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04/05/2007

Ma France, où es-tu?

(…)
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France

Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille
Ma France

Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe
Ma France
(…)
Qu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France

Jean Ferrat, Ma France

Commentaires

"Aux peuples étrangers qui donnAIT le vertige", Feuilly. C'est l'air de liberté, le sujet.

Écrit par : Jacques Layani | 04/05/2007

Tout à fait, sinon cela n'a aucun sens.
Le comble, c'est que c'est un copié-collé, comme quoi...

http://www.paroles.net/artis/1360

Écrit par : Feuilly | 04/05/2007

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