11/10/2011
Rivage
Là-bas, après les montagnes, il y avait une plaine.
Et après la plaine, il y avait une bande de terre avec des bruyères et des joncs.
Derrière les joncs, il y avait une lande, plate et herbeuse, qui s’avançait vers l’horizon.
Au bout de la lande, tout au bout, il y avait une plage, aussi infinie que mes rêves.
J’ai marché et j’ai marché pour savoir ce qu’il y avait derrière la plage.
Derrière la plage, il y avait la mer, qui englobait le monde.
Et derrière la mer, il n’y avait rien.
Rien que la limite de mon rêve évanoui.
Département des Landes (40)
07:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature
Commentaires
Je dis qu'un texte est parfait lorsque son évidence me saisit d'emblée, évidence qui réunit tout ce qu'un texte peut porter non seulement en lui, ce qui est visible, mais aussi au-delà : ce qui est "lisible" entre les mots.
C'est le cas ici.
Écrit par : Jean | 11/10/2011
@ Jean : heureux que cela vous plaise. Comme quoi les textes courts sont parfois porteurs de davantage de sens.
Écrit par : Feuilly | 11/10/2011
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