins britanniques !

Écrit par : Cigale | 05/02/2008

Pivoine,

C'est bien ce qui me choque aussi dans cette affaire et quand Solko dit qu'il n'y a aucun intérêt à se pencher sur la vie de "ces gens", je crois qu'il ne perçoit pas bien tout ce qui tourne autour et qui est ici dénoncé sur le ton neutre du compte-rendu. Car parler du chiffre des ventes des livres sur Cécilia (et maintenant sur Carla) c'est déjà donner du monde de l'édition et des lecteurs une triste image.
Ceci confirme donc ce que l'on savait déjà: les éditeurs ne lisent jamais les manuscrits qu'on leur envoie. Ils ne le font que si l'auteur est déjà connu ou s'il est recommandé. Ou bien alors, comme ici, ce sont eux qui prennent l'initiative de sortir un livre (sans intérêt aucun) porteur. Pour cela ils vont trouver X ou Y susceptibles de remplir cette mission (souvent un journaliste).

Que Luc Pire agisse de la sorte est déplorable, on l'avait connu mieux inspiré. Mais s'il est parvenu à racheter "La Renaissance du livre" et "Le grand miroir", c'est qu'il a les reins solides,ce qui suppose qu'il a toujours bien su placer ses pions.

Bien sûr, il jnsutifiera son action en disant que cela lui apporte des liquidités, lesquelles permettront ensuite d'éditer de jeunes inconnus. C'est complètement faux. Sans parler des aides de l'Etat prévues pour éditer les inconnus et qui servent en fait à couvrir les frais d'édition des auteurs super-connus. Tout bénéfice, donc.
Sans oublier qu el'auteur doit souvent participer aux frais de mise en page, maquette, etc.

Écrit par : Feuilly | 06/02/2008

Cigale:

Photos récentes, osées, mais dernières photos (quand même)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/people/20080123.OBS6707/carla_bruni_nue_dans_un_magazine_espagnol.html

Écrit par : Feuilly | 06/02/2008

Les commentaires sont fermés.