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30/07/2013

La pause continue

Je reviens de vacances, je lis un peu la presse, que j’avais quelque peu délaissée, et je découvre que rien n’a changé. Des attentats en Irak, une guerre en Syrie qui n’en finit pas de finir, des morts en Egypte, entre partisans et opposants des Frères musulmans, et puis des morts par accident (un train en Espagne, un car en Italie). L’actualité est désespérante. Pourquoi en parler ? Quant aux poèmes qu’on pourrait écrire, ils seraient bien trop tristes pour plaire à mes lecteurs. Mieux vaut donc continuer à se taire. 

LE-GRAND-SILENCE.jpg

 

20:12 Publié dans Errance | Lien permanent | Commentaires (14)

Commentaires

Suis de ton sentiment : toute cette actualité où seule le crime et la mort tiennent la vedette, me laisse pantois.
Ah, quand même, il y a la naissance d'un prince en Angleterre ! Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre, nous autres !

Écrit par : Bertrand | 01/08/2013

J'ai toujours détesté l'été et ça ne s'arrange pas :)

Pour ce qui est du monde, il ne s'arrange pas non plus :)

Écrit par : Michèle | 01/08/2013

Le bébé princier a quand-même (ou plutôt sa mère) fait exploser les ventes de Séraphine, mes amis.

Dommage pour Helenablue que Kate Middleton ne soit pas passée par Lille.

On n'en peut-être rien à foutre nous autres et j'ai tendance à penser comme toi, mais, tout bien pensé et pesé, je me dis qu'après tout le glamour c'est peut-être encore parmi ce qu'il y a de moins con sur notre terre de guerres d'assassinats, de fanatisme, d'exclusion, de ravages écologiques et j'en passe...

Écrit par : giulio | 01/08/2013

Le glamour, Giulio ?

Outre que je n'aime pas le sens qu'a pris ce mot (qui vient d'un mot écossais désignant un sortilège, un changement d'apparence dans le domaine du "merveilleux"), ce n'est pas celui qui me viendrait à l'esprit concernant la couronne d'Angleterre.

Sauf à considérer qu'il y a un ordre "naturel" selon les mérites de chacun, j'opte plutôt pour une autre répartition des richesses...
Il est vrai que j'habite un pays où l'on a coupé la tête d'un roi...

http://www.challenges.fr/monde/20110420.CHA4673/la-fortune-de-la-couronne-d-angleterre.html

Écrit par : Michèle | 03/08/2013

245e fortune d'Angleterre ! Oui, mais la fortune personnelle d’Élisabeth II ne devrait même pas être, à ma connaissance, avec moins de 400 millions d’euros, dans les 1000 plus grosses de la planète, lorsque la plupart des milliardaires sont les héritiers bourgeois et libéraux de ceux qui décapitèrent le roi de France.

En fait, toutes ces monarchies sont de has been, de (parfois jolis, comme le couple Kate et William) tableaux d’ancêtres de l’humanité, qui iront bientôt rejoindre Lucy, l’homme de Néanderthal et tutti quanti dans les cryptes du passé. Contrairement aux fortunes capitalistes qui explosent au détriment des travailleurs, les leurs s’étiolent et rapportent encore dans leur immobilisme historique souvent plus qu’elles ne coûtent.

Les destituer, pousser certains de leurs membres plus jeunes et dynamiques à rejoindre les rangs des capitalistes libéraux ? Sans intérêt. Ils n’en ont de toute manière plus pour longtemps. De toute manière, qu’ils soient là ou non, ce n’est pas eux qui sont la cause de la misère du monde, et n’y participent pratiquement en rien. Et ça, c’est un authentique marxiste qui te le dit.

Écrit par : giulio | 04/08/2013

Tu as parfaitement raison Giulio, ce qu'il faut abolir, c'est l'exploitation éhontée des travailleurs dans les usines et les entreprises, la pénibilité du travail, les rythmes déments imposés pour dégager toujours plus de profits pour les patrons et les actionnaires, la financiarisation de l'économie, l'expansion folle de l'argent et sa concentration extrême...

Reste à trouver le courage politique de ces décisions, surely...

Quant aux familles royales, je ne suis pas sûre qu'on soit avec elles dans le has been.
La propriété foncière et les fortunes personnelles ne sont pas venues par génération spontanée, elles sont nées des mêmes appétits qui génèrent aujourd'hui d'autres formes.
Je ne pense pas que la naissance doive donner des privilèges. La naissance devrait donner droit à une vie décente. A tout le monde. A charge pour la société de mettre en place les moyens politiques nécessaires.

Écrit par : Michèle | 04/08/2013

Intéressant, tout ça... La naissance ? La déclaration des droits de l'homme et du citoyen avait pris soin d'entamer son prêchi-prêcha par là : "tous les hommes naissent libres et égaux entre eux." Ce qui, en soi, constituait un monstrueux mensonge et laissait présager de ce que les hommes allaient faire de leur histoire : ils allaient l'asseoir sur un postulat insoutenable, sur une falsification de bonne intention... Quand on naît de parents pauvres, endettés, alcooliques peut-être, on ne naît pas libre. Ni l'égal d'un qui va naître dans un pavillon résidentiel et de géniteurs grassement dotés.
Cette révolution de la bourgeoisie ( partie intégrante du Tiers-Etat) avide de commerce et de profit qu'exigeait l'époque a vu venir au pouvoir tous les malpolis de la culture, les grossiers personnages, les roturiers de la finance... Je comprends ce que veut dire Giulio. Mais il faudrait des pages et des pages pour être exhaustif et clair sur le sujet...

J'aime beaucoup cette expression " Sauf à considérer"...

Écrit par : Bertrand | 05/08/2013

@ tous : le problème, ce sont bien les actionnaires, qui réclament de plus en plus de profit, d'une manière mathématique et exponentielle. On licencie pour gagner plus et ceux qui sont parvenus à conserver leur boulot doivent travailler à un rythme infernal. Et financer via leurs impôts les nouveaux chômeurs victimes du système.

Écrit par : Feuilly | 05/08/2013

Oui, Michèle, Bertrand, Feuilly, vous avez tous raison, comme moi, puisque dans une certaine mesure, je faisais de l'humour. Ricanez pas, ça arrive même chez les marxistes. Mais le pire et comble de l'ironie, on veut allonger tous azimuts (FMI en tête) d'une manière ou de l'autre, la durée de vie travaillée, lorsque à partir de 30 ou 40 ans pour un ouvrier ou un petit employé, à partir de 40-45 pour un cadre moyen et 50 pour un cadre supérieur, personne n'en veut plus... sauf à profiter de l'expérience du travailleur à plein temps et mi-paie, et ça pour des retraites parfois si minables que de plus en plus de papis et de mamies reprennent le collier pour les améliorer par quelques aumônes. Les socialistes, devenus sans exception sociaux-démocrates, ça fait longtemps que dans le monde entier, ils ont trahi les travailleurs, sous prétexte de realpolitik. Quant aux communistes, même que la plupart de leurs partis ont mis pas mal d'eau dans leur vin et généralement abjuré la dictature du prolétariat, on ne leur donne pas assez de voix, lorsque dans toute l'Europe, les populistes néofascistes caracolent entre 5 et 20 % Alors, a-t-on encore le droit de se plaindre ?

Écrit par : giulio | 06/08/2013

Se plaindre n'est plus un droit, mais un devoir (!) Moué itou, je fais de l'humour... Mais bon...
Ce qui me fait grincer les dents, c'est l'évidence, obscure pour 98 pour cent des gens : que vaut un système qui payait les retraites à 60 ans il y a 31 ans et qui avoue ne plus en être capable ? Il vaut ce que valaient les Restaurations après la République, il marche à reculons et l'argument financier de l'allongement de la vie qui crée l'endettement et autres fadaise, ne sont que boniments de profiteurs "has been".

Écrit par : Bertrand | 08/08/2013

Voilà une discussion bien intéressante ! En fait, il n'y a pas d'alternative aux partis de droite, la gauche n'existe plus comme parti ayant programme de gauche, lorsqu'elle arrive au pouvoir, elle cautionne des politiques capitalistes, elle est pieds et poings liés avec les financiers et les industriels qui constituent hélas le véritable pouvoir aujourd'hui.
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt ce qui s'est passé en Italie avec Grillo qui a mis, lui, les pieds dans le plat en dénonçant les intérêts des politiciens, il avait proposé de récupérer les sursalaires de ces derniers et constituer avec ces fonds une réserve pour soutenir les petites entreprises...Il va de soi que ce fut le tollé, d'ailleurs les autres européens (dont la France) ont préféré se taire face à son succès électoral et l'accusé de "populiste",un terme fort à la mode quand on ne veut pas correspondre aux standards ...

Écrit par : saravati | 09/08/2013

L'Union européenne rêve d'une grande Europe libérale et capitaliste d'où les Etats auraient disparus. On les étouffe donc petit à petit et on pousse à tout privatiser. Dès lors, l'Etat social doit disparaître. C'est logique : plus les gens seront pauvres, plus ils accepteront de travailler douze heures par jours pour un salaire de misère (il faut bine être concurrentiel). Et il n'y a plus de gauche, en effet. Il n'y a plus de contre-pouvoir. Il n'y a d'ailleurs plus de démocratie depuis longtemps. Curieusement personne ne semble s'en rendre compte.

Écrit par : Feuilly | 09/08/2013

L'actualité est désespérante... Qui la "fabrique" ainsi ? Sommes-nous obligés de connaître cette actualité-là faite de toute pièce, ce Patchwork aux couleurs de la sinistrose ?

Écrit par : Rosa | 11/08/2013

@ Rosa. De fait. Outre que les médias mentent (en donnant de l'actualité une vision tronquée, celle qui plaît à ceux qui possèdent les journaux et les chaînes de télévision), ils déforment aussi la réalité en ne présentant que les catastrophes. Si on me dit qu’un car est tombé dans un ravin au Pérou, je ne retiens que cela, alors qu’il y a peut-être des millions de gens heureux au Pérou et qui vivent tranquillement leur vie. Ou peut-être ne sont-ils pas heureux, pour des raisons politiques ou économiques, mais cela on se garde bien de me le dire. Enfin, comme l’actualité a pris l’habitude de se focaliser sur les malheurs du monde, elle renchérit sur ce thème à l’infini et plus c’est sanglant, mieux c’est.
Sauf évidemment quand cela ne va pas dans le sens voulu par nos dirigeants. Ainsi, si on a bien dit que les rebelles syriens (ceux que nous finançons, armons et entraînons) avaient arrêté des civils kurdes, on ne peut pas dire que le massacre de 400 de ces civils kurdes innocents (femmes et enfants compris) a fait la une des journaux.

Écrit par : Feuilly | 12/08/2013

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