Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/10/2007

Voyage en URSS

Monsieur Nicolas de Boca, petit tsar de Sarkozie, a rendu visite au grand Tsar de toutes les Russies. Mal lui en prit car la presse soviétique, au lendemain de sa venue, s’est montrée fort critique envers sa personne. Elle a notamment ironisé sur ses nouveaux talons, qui lui permettent désormais de regarder dans les yeux les plus grands de ce monde. Elle a parlé de ses mimiques disgracieuses et surtout elle a cité, en pouffant de rire, la phrase historique qu’il a prononcée en arrivant au Kremlin : « Cela fait très longtemps que j'avais envie de venir ici. Se réveiller sur la Place Rouge, ce n'est pas rien pour moi ». Phrase courtoise en soi et remplie de bonnes intentions. Le seul problème, c’est que la Place Rouge n’était pas visible des fenêtres de sa chambre d’hôtel. Et le journaliste d’ajouter : « On a commencé à se demander où le président Sarkozy avait bien pu se réveiller pour voir alors la Place Rouge. (…) On peut voir la Place Rouge depuis la fenêtre du Mausolée (de Lénine, au milieu de la place). Mais le Mausolée n'a pas de fenêtre. »

Lors de la conférence de presse qui a suivi sa visite, Monsieur Nicolas de Boca, petit tsar de Sarkozie, a parlé du souhait des investisseurs français d'entrer dans le capital de Gazprom",
Nezavissimaïa Gazeta, a paraît-il résumé ce propos en titrant :"Rêves et fantaisies de Nicolas Sarkozy ». Evidemment ! Qu’espérait-il ? Lui qui avait critiqué Poutine lors de sa campagne électorale et qui, depuis qu’il est élu, ne fait que se rapprocher de ses amis américains, devait-il s’attendre à ce que la Russie l’invite à partager les bénéfices de ses immenses réserves naturelles ? Tout cela au moment même où Poutine nationalise le plus possible… Allons, on a beau être le chantre du libéralisme, il est des pays où on n’est pas écouté.

Si on ajoute à tout cela qu’il n’y a eu, durant cette visite, aucune avancée concrète sur l'Iran, le Kosovo ou la coopération économique, on peut dire que ce fut un déplacement inutile.




577dbc6f6c212f07f684aa373b297d65.jpg

Les commentaires sont fermés.