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16/09/2010

Obscurité (48)

O

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07:00 Publié dans Prose | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : littérature

Commentaires

J'aime bien le culot de la dernière phrase : "Au loin, les vagues se retournaient inlassablement sur la plage, dans une rumeur monotone."
:)

Écrit par : Michèle | 16/09/2010

Ouf ! On a eu peur pour la petite fille !

Écrit par : Cigale | 16/09/2010

Après la brute paternelle, le petit vieux adorable, le chasseur érotomane, voici le con intégral. Ta galerie de personnages secondaires s'étoffe. Super!

Écrit par : giulio | 16/09/2010

On retrouve le suspense du début, merci de ne pas nous laisser glisser comme ça vers une fin désespérée. Le con intégral est très vrai, et donne l'occasion d'un nouveau départ, merci à lui!
Je n'ose pas imaginer le moment où vous mettrez le mot FIN.

Écrit par : Natacha S. | 16/09/2010

L’attitude du garde-chasse me fait penser à un des meilleurs sketchs de Fernand Raynaud qui s’intitule "LE BRASSARD." A écouter, absolument (il peut être téléchargé). Voici un extrait :

• …Savez-vous ce que c’est d’être un petit fonctionnaire toute l’année : baisser la tête devant son sous-chef toute l’année, qui lui même, le sous-chef, baisse l’échine devant le chef. Et le chef qui met un genou en terre devant le sous-directeur, le sous-directeur qui met les deux genoux en terre devant le directeur, le directeur qui baisse l’échine devant le secrétaire de ministre, le secrétaire de ministre qui se met à plat ventre devant le ministre, et le ministre qui se met sous la carpette devant le président ! Et tout le monde baisse la tête sauf moi ! Aujourd’hui je suis quelqu’un ! Regardez : j’ai mon brassard, avec le tampon de la mairie !
• - Écoutez, moi qui suis docteur... que de palabres, de discussions… on a perdu du temps, laissez moi passer !
• - Non ! Vous ne passerez pas ! À partir de deux heures, personne ne doit passer. Vous pouvez porter plainte contre moi, je ne risque rien, je suis fonctionnaire ! J’ai le bouclier de la Loi. Le juge me donnera raison. Vous m’entendez ?
Le texte intégral est sur :

http://genevievetabouis.blogspot.com/2008/12/le-brassard.html

Et n’oubliez pas de regarder et savourer l’excellente vidéo qui s’appelle La démocratie…, vidéo qui illustre bien la connerie des hommes aux brassards.

Écrit par : Halagu | 17/09/2010

La vidéo qui s'intitule "démocratie" et qui montre ce qu'il se passe au poste de la police des frontières de Bethléem et à Hawara, entrée principale de Naplouse, est insoutenable.

Ces soldats qui n'ouvrent la bouche que pour humilier, harceler, écraser, incarnent une bêtise inconcevable. Aux effets insupportables.

Et c'est le quotidien des habitants des territoires occupés, de le supporter...
Comment vivre avec cela ?

Écrit par : Michèle | 18/09/2010

Peur, suspense, personnages secondaires de plus en plsu nombreux... Il va bien falloir pourtant mettre un terme au périple de notrte trio. Ils ne peuvent pas déambuler ainsi pendant vingt ans. La logique et la vraisemblance du récit l'imposent.

Écrit par : Feuilly | 19/09/2010

" Vers deux heures du matin, la lune se leva, resplendissante. Sils n’avaient pas été endormis, ils auraient pu voir une horde de sangliers traverser le chemin non loin de leur voiture. "

Encore des sangliers ? :)
Ils envahissent tout. On en parle même sur le Clavier Cannibale, le blogue de Claro, traducteur et écrivain (qui vient de sortir "CosmoZ").

http://towardgrace.blogspot.com/2007/12/consommer-et-mourir-comme-des-porcs.html

Écrit par : Michèle | 19/09/2010

Rien à voir avec votre roman, Feuilly.
Mais puisque le connard à brassard ne semble suggérer aux aimables correspondants de ce blog qu'Israël et ses frontières, je me permets de rappeler que le connard en question est totalement universel. En ce moment, des Français (ayant autorité) contre les Roms, chez moi, en Suisse, on chasse le Kosovar, l'Albanais, les Equatoriens et Guatémaltèques, et, partout, celui qui vient du Sud.
Parlez des «Territoires», mais aussi de ceux, beaucoup plus proches, aux frontières France-Angleterre, Maroc-Espagne, Afrique du Nord-Lampedusa et Malte...
Merci
Comment vivre avec cela?

Écrit par : Natacha S. | 19/09/2010

Excusez-moi, je m'emporte. La référence à l'immortel Fernand était extra. J'ai aimé relire ce texte!

Écrit par : Natacha S. | 19/09/2010

@ Michèle : pauvre sanglier que celui-là, qui finit en pleine ville comme un vulagire cochon. Pour moi, dans mon imaginaire, la sanglier représente la liberté de la vie sauvage, chez nous, dans notre monde civilsé (ou dit civilisé).

Écrit par : Feuilly | 19/09/2010

@ Natacha : il est vrai que cette allusion au conflit israélo-palestinien m’a un peu surprise ici dans les commentaires, à la suite de mon propre texte, mais je crois que notre commentatrice a voulu illustrer cette bêtise humaine par un exemple bien concret où on voit des civils ordinaires en prise avec la bestialité policière.

Qu’il y ait d’autres exemples qu’on aurait pu citer, c’est hélas malheureusement le cas et ceux que vous donnez sont très pertinents.

Il n’empêche que dans le cas des Palestiniens une autre dimension vient s’ajouter. Ces gens sont chez eux, on leur vole leurs terres et c’est chez eux qu’ils doivent supporter toutes ces brimades.

Dire cela, ce n’est pas se monter antisémite, je crois, mais oser regarder la vérité en face. Israël est notre allié politique mais le comportement expansionniste et hégémonique de son gouvernement me déplait. Il s’agirait de l’Allemagne ou de l’Espagne que je dirais la même chose. Je voudrais que ceux que je considère comme mes amis adoptent un comportement dont je n’aie pas à avoir honte, sinon ce ne sont plus mes amis.

Etant entendu que je ne suis pas naïf et je sais que si demain le rapport de force devait s’inverser, alors ce seraient les Israéliens qui deviendraient les victimes. Mais vu leur comportement actuel, il y a peu de chances que leurs ennemis leur pardonnent.

Malheureusement, « Homo homini lupus est. »

Écrit par : Feuilly | 19/09/2010

Pour compliquer les choses celui qui a dit « Homo homini lupus est », a ajouté aussitôt « Homo homini deus ». Seulement voila, il réserve le deuxième énoncé à sa famille, ses amis et ses voisins tandis que le premier ne concerne que les Autres…
Après réflexion-chose encore possible !- je découvre que les deux formules se complètent parfaitement bien pour fixer les règles du jeu qui régissent les relations humaines!

Écrit par : Halagu | 20/09/2010

Tout à fait.
Uen remarque sur les citations.

"Homo homii lupus est" est de Plaute.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_homini_lupus

"Homo homini deus est" serait du poète comique Caecilius Statius ("Homo homini deus est si suum officium sciat").

Le double proverbe a été repris par Montaigne (Livre III, chapitre V) au sujet du mariage, qui pourrait être la meilleure ou la pire des choses. .

Écrit par : Feuilly | 20/09/2010

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