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17/06/2008

Constitution européenne: NON, trois fois NON.

Alors qu’elle prend la présidence de l’Union européenne, la France, avec à sa tête le très libéral Nicolas Sarkozy, se trouve confrontée à un problème de taille : celui du refus irlandais au mini-traité de constitution (concocté précisément par Sarkozy lui-même afin de remplacer le plan plus ambitieux d’une grande Constitution, plan auquel les Français et les Hollandais s’étaient déjà opposés en leur temps).

Les juristes se penchent actuellement sur la manière dont on pourrait tout de même faire passer ce texte en dépit de l’avis des peuples.

Manifestement, ils ne trouvent pas facilement une parade, ce qui refait dire à beaucoup qu’il est scandaleux qu’un pays aussi petit pays que l’Irlande puisse faire capoter un projet qui concerne 25 pays.

C’est aller un peu vite en besogne et oublier de dire :

- que les citoyens de 23 de ces 25 pais n’ont en rien été consultés sur leur volonté de faire des lois économiques leur modèle de vie.

- Que les rares peuples qui ont eu le droit de s’exprimer (3 sur 25 soit 12%) ont toujours marqué leur désaccord sur un tel projet de société


Il est donc clair que la démocratie n’existe plus et que nous sommes en présence d’une dictature non pas militaire mais idéologique.

Certes, ce sont nos élus qui prennent de telles mesures, mais je trouve qu’ils nous représentent bien mal en agissant de la sorte et le fait d'essayer de faire passer leurs décisions de force est tout simplement scandaleux. Leur opinion, en effet, peut se résumer à cette phrase d’un humoriste suisse de « La Tribune de Genève » :

"Ce n'est pas 1% des européens qui vont dicter leur volonté aux 99% à qui on ne demande pas leur avis".

Mieux vaut en rire, en effet, sinon on en pleurerait.