Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/04/2007

Les livres et l'élection présidentielle

Difficile de ne pas parler de l’élection présidentielle. Mais si tous les candidats ont beaucoup d’idées sur l’emploi, la sécurité et le devenir de la France (ils ont même des solutions, ce qui est encore mieux), qu’ont-ils dit dans le domaine qui nous intéresse, à savoir le monde de la culture et des livres ? Pas grand chose, à mon avis. En attendant, voici la lettre que les professionnels du secteur ont adressée aux candidats.

http://www.alliance-editeurs.org/download-images/photos/L...

Commentaires

Les candidats se foutent du livre comme de leur première chemise. Quand ils s'intéressent au livre, c'est à l'édition qu'ils s'intéressent car elle occupe une place relativement importante dans l'économie du pays. Mais il ne s'agit alors que de chiffres. Les éditeurs publieraient des boîtes de sauce tomate (c'est ce qu'ils font, d'ailleurs), ce serait pareil.

Écrit par : Jacques Layani | 12/04/2007

Les chiffres de l'édition sont relativement modestes : ils ne dépassent pas ceux d'une multinationale comme Danone, tous éditeurs confondus.

Écrit par : Dominique | 12/04/2007

Ah ? Mes informations datent peut-être. J'avais lu autre chose de bien plus important. Mais il faut aussi compter avec le prestige de cette branche... sans parler des noms des puissants qui la dirigent.

Écrit par : Jacques Layani | 12/04/2007

Allons allons, les candidats, comme chacun sait, ne s'intéressent qu'aux petites gens (chômeurs et autres bénéficiaires du Smic). Ce n'est qu'après, une fois élus, qu'ils semblent se souvenirs des intérets des multinationales.

Écrit par : Feuilly | 12/04/2007

Avec 2,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires, ce n'est déjà pas si mal.

http://www.sne.fr/1_sne/documents/05-06-28cquedepressechiffres.doc

Écrit par : Feuilly | 12/04/2007

Ce n'est pas mal, mais en fait on s'aperçoit que la majorité des maisons d'éditions sont des PME, voire des TPME, que même les grands groupes comme Flammarion, Hachette ou Vivendi n'ont pas la taille des entreprises des autres secteurs, tant en personnel qu'en chiffre d'affaire, que les marges bénéficiaires sont faibles voire nulles sauf quelques rares exceptions. Cela explique qu'une maison soit tombée dans les pattes d'un marchand d'armes, une autre dans celles de maîtres de forge, que presque toutes les maisons de BD historiques sont détenues par un assureur, car ceux-ci disposaient d'une trésorerie plus importante. Le mouvement de concentration ne tient pas simplement à la fin des maisons familiales ou coopératives, mais aussi à la faiblesse naturelle de l'édition. On pourrait faire la même remarque sur la presse, bien que certains secteurs de la presse magazine soient plus que rentables.

Écrit par : Dominique | 12/04/2007

Les commentaires sont fermés.