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01/05/2007

Un grand lecteur

Un article du journal Le Monde nous rappelle que Patrick Poivre d’Arvor, qui va diriger le débat entre les deux candidats à l’élection présidentielle, est aussi un écrivain et un grand lecteur. Comme écrivain, il aurait à son actif une quarantaine de livres, y compris des romans ("C'est un écrivain, dit son ami Erik Orsenna. Un vrai. Récompensé en l'an 2000 par le prix Interallié."). Comme lecteur, on apprend que sa bibliothèque comporte 20.000 livres. On est impressionné ! Cela signifie qu’il a lu un livre par jour depuis qu'il est né. J’ai fait beaucoup moins bien. Quant à ses qualités d’écrivain, je ne me prononcerai pas, n’ayant jamais lu une seule de ses lignes, mais si son ami Orsenna nous dit qu’il est bon, c'est que c'est vrai. Un ami ne ment jamais.
 

01:45 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Littérature

Commentaires

Voilà qui confortera encore dans l'esprit du public l'idée que ce sont les journalistes et les universitaires qui écrivent des livres -- et pas les écrivains, mot dont on ignore aujourd'hui le sens. A présent, si tu veux publier un ouvrage, disons un essai ou un document, tu peux être certain, vraiment certain, qu'on te demandera, à un moment ou à un autre, si tu es journaliste ou universitaire. Une réponse négative est d'abord incomprise, puis suspecte. Je parle d'expérience, naturellement.

Vingt mille volumes ? Bah, même si c'est vrai, c'est très raisonnable, ça s'explique parfaitement. Pourquoi veux-tu qu'il les ait lus ? Depuis quand lit-on les livres ? On a bien assez à faire à les compter. Plus sérieusement, supposons que la moitié appartienne à sa femme, cela ramène à dix mille livres sa bibliothèque. Je dois en avoir quatre mille et ce monsieur est plus âgé que moi. Aucun mystère, donc, dans ce chiffre. D'autant moins de mystère, au vrai, qu'il doit recevoir beaucoup de services de presse. Comme chaque journaliste, il les revend après avoir arraché la page où figure son nom en tant que dédicataire de l'exemplaire, mais en conserve quelques uns qui comptent parmi les dix mille qui lui reviennent.

Il ne faut jamais se laisser impressionner par les chiffres, moins encore par les grands nombres.

Écrit par : Jacques Layani | 02/05/2007

Allons, allons, Feuilly, vous êtes encore dans vos mauvais jours. N'oubliez pas que PPDA lisait déjà dans le ventre de sa mère et qu'une plume était déjà présente et taillée dans les spermatozoïdes de son père. Ce qui explique qu'il ait eu le temps d'écrire quarante ouvrages entre deux journaux de vingt heures, quelques voyages autour du monde, etc. On ne peut décemment reprocher à cet homme d'avoir autant de talent que de nègres. Et puis, il faut bien arrondir les fins de mois difficiles, non?

Reprenez-vous, reprenez-vous. D'autant que la France, aujourd'hui, à moins d'un attentat turc, en a pour quinze ans au moins de tranquille rupture.

Vive la semaine de quatre-vingts heures! Vive la Raie publique! Vive la Rance!

Écrit par : Joseph Orban | 03/05/2007

Bonjour Joseph,

Et on viendra encore s'étonner du salaire que touche PPDA! Avec autant de compétences et autant de travail accompli, il ne peut que le mériter, voyons. Sans doute appartient-il à la France qui se lève tôt (moi je suis plutôt du genre à me coucher tard), si chère à Sarkozy. Rien d'étonnant, dès lors, qu'il ait été choisi pour arbitrer le débat de mercredi entre les deux candidats. A moins que ce ne soit effectivement pour arrondir ses fins de mois... En plus c'était un travail facile. Il n'avait rien à dire. Il fallait juste surveiller l'horloge. Encore n'est-il pas sûr qu'il a fait cela tout seul.

Écrit par : Feuilly | 04/05/2007

Pendant le débat, j'ai plutôt eu l'impression qu'il comptait les moutons

Écrit par : Joseph Orban | 04/05/2007

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