Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/03/2013

Réflexion...

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs 

 Article 35 la Constitution de 1793

390px-Declaration_des_Droits_de_l'Homme_et_du_Citoyen_de_1793.jpg

Commentaires

Message subliminal :-) ?

Écrit par : saravati | 13/03/2013

Oui... On se prend souvent à l'espérer. Mais les gouvernements du XXI e siècle savent violer les droits en camouflant ça sous la nécessité du bien commun, n'est-il pas ?

Écrit par : Barnabé | 14/03/2013

@ Saravati : subliminal, oui, on peut le dire comme cela. :)) Avec des références révolutionnaires qui en imposent. Mais quand la monarchie est tombée, en 1789, elle était faible. Aujourd'hui, le capitalisme se porte mieux de jour en jour (ou de mieux en mieux chaque jour, si vous préférez). Ce n'est donc pas demain que nous viendrons à bout des inégalités.

@ Barnabé : on 'a jamais parlé autant de démocratie et de droits de l'homme que depuis que tout cela a disparu au profit de de la seule logique économique.

Écrit par : Feuilly | 14/03/2013

@ Feuilly
Tout-à -fait d'accord, surtout ce que nous appellons les classes moyennes tremblent d'agir sous peine de perdre ce qu'elles possèdent encore ! La logique économique est affreuse et l'Europe y est soumise parce que ses gouvernants y trouvent leurs intérêts. Je rêve à un grand mouvement, un peu à l'image de Grillo en Italie (dont la presse étrangère a eu tellement peur de parler et ne cesse d'accuser de populiste !) où, à défaut d'être citoyen de l'Europe nous serions des consommateurs avertis, capables de réagir à ce marché qui nous étouffe en nous faisant manger presque de la m...et acheter des produits importés fabriqués à bas prix en exploitant ceux qui les fabriquent ...Faudra-t-il revenir à une forme de protectionniste et à un commerce de proximité ? Et surtout remettre en question ceux que nous avons élus et qui oublient pourquoi ils sont là ! La politiqsue n'est pas un métier, c'est un engagement !

Écrit par : saravati | 15/03/2013

Belle réflexion, Feuilly, qui équivaut à un "À bon entendeur salut !"

Les classe moyennes, bien sûr, Saravati, mais aussi les pauvres, qui craignent, sans doute pas à tort, que, en cas de révolution, au moins dans un premier temps, SMIC, RMI, allocations de chômage et autres aumônes ne restent sur le carreau.

www.zlv.lu/spip/spip.php?article8999 & www.zlv.lu/spip/spip.php?article9156

Écrit par : giulio | 17/03/2013

@ Saravati : nous sommes mal partis avec ce libéralisme économique. Le nombre de travailleurs se réduit chaque jour (il faut être rentable et donc réduire le coût de la main d’œuvre) et forcément le nombre de chômeurs augmente d’autant. Le problème, c’est que ce sont ceux qui travaillent qui paient les chômeurs (les grosses firmes, elles, ne paient quasiment aucun impôt car si on les taxe elles délocalisent leurs activités le lendemain. Enfin, même sans taxes elles délocalisent quand même…)

Il est certain que l’ancien protectionnisme qui était assuré par les Etats avait du bon. Ce n’est pas pour rien que l’Union européenne ne veut plus entendre parler d’Etats, mais de Régions (qui seront trop faibles pour légiférer en quoi que ce soit, ne serait-ce qu’en droit du travail)
Bref, il y aura de moins en moins de firmes implantées en Europe et de moins en moins de travailleurs. Ceux-ci seront soumis à des cadences effrénées pour un salaire de misère (il faudrait même accepter de travailler pour un euro de l’heure pour rivaliser avec l’Asie), sans protection du travail et sans sécurité sociale (car l’Etat providence, c’est fini, chacun devra retenir sur son petit salaire pour cotiser auprès d’assurances privées. Même chose pour la retraite).

A côté de cela, en Grèce la Troïka a demandé le licenciement de 150.000 fonctionnaires statutaires (cela correspondrait à plus de 900.000 si cela devait se passer en France) tandis qu’à Chypre on va puiser dans le compte d’épargne des citoyens. Quelle belle époque quand même…

@ Giulio : merci pour tes articles. Il va sans dire que je partage ton point-de-vue.

Écrit par : Feuilly | 18/03/2013

Les commentaires sont fermés.