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17/12/2007

Feuilleton présidentiel

Ainsi donc il est parti. Ouf. « Il », c’est Kadhafi, bien entendu, celui qui a gâché la vie de notre président bien aimé pendant cinq longues journées. Evidemment, c’était le prix à payer. On ne peut pas à la fois arriver au bon moment, faire libérer les infirmières bulgares, devenir une vedette internationale et ne pas recevoir celui par qui tout cela est arrivé. Il faut dire qu’il n’attendait que cela, Kadhafi : se faire reconnaître, lui aussi, sur la scène internationale. On comprend donc pourquoi le courant avait si bien passé au téléphone entre lui et Nicolas, quand il s’était agi de trouver un accord équitable au sujet des infirmières.

Par contre, une fois à Paris, on a tout de même l’impression que c’est le leader libyen qui a eu la vedette. Normal, il se retrouvait en position de force. Il venait toucher le salaire promis, tandis que Nicolas, lui, passait à la caisse. Et l’addition fut salée puisqu’il lui fallut avaler à peu près toutes les couleuvres glissées par son invité. Et pour une fois il n’y a pas eu que la gauche pour protester. Dans son propre camp des voix se sont élevées pour critiquer cette visite, des voix provenant de personnes qu’on croyait définitivement attachées au service du Tsar. Ligotées et ficelées depuis le début dans les filets de la reconnaissance, elles qui devaient tout à Nicolas, voilà qu’elles se permettent de montrer leur désapprobation. Du jamais vu. Jusqu’à Kouchner, qui portant saluait sans problème le Guide en Libye et qui se montre subitement réticent quand celui-ci est à Paris. « Vous vous rendez compte ? On n’a jamais vu cela » a dû dire Nicolas. Et Kadhafi qui en rajoute en insistant sur les incohérences de ce médecin qu’on croyait sans frontières et qui en trace pourtant bien une entre lui et ceux qui ne respectent pas les droits de l’homme. Mais peut-être n’est-ce pas seulement sa bonne conscience qui le fait parler ? Lui qu’on sait résolument atlantiste et qui, par ses discours sur l’ingérence humanitaire, a contribué à justifier la guerre en Serbie, il ne faudrait pas s’étonner qu’il ait reçu des ordres d’ailleurs. Rien ne nous dit qu’il ne travaille que pour Nicolas (d’ailleurs il n’y a pas si longtemps qu’il était, il me semble, de l’autre côté de la ligne réputée infranchissable qui sépare la droite de la gauche. Avec des gens comme cela, il faut donc s’attendre à tout). Imaginez donc qu’il ait été chercher ses ordres outre-Atlantique ? « Ce serait incroyable, cela ! » comme dirait je ne sais plus qui. Car il se pourrait bien que la reconnaissance de Kadhafi par la communauté internationale ne plaise pas tant que cela à Washington. Après tout, n’était-il pas le poulet qu’on voulait plumer après Sadam ? Et voilà le volatile qui non seulement continue à bien se porter mais qui en plus prend son élan et vole de ses propres ailes. Il se pourrait donc que Nicolas, en voulant se mettre lui-même en avant, ait outrepassé la limite assignée par les Américains. De plus, aller vendre des centrales nucléaires clef sur porte à un pays arabe, cela ne doit pas plaire beaucoup.

Ah que d’ennuis quand on est président ! Bon, ce poste, il l’a voulu et il l’a eu (c’est comme les Français : ils ont voulu Nicolas, ils l’ont eu). On ne va quand même pas le plaindre, maintenant. Après tout, ce n’était pas si terrible, cinq jours. Il suffisait de ne rien dire et de se taire. En attendant, on comprend qu’il soit allé se distraire à Disneyland le samedi. Pas seul, évidemment et pas pour faire un tour de manège. Non, pour se promener en compagnie de la belle Carla Bruni. Ancienne Top-modèle, elle est devenu auteur-compositeur. Va-t-elle faire chanter Nicolas ? L’avenir le dira. En attendant, la presse à sensation va titrer sur cette promenade à deux, photos à l’appui. Et revoilà Sarkozy à la une des journaux, tout ce qu’il aime. Avouez qu’il l’a bien mérité. Cinq jours sans faire la vedette, c’était tout de même beaucoup. Et puis tant que les Français s’intéressent à ses amours, ils ne pensent plus à leur pouvoir d’achat. En jouant sans cesse des médias, Nicolas aura fait descendre la fonction de président bien bas, au niveau d’un amuseur public, autrement dit d’une vedette de cinéma. Après les vacances en famille et le divorce, voici les amourettes. Bah, tant que cela amuse le peuple… Ceci dit, elle est mignonne, la petite Carla, vous ne trouvez pas ? On finirait pas comprendre Nicolas et par lui donner raison. Même moi. Elle a un petit défaut, cependant. Elle est née en 1968. Heureusement, c’était en décembre !




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Commentaires

L'évènement amourette du nabot (qui va l'être plus que jamais aux côtés de la grande Carla ) va se trouver sur beaucoup de blog. Moi-même...demain...
C'est certain : rien de tel pour reprendre la une des journaux et détourner l'attention des français (c'est trop mimi cette belle histoire d'amuuuuuuur !)

Écrit par : Cigale | 17/12/2007

Entre sa femme, le départ de sa femme, le retour de sa future -ex, son départ définitif, les infirmières, Ingrid Bétancourt et maintenant la "petite" Carla,
on a l'impression que Nicolas n'a rien d'autre à faire qu'à s'occuper du beau sexe. Voilà manifestement qui intéresse les foules.

Écrit par : Feuilly | 17/12/2007

Carla Bruni? Tiens, je croyais qu'elle était mariée à un philosophe (un qui donne cours, qui écrit et qui publie, oui, oui...) Carla Bruni? Voyons... La presse la montrait comme l'intello des top-models. C'est quand même mieux d'être intello et top-model, non ? Enfin... Je trouve...

Écrit par : Pivoine | 18/12/2007

Oui, oui. On la dit intello. Voilà qui fera du bien à Nicolas.

Écrit par : Feuilly | 18/12/2007

En plus, il paraît que c'est vrai tiens, c'est singulier. La voilà qui fait comme Mme de Maintenant. Après Sarko, après Louis XIV... Qui ? Elle va s'ennuyer et je doute qu'elle fonde une école Saint-Cyr... Mais même Louis XIV, il a eu le génie de pousser d'autres génies comme Molière. Mansart, Lebrun, tous ces hommes qui ont fait le XVIIème et Versailles (et la misère humaine). Ouais. Bof. Nous, on n'a pas des choses aussi croustillantes à se mettre sous la dent, les amours d'Albert II remontent loin...

Écrit par : Pivoine | 18/12/2007

Tiens, voilà un article sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapha%C3%ABl_Enthoven Raphaël Enthoven, fils de l'éditeur (x)... Carla Bruni vivait avec le père éditeur. Raphaël était marié à Justine Lévy fille de Bernard Henri Lévy, RE quitte JL pour Carla Bruni et zou, Justine Lévy écrit et publie un bouquin là-dessus, et voilà, Carla Bruni a quitté son Scarron moderne pour rejoindre le Louis XIV du XXIème siècle qui sera c** ou ne sera pas.

Écrit par : Pivoine | 18/12/2007

Et prochainement la Star Academy en direct de l'Élysée.

Pour changer de premier ministre : tapez 1
pour supprimer les 35 heures : tapez 2
pour Carla Bruni ministre des cultes : tapez 3

Écrit par : alainx | 19/12/2007

A 0,48 centimes la minute.

Bon, il n'y a plus qu'à attendre toutes les photos du nouveau couple. Carla en petite tenue sur le bateau d'un milliardaire, etc. Au moins, pendant que le public sera occupé à admirer sa poitrine, il ne pensera pas à manifester.

Et puis il n'y a pas à dire, un président qui gagne, c'est ce que veulent les Français. Pas un "looser" qui se fait plaquer par sa femme. Ici ils vont en avoir pour leur argent (celui que le gouvernement leur promet depuis six mois) et vivre par procuration une belle histoire d'amour (et de c...).

Écrit par : Feuilly | 19/12/2007

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