06/11/2009
Microcosme
L’arbre
Le ciel
La rivière et la terre
Etre
La forêt
Sa faune et sa flore
L’éternité du monde
L’infini
Demeurer
Les vagues sur les rochers
L’écume de ma vie
La mer, l’océan
Espérer
La grande ville
Ses artères, ses boulevards
Le chaos des choses
L’agitation
S’imposer
Un café quelque part dans la cité
Deux verres sur une table
La nuit profonde
Ton regard perdu
Aimer
Des trains qui traversent l’obscurité
Ma main qui cherche en vain la tienne
La chaleur de l’été
Un orage soudain
La pluie sur la vitre
Accepter
Les rues dans l’aube mouillée
Les premières voitures, les premiers camions
Un oiseau qui chante sur le toit d’une maison
Un pont, un fleuve, une traversée
Continuer
Une clef longtemps cherchée
La porte qui s’ouvre en grinçant
Un café noir qu’on prépare
Le lit où sombrer dans le rêve
Oublier
00:01 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature
Commentaires
Très joli crescendo. J'ai essayé en vain de de l'adapter au boléro de Ravel, mais ça n'a pas marché. restons-en donc à la poésie!
Écrit par : giulio | 06/11/2009
C'est très beau. C'est-à-dire dénudé, inattendu, sonnant juste.
Écrit par : Michèle | 08/11/2009
Inattendu, n'est-ce pas?
Écrit par : Feuilly | 12/11/2009
@ Giulio: l'adapter au boléro de Ravel? Il faudrait un texte plus long alors...
Écrit par : Feuilly | 12/11/2009
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