19/02/2016
Le chemin
Il est des chemins aux lisières du temps,
Des chemins qui serpentent longtemps,
Avant de nous mener au bout de nos rêves.
Il est des rêves d’hier et d’aujourd’hui,
Des rêves d’enfance,
Qui nous ont conduits en ces lieux.
Ces lieux mystérieux dont je ne sais rien,
Ces lieux où un jour je t’ai rencontrée,
Toute perdue au milieu de tes songes.
Des songes étranges et très secrets,
Des songes noirs et bleus,
Qui parlaient de tous les lendemains.
Des lendemains qui ne viendront pas,
Des lendemains qui resteront à jamais un rêve,
Puisque nos chemins se sont séparés
A la lisère du temps.
00:06 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature
Commentaires
"Quand on marche le soir à la lisière du temps
il monte soudain une bouffée d'enfance
les cris d'hirondelles folles d'un préau d'école
ou le silence de la barque sur la rivière''
on pourrait presque voir un diptyque dans les lisières qui inspirent les deux poèmes.
Écrit par : Halagu | 22/02/2016
J'aime bien le "silence de la barque sur la rivière". Je la vois déjà, cette barque et je sens qu'elle va resurgir un jour dans un nouveau texte. :))
Écrit par : Feuilly | 22/02/2016
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