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09/12/2012

Disparition

La neige de ce matin a disparu

Elle a fondu sous des cieux chahutés

Qui sentaient bon le vent marin

Elle a emporté avec elle

Les traces de François Villon

Autrefois poète

Aujourd’hui bandit de grand chemin.

Où est-elle partie  cette neige ?

Elle s’en est allée comme l’image de ton visage

Que je ne retrouve plus au fond de ma mémoire.

littérature

 

Credit photo : Isabelle Legault

00:05 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature

Commentaires

Voila une poésie qui me fait penser à une citation japonaise ancienne. '' De l'eau qui va, du temps qui passe, des fleurs qui se dispersent, lequel voudrait m'entendre si je lui disais d'attendre?''

Écrit par : Halagu | 09/12/2012

@ Halagu : hélas, le temps n'attend pas, il passe et nous coule entre les doigts comme l'eau qui s'enfuit toujours plus loin.

Écrit par : Feuilly | 10/12/2012

Peut-être qu' en lui ( leur ) demandant gentiment... :)

Écrit par : agnès | 10/12/2012

Agnès a raison, il suffit parfois de demander :)

Elle est belle cette citation, Halagu :)

Écrit par : Michèle | 10/12/2012

Les neiges futures présageraient-elles des souvenirs recomposés ?

Écrit par : saravati | 11/12/2012

Demander au temps de s'arrêter ? Demander à la neige où elle est allée ? Demander aux souvenirs de ne pas disparaître ? Vaste programme. Mais il est vrai que d'autres neiges viendront, porteuses de nouveaux espoirs, avant de disparaître à leur tour.

Écrit par : Feuilly | 11/12/2012

Les guerres humanitaires. En Algérie, en torturant, massacrant, fusillant dans le dos, on disait : "Opération de pacification".
Tous les tueurs de la terre, on le voit bien encore aujourd’hui, se proposent toujours de mettre des pays à feu et à sang au prétexte d’y instaurer leur paix. Pas celle des autres. Non. La leur.

Écrit par : Barnabé | 12/12/2012

Zut ! Ce commentaire se voulait du texte précédent. Vous l'aurez compris. Erreur d'aiguillage.

Écrit par : Barnabé | 12/12/2012

Les commentaires sont fermés.